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Bouée de sauvetage !

Publié le mardi, 29 juin 2021 Écrit par 
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La Banque mondiale (BM) accorde un financement de 150 millions de dollars à Madagasikara dans l'optique d'une croissance inclusive. En 2019, le président de la Banque mondiale effectuait une visite officielle à Madagasikara. A peine installé au 1818 H. Street 20433 à Washington DC et investi de ses fonctions en tant que président du groupe de la Banque mondiale, David Malpass tenait à visiter la Grande île et cela dans le cadre d'un long périple le conduisant en Afrique et en Asie.

 

Lors de son entretien avec le Chef de l'Etat malagasy Rajoelina Andry, Malpass annonçait la volonté bienveillante de l'institution qu'il a l'honneur de diriger à accompagner les pays en difficulté dont Madagasikara dans leur combat.

Chose promise, parole tenue ! Le conseil d'administration de la Banque mondiale vient d'octroyer un financement de l'ordre de 150 millions de dollars à la Grande île dans le cadre de relance économique inclusive. Le président Malpass traduit en actes ce qu'il avait promis à Rajoelina en 2019 d'assister le pays dans les efforts de remise à flots de tout le mécanisme de reprise de l'économie nationale. Une « manne » qui arrive à point nommé !

Madagasikara, comme tous les pays du monde en prise à la bataille contre cet ennemi invisible, se bat à mort pour en découdre. Depuis 2020 et jusqu'à ce jour, le fléau plonge le pays dans la tourmente et le calvaire. Jamais aucune épidémie évoluant en pandémie n'a affecté autant le pays. D'ailleurs, aucun pays infecté riche ou pauvre ne peut pas prétendre se trouver au-dessus du lot. Tout le monde passe à la trappe !

Pour le cas de Madagasikara, les quatorze mois environ de la crise sanitaire conduisirent le pays vers une impasse désolante. Le confinement total ou partiel sape, le moins qu'on puisse dire, le fondement de l'économie nationale. Le tourisme et les activités industrielles trébuchent à même le sol. Le pays est à genoux ! Seulement, les dirigeants ne ménagent point les efforts utiles pour remettre en circuit le système de développement du pays. Les problèmes sont tellement profonds et compliqués qu'on a du mal à se ressaisir ou à émerger.

Avec le peu de moyens que l'on dispose, les tenants du régime sous la houlette du Chef de l'Etat Rajoelina parviennent tout de même à jeter les bases de grandes infrastructures sportives, culturelles et sanitaires. En dépit des restrictions dues à la pandémie, Rajoelina et son équipe ont pu enclencher le démarrage des gros travaux de chantier.  Les projets présidentiels de grande envergure tels Miami de Toamasina et Tana- Masoandro d'Imerintsiatosika démarrent et avancent à grands pas. Les stades « manara-penitra » dont entre autres le géant stade Barea, les EPP « manara-penitra » et les centres de soins « manara-penitra » voient le jour. Et le tout, attention s'il vous plait, avec principalement des financements propres de l'Etat.

Rien d'étonnant si les PTF concèdent à accompagner la Grande île dans ses œuvres de redressement. On s'apprête gracieusement à assister ce qui travaille surtout de ses propres moyens.

Le groupe de la Banque mondiale, fidèle à ses engagements depuis 1945, vient à la rescousse à travers ses filiales, les pays membres des Nations unies en difficulté. Une bouée de sauvetage toujours appréciée.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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