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Education utile

Publié le mardi, 04 février 2020 Écrit par 
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La nouvelle équipe de l’Exécutif s’installe. Les nouveaux membres du Gouvernement se mettent en selle et la caravane démarre.  Un « voyage » des plus périlleux et des plus éprouvants mais combien digne de grands hommes et de grandes dames les attend. Les enjeux et les défis à surmonter sinon à relever en cours de route sont parfois complexes et souvent délicats. La mission est urgente. On n’a pas trop de temps à perdre d’autant que le chef de convoi ne badine pas. Dix nouveaux ministres répartis dans des départements pour la plupart difficiles à cerner entrent en scène.

 

Le ministère de l’Education nationale fait partie de ces départements qui ont changé de main. Un vaste ministère qui englobe trois départements précis à savoir l’Education nationale, de l’Enseignement technique et la formation professionnelle, MENETFP.

Madame Andriamanana Josoalasisambatra Rijasoa, la ministre entrante, aura certainement du pain sur la planche. Seulement, du haut de son Doctorat décerné par le département de langue, d’études littéraires et socioculturelles de l’université du Nouveau Mexique (Etats-Unis) doublé d’un Master en études de langue française et à l’issue d’un parcours personnel parsemé d’embûches, on ose croire qu’elle ait les reins solides pour affronter les mille et un problèmes inhérents à   cet imprenable département. D’ailleurs, à en croire la toile, la grande majorité  des internautes approuvent la fermeté sur la gestion du MENETFP que Mme Andriamanana  entendra appliquer.

Quand on parle d’éducation, on est confronté à un immense domaine, à perte de vue. Il s’avère impossible même pour les experts les plus calés de délimiter le pourtour. Son domaine d’intervention est illimité tandis que son impact conditionne l’avenir du pays. Une éducation bâclée  conduit logiquement une Nation vers la dégradation voire le chaos. Par contre, tout pays qui réussit à faire impliquer une éducation utile, à la hauteur des aspirations, il caracole en tête des Nations dignes de respect et en pleine expansion.

Les pays comme la Norvège, la Suisse, le Ghana ou autres dont l’éducation trône en haut de l’échelle des priorités sont les mieux servis. L’éducation citoyenne, ne serait-ce que ce cas précis, occupe une place très importante dans le programme scolaire de ces pays pris en exemple. L’intégration de la culture du respect des lois, de la discipline, de la dignité humaine, de l’intégrité morale, de la valeur démocratique, entre autres, auprès des élèves jette les bases d’une fondation solide sur laquelle s’érige l’édifice d’une Nation épanouie et développée.  

Il existe toute une panoplie de mesures à considérer en priorité dans nos écoles pour enfin aboutir à une éducation utile. On peut citer en cascade mais en respectant un minimum de priorité, entre autres, relever le taux de scolarisation tout en diminuant le taux de déperdition en cours d’année scolaire surtout dans le cycle de l’éducation fondamentale ; améliorer le niveau scolaire notamment et toujours au sein de l’éducation fondamentale, une telle mesure implique conséquemment le relèvement du niveau intellectuel et pédagogique des enseignants ; faire impliquer dedans tous les acteurs (parents, société civile, les concitoyens, etc.) ; sans oublier évidemment l’éducation citoyenne au premier de laquelle la lutte contre la corruption qui doit être inculquée aux potaches dès leur plus jeune âge.

Il est grand temps qu’une éducation utile et constructive recouvre sa lettre de noblesse.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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