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La semaine et le week-end derniers, l'on signalait le détournement de 207 millions ariary au niveau de deux agences de la Paositra Malagasy dans les localités d'Andriamena et de Fandriana. A l'index, deux receveurs qui ont d'ailleurs fait l’objet d'une arrestation au cours de la même période.
A commencer par le cas survenu à Andriamena. Vendredi dernier, un inspecteur de la poste a fait un contrôle inopiné de la comptabilité au niveau de l'agence locale de la Paositra Malagasy. C'était dans ces circonstances que le trou qui s'élèverait à 200 millions ariary fut décelé. Du coup, la poste, par le truchement de son inspecteur, a porté plainte auprès de l'unité de la Gendarmerie à Andriamena. Le commandant de ladite unité a alors ordonné l'arrestation du receveur de la Paositra mis en cause.
Hier, le suspect a été entendu au Parquet du Tpi d'Ambatondrazaka. "Aux dernières nouvelles, le tribunal a décidé de saisir le Pôle anti-corruption (PAC) d'Antananarivo. Sauf changement imprévu, ils seraient sur le point de préparer le transfert du suspect vers la Capitale", explique cette source auprès de la Gendarmerie à Andriamena.
Concernant cette fois le cas de Fandriana, l'autre receveur en cause est également le chef d'agence. Il est soupçonné d'avoir détourné 7, 22 millions ariary des caisses de sa propre agence. Comme son collègue d'Andriamena, le fonctionnaire en cause de Fandriana ne s'est pas attendu à un contrôle inopiné des comptes, mardi de la semaine dernière au niveau de l'agence qu'il dirige. Là aussi, la Paositra Malagasy a porté plainte contre son employé. "L'inspecteur de la Paositra a alors décelé un déficit de 7,22 millions ariary. Plus tard, lors de son audition à la Gendarmerie, le suspect a reconnu s'être servi de ces deniers publics", confie le commandant de brigade de Gendarmerie de Fandriana.
Depuis lors, ce dernier a décidé de placer le suspect en garde à vue à la brigade en attendant son déferrement prévu au Parquet du tribunal de première instance d''Ambositra, ce jour, selon toujours l'information. Affaire à suivre.
Franck R.

La lauréate de la 7ème édition du prix Paritana expose actuellement ses œuvres à l’Institut français de Madagascar (IFM). Comme promis, Ashiko Ratovo a décidé de dévoiler son projet « Tsy manan-kialofana » ou « Sans abri », l’œuvre avec laquelle l’artiste a remporté le prix Paritana 2023. En effet, les événements artistiques se bousculent à l’IFM,  mais chacun d’eux se présente toujours d’une manière aussi particulière. Après la présentation d’Andy Dominique Rak intitulée « Fractures Quantiques », depuis hier, c’était au tour des œuvres d’Ashiko Ratovo d’occuper les quatre murs de l’IFM.
« Tsy manan-kialofana », c’est neuf  toiles  réalisées à l’aquarelle. Une exposition de tableaux visant à sensibiliser et toucher l’individu pour qu’il ne se soucie plus d’autrui. Rappelons que c’était lors de sa résidence de trois mois à la Cité internationale des arts, située à Paris, que cette artiste peintre a développé ce projet. Durant sa résidence de création, Ashiko Ratovo a expérimenté plusieurs médiums, en particulier l'alliance de l'aquarelle et de l'acrylique pour représenter des paysages abstraits et organiques, rappelant l'idée d'un village de refuge ou d'un foyer. Foyer dans lequel l'artiste projette avec ambiguïté autant l'envie de s'y terrer que celle de le fuir.
A partir de ses recherches, Ashiko Ratovo aboutit à la réalisation d'une série de toiles représentant un voyage, tel un pèlerinage vers la terre de ses ancêtres, son « Tanindrazana », situé à Ambohimahasoa. Le retour dans les terres familiales éveille en elle une succession d'émotions comme l'impatience, l'espoir, le bonheur, l'émerveillement, le confort, le réconfort, allant jusqu'au doute ou encore la peur. Ashiko Ratovo pratique la peinture, l'aquarelle, puis l'acrylique. Curieuse de la multiplicité des supports et des médiums, elle intègre progressivement à sa pratique la sculpture et s'exerce à la broderie. En 2022, elle a créé sa propre marque d'aquarelle 100 % naturelle dénommée Lokorano (peinture à l’eau en malagasy). La même année, elle a intégré la licence d'arts plastiques à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Son travail a été présenté pour la première fois lors de son exposition personnelle « Vohitrin'ny Nofy » [Reliefs des songes] à Art’Home, Ankadilalana, Antananarivo en octobre 2022. Cette exposition se poursuit jusqu’au 27 avril. L’accès y est gratuit. Il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour du côté de l’Institut français de Madagascar pour vous faire votre propre avis !
Si.R


Les Barea de Madagascar seront face au Burundi le 22 mars à 13h et le Rwanda le 25 mars prochain à 16h au Stade Barea Mahamasina. Sur les 31 joueurs convoqués sur la liste de Romuald Rakotondraibe, cinq seront sûrement absents de la fenêtre FIFA de ce mois de mars.
Alors que les Amavubi  ou les Guêpes Rwandais se sont posés à l’aéroport international d’Ivato, hier après-midi,  dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale en vue de la trêve internationale, les expatriés malagasy arrivent au pays au compte-gouttes.  On enregistre de ce fait l’absence de cinq grandes figures des Barea. Hormis Romain Métanire (Royal Football Club Seraing et Hakim Abdallah (Dinamo Bucarest) qui sont blessés dans leurs club respectifs. Par contre, Lala Kenny (Brest), Seyha  Seha (Olympique de Marseille B) ont déjà manifesté sur les réseaux sociaux qu’ils ne seront pas de la partie durant le regroupement. De même pour Carolus Andriamahitsinoro (Al Akwabah).
Le regroupement a déjà débuté  ce lundi 18 mars pour les Malagasy dans le cadre de la préparation-  troisième et quatrième journées- à  la qualification de la coupe du monde 2026. Rappelons que ces matchs amicaux auront des enjeux sur le classement FIFA de l’équipe nationale malagasy.
Le premier choc sur un air de revanche pour le Burundi. Les Hirondelles ont été déjà battues (0-1) par les Barea de Madagascar à la Coupe d’ Afrique des Nations en Egypte, en 2018. L’arrivée des Hirondelles est attendue au pays dans les prochaines heures.
Elias Fanomezantsoa

Dans les rues de la Capitale, le début de chaque année marque une tendance redoutée par de nombreux résidents : l'augmentation systématique des loyers. Cette pratique de révision des tarifs locatifs, devenue monnaie courante pour la plupart des propriétaires de biens immobiliers, fait face à une critique croissante alors que les locataires se retrouvent pris au piège dans une crise du logement en pleine expansion. Les raisons invoquées pour justifier ces hausses sont variées, allant des frais d'entretien de la propriété aux impôts, en passant par les rénovations mineures.
Pourtant, pour de nombreux locataires, ces justifications ne parviennent pas à atténuer l'impact financier de ces augmentations, qui peuvent atteindre jusqu'à 15 %. « Je viens de construire une cuisine, alors j'ai décidé d'augmenter le loyer pour le mois de janvier », explique le propriétaire d'une maison à Itaosy, reflétant ainsi une pratique courante parmi les propriétaires qui cherchent à récupérer les coûts de rénovation en augmentant les loyers. Cette flambée des tarifs locatifs rend la recherche de plus en plus ardue d'un logement abordable, en particulier dans le centre-ville où les prix ont atteint des niveaux records. Même les quartiers autrefois considérés comme abordables voient leurs loyers exploser, poussant de nombreuses familles à se ruer vers des logements moins chers mais souvent précaires. « Avec la cherté du loyer actuel, la disponibilité de l'eau, de l'électricité, ainsi que de toilettes décentes à l'extérieur et, si possible à l'intérieur, constituent les principaux critères exigés par les locataires, même si la maison ne présente pas le confort recherché », explique une commerciale travaillant dans une agence immobilière à Antsahavola.

Amplifiée
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : selon les agences immobilières, les propriétaires ont révisé à la hausse les loyers dans la plupart des quartiers de la Capitale, avec des augmentations d'au moins 10 %. Dans les quartiers les plus prisés, le coût de location d'une pièce est passé de 100.000 à 150.000 ariary, voire plus. Cette augmentation soudaine des loyers a des répercussions importantes sur la vie quotidienne des locataires. Les habitations qualifiées de « standing » ne sont pas en reste, même si la majorité des propriétaires n’exigent plus d’être payés en euros. De 1,6 million ariary par mois auparavant, le loyer d’un appartement T3 se situe désormais entre 1,9 et 2,3 millions d’ariary. Beaucoup se retrouvent contraints de déménager à la recherche de logements plus abordables. Malheureusement, cette quête est semée d'embûches, alors que les frais de transport et le prix du carburant continuent de grimper. « Le déménagement est devenu une scène banale à chaque fin du mois, et a tendance à s’amplifier depuis le début de cette année », explique notre commerciale. Ainsi, à cause de l'augmentation des loyers, le choix s'effectue en fonction des moyens financiers des clients. Pourtant, même ceux qui parviennent à trouver un logement abordable ne sont pas à l'abri des abus. Certains propriétaires profitent de l'absence de contrats de bail pour augmenter les loyers ou renvoyer les locataires sans préavis, plongeant ainsi de nombreuses familles dans l'incertitude et l'instabilité. Dans ce climat de crise du logement, les appels à des solutions durables se multiplient. Les initiatives locales visant à faciliter l'accès au logement pour les plus démunis gagnent en importance, tandis que la pression sur les autorités pour réguler le marché locatif continue de croître. Alors que la ville continue de s’étendre, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir que chaque citoyen ait accès à un logement décent et abordable. Car dans une Capitale où les loyers atteignent des sommets vertigineux, la sécurité du logement ne devrait jamais être un luxe.
Hary Rakoto

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LA UNE du 18/03/24

Aina Mahasambatra dans l’histoire. Madagascar toujours dans le top10. Après quatre journées de disette aux Jeux africains d’Accra, Ghana, Madagascar perd deux  places mais reste toujours dans le top10 du classement provisoire de médaille. Cerise sur le gâteau, une étoile malagasy brille à Accra. Il s’agit de l’échéphile malagasy, Aina Mahasambatra Tsinjoviniaina. A 12 ans, avec la médaille de bronze qu’elle a gagnée dans la catégorie mixte aux jeux d’échec avec le master international, Fy Rakotomaharo, elle devient la plus jeune athlète médaillée dans l’histoire des Jeux africains 2024.

La localité de Midongy-Sud a été le théâtre d'un drame atroce où la grande famille de la Gendarmerie nationale venait de perdre d'un seul coup trois de ses éléments après une mission, vendredi dernier. En effet, la pirogue, qui a transporté les victimes, a chaviré en pleine navigation sur la rivière d'Itomampy. Résultat, les 4 occupants de la petite embarcation,dont 3 gendarmes, étaient tombés dans l'eau. Il s'agit des nommés Tris, Florent Jean-Marie Ramarolahy et Fidèle Randrianarison.

Ancré au port de Toamasina depuis le début février de cette année 2024. Le navire-hôpital « Africa Mercy » de l’ONG « Mercy Ships » entamera les consultations et interventions chirurgicales à partir du 28 mai. En attendant, la phase d’installation est en cours depuis son arrivée. L’opérationnalisation des équipements et des matériels médicaux nécessaires à la prise en charge des patients en fait partie. Des matériels continuent d’arriver à Madagascar pour être déployés, soit à l’hôpital Be de Toamasina, soit sur le bâtiment. 

Madagascar se démarque dans la phase éliminatoire du Concours de débat qui se déroule à La Haye (Pays-Bas), et ce malgré une défaite. L'Université d'Antananarivo a perdu hier contre l'Université libre de Belgique lors de la deuxième journée de cette compétition. L'équipe malagasy, composée de Mario Heriniaina Andrianirina Rabemitsiry, Toavina Andrin'Ny Aina Rakotoson et Faniry Steven Hasimanana, a obtenu 219,5 contre 224,5 pour son vis-à-vis. L’Université d'Ankatso est classée provisoirement deuxième du groupe E. Elle a déjà obtenu une victoire durant la première journée du concours. 

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Aucune excuse II

Le délai formel de dix jours ordonné par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, pour rendre la ville des mille propre, débarrassée de ses ordures, expire. Quel bilan ?

Nommé par arrêté du ministère de l’Intérieur en date du 1er mars 2024, le Président de la délégation spéciale (PDS) d’Antananarivo- Renivohitra, le sénateur Richard Ramanambitana, prit ses fonctions immédiatement. Le lundi 4 mars, le Chef de l’Etat honorait de sa présence la remise des matériels par l’ambassadeur du Japon pour renforcer le ramassage des ordures à Antananarivo. Une occasion pour le Président de la République de donner une consigne nette et stricte à l’endroit du nouveau PDS présent sur le lieu. En effet, le Président Rajoelina donne à l’équipe de la CUA, conduite par Ramanambitana Richard, dix jours pour compter du 5 mars de ramasser les ordures de Tanà. Les matériels sont là, « vous n’avez aucune excuse », renchérit le Chef de l’Etat !

Fil infos

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  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
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  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle

La Une

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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