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Le 10 février dernier, les fins limiers du Service central des enquêtes spécialisées et de la lutte contre les fraudes documentaires (SCESLCFD) Anosy ont arrêté 3 suspects aux 67ha. Il s'agit de deux Ghanéens de 37 et 38 ans et un Malagasy de 33 ans pour traite de personnes et faux recrutement de travailleuses malagasy à l'île Maurice. Traduits devant le Parquet, les trois suspects ont été par la suite placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy, le 14 février dernier.

Mais revoyons maintenant la genèse de l'affaire. Tout a démarré le 5 février dernier lorsque deux plaintes de victimes ont atterri dans ce service de Police à propos de cette affaire.

Statistique alarmante. 47 % de la population dans la ville d’Antananarivo ont au moins un trouble mental, selon les résultats d’une étude réalisée en 2021. Cette situation peut s’expliquer par différentes causes, dont la séparation ou le divorce, le licenciement ou le chômage, le stress lié aux études ou à l’école ainsi que les déménagements, à en croire Toky Rajaona, coach et conférencier en croissance personnelle. Les dettes et obstacles financiers, les conflits au travail ou en classe, les problèmes de santé, les surcharges de travail, la perte de contacts sociaux ou encore les difficultés relationnelles favorisent également les soucis de santé mentale, selon les informations recueillies.

Une dizaine de maisons appartenant à des membres d’une famille héritière, ont été démolies, hier, dans le Fokontany de Bemahatazana Antsofinondry, Commune de Sabotsy-Namehana, District d’Antananarivo-Avaradrano. D'après la version recueillie sur place, le terrain d’environ 7 hectares est déjà titré au nom d’une entreprise chinoise. Et il s'avère que le propriétaire de cette entreprise a déjà ordonné la démolition de ces maisons, puisqu’il a affirmé avoir en sa possession les documents légaux, en particulier le titre officiel de propriété. Cependant, les occupants des lieux y habitent depuis plusieurs générations et même leur caveau familial y est construit.

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L’envers du décor

A l’international, Madagasikara brille de mille éclats ! De Dubaï tout comme à Addis-Abeba, grandes Capitales des pays amis, la prouesse démocratique de Madagasikara rayonnait à travers le monde entier. Une élection cruciale sans incidents majeurs à la rigueur peut-être des anicroches qui n’affectent pas l’allure générale du scrutin. Une alternance en douce qui n’a rien à envier des pays à longue tradition républicaine et démocratique bien trempée. En somme, une stabilité exemplaire dans tout le continent. En fait, l’Afrique agitée et bousculée par les sautes d’humeur des colonels qui s’émancipent des casernes pour s’emparer du pouvoir, a besoin d’une telle prestation de l’un de ces Etats membres et pour la nécessité d’un repère. A Dubaï et Addis-Abeba, le Chef de l’Etat Rajoelina a été accueilli comme un héros. Une star applaudie par ses pairs grâce à sa réélection dans le cadre d’une réélection reconnue et acceptée de tous. On se bousculait à lui tendre la main pour le féliciter.

Le rendez-vous est donné pour le tourisme et l'artisanat. Madagascar s'apprête à accueillir la 10e édition de l'International Tourism Fair (ITM) du 20 au 23 juin 2024 au CCI Ivato. Cet événement, devenu incontournable dans le secteur touristique malagasy, se positionne comme un carrefour d'échanges, réunissant des acteurs nationaux et internationaux. Joël Randriamandranto ministre du Tourisme et de l'Artisanat souligne l'importance de l'ITM dans la promotion de la destination Madagascar. Cette année, plus d'une centaine de participants aux « Eductours » et voyages de presse internationaux sont attendus pour découvrir les potentialités de ce secteur dans le pays. Les membres de l'association « Îles Vanille » seront présents, renforçant ainsi l'envergure internationale de l'ITM. 

Le dernier Conseil des ministres a récemment donné son approbation pour le lancement des appels d’offres du programme ambitieux « One District, One Factory » du ministère de l'Industrie et du Commerce. Cette initiative vise à stimuler le développement économique à l'échelle locale en encourageant la création d'unités industrielles dans chaque District du pays. Le processus sera lancé par un Appel à manifestation d'intérêt (AMI) au niveau de chaque Région, permettant ainsi d'engager des entités et des partenaires locaux responsables de la gestion de chaque unité industrielle. 

Glaçants. Les chiffres révélés par le Conseil des ministres de Madagascar mettent en lumière une crise alarmante de viols sur mineurs. Selon le compte rendu de la réunion hebdomadaire de l’Exécutif, 144 cas ont été enregistrés depuis le début de cette année. Il y a une moyenne effroyable de quatre incidents par jour menés devant la Justice, soulignait récemment le ministère de la Justice. 

Ambatondrazaka a été toujours le théâtre de mouvements de contestation en rapport avec l’approvisionnement en électricité. Le 20 février dernier, il a été enjoint à la JIRAMA « Velomy ny jiro » sur des pancartes en carton signifiant « Qu’on nous fournisse de l’électricité   pour permettre de travailler ». En effet, la population est descendue dans la rue et dans les rangs des manifestants, on a pu recueillir des appréciations mais aussi des suggestions dont celle qui exige de la JIRAMA « centrale » un calendrier des plus sérieux – c’est-à dire des plus stricts, si rationnement est inéluctable- concernant l’approvisionnement d’Ambatondrazaka.  

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La une du 22 février 2024

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L’effritement

L’Opposition se disloque ! Le C 11, entendre Collectif des 11 candidats, s’évanouit ! Le régime Orange n’a pas contrepoids crédible en face.
Emportés par le souffle de la déflagration de l’éclatante victoire du candidat n° 3, Rajoelina Andry Nirina, les cadors de l’Opposition ne s’en remettent pas. Abasourdis, ils peinent à savoir où mettre les pieds ! Traumatisés, certains de ces malheureux perdants disparaissent des écrans de radars.
Et pour cause ! En réalité, il n’existe pas à Madagasikara une Opposition politique répondant aux normes universellement reconnues. Une Opposition comme étant une force de proposition à la hauteur des attentes de la population. Une Opposition maîtrisant les arcanes de la gestion des affaires nationales et capable de tenir un débat d’idées sans passion déplacée fait défaut. Une force d’alternance de nature à prendre le relais selon le verdict des urnes démocratiquement correct laisse à désirer. En fait, le pays n’a eu droit qu’à des « détracteurs » ou des supposés leaders politiques plutôt volatiles qui se laissent voguer au gré du vent. Des alliés d’hier deviennent des ennemis d’aujourd’hui. Des amis d’aujourd’hui en rivaux de demain. Et vice-versa ! L’entente ou la rivalité est conditionnée par le contexte qui prévaut. Et tout peut changer d’un bout à l’autre !
Depuis la Première République, une réelle force d’opposition n’existait pas. On avait affaire à une « Opposition de palais » qui, en fait, ne visait pas le pouvoir. Les dirigeants des partis du camp d’en face étaient plutôt concentrés dans la gestion de leur carrière politique. Ils entretiennent leurs fiefs au lieu de s’aventurer dans l’espace géré par le parti au pouvoir. On se sentait mieux dans son propre « terrain » et pas plus. Antananarivo fut la chasse gardée du parti du Pasteur Andriamanjato Richard et on le laissait tranquille. Le régime PSD ne laissait pas non plus aucune chance à l’AKFM de se hasarder dans son fief politique qui est, d’ailleurs, l’ensemble du territoire national.
Durant la Deuxième République, l’opposition n’existait pas, pas même son ombre, sur le tableau. Tout le monde, par le biais du FNDR (Front national pour la défense de la Révolution), siège dans la haute sphère du régime socialiste sous la houlette de l’Amiral Didier Ratsiraka. Arema, Akfm, Monima, etc., se partagèrent du gâteau.
De là jusqu’à la 4ème République, le pays dut se contenter à des frondeurs, à des têtes brûlées, sauf exception au moment de la révolution Orange. Les deux mandats de la 4 ème République ont vu des alliances qui se font et se défont selon l’évolution du contexte socio-politique.
Le contexte post-électoral après la victoire sans appel de Rajoelina Andry Nirina lors de la présidentielle de novembre / décembre 2023 illustre, en grandeur nature, la déliquescence de l’Opposition à Madagasikara. Le Collectif des candidats s’effrite et risque de disparaitre du tableau. De 11 à 5, et encore on n’est pas à l’abri des soubresauts, le Collectif descend aux … enfers !
Les observateurs auraient espéré voir un jeu démocratique se focalisant sur les débats relatifs aux sujets brûlants du pays. La mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat ne doit pas se limiter aux actions des tenants du pouvoir. Toutes les forces vives de la Nation sont appelées à prendre part.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Touches finales
    Madagasikara s’apprête à accueillir la 45ème édition du Sommet de la SADC 2025. Au stade où l’on est, les préparatifs atteignent les touches finales. Le moment sinon l’étape où aucune erreur n’est permise. Le Trio de la tête, le Triumvirat, de l’organisation veille aux détails. En effet, le département des Affaires étrangères, la locomotive des opérations, assistée conjointement de près par le ministère des Finances et de l’Economie et le département de l’Industrialisation. Tous les trois par le biais de leur ministre respectif supervisent les derniers préparatifs. Le Conseil des ministres de la SADC se tiendra le mardi 12 août prochain qui donne en fait le coup d’envoi effectif de la 45ème édition du Sommet de la SADC. Une assise qui sera suivie de la réunion des Chefs d’Etat. Mais avant tout, il faut s’assurer des touches finales et c’est une étape délicate dont la responsabilité incombe d’abord au pays…

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