Super User

Super User

Un moment de nostalgie qui touchera toutes les générations. L’attente a été longue pour les fans du légendaire Henri Ratsimbazafy. Alors que le chanteur, réputé comme un artiste solo, affirmait en 2009 sa retraite musicale, il semble toujours qu’il ne peut tout simplement se résoudre à abandonner sa passion, puisque l’interprète de « Lamba blanc » semble résolu à reprendre le micro. Et puisqu’une année de plus se fête automatiquement, il serait impensable de laisser passer silencieusement ses 90 années. Pour ce faire, le surnommé Dear Henri célèbrera ses neuf décennies avec un concert baptisé « Mamy indray ny miaina » qui signifie « La vie est encore belle ». Un événement qui se tiendra le 2 avril prochain dans l’antre du CCEsca Antanimena. Ce sera une occasion de revivre le bon vieux temps, à travers ses tubes que le public n’a jamais oubliés. Pour cela, les billets seront mis en vente à partir de demain sur la plateforme de réservation en ligne « www.ticketplace.io » et chez les boutiques Mass’in de la Capitale. Selon l’affiche, le chanteur invitera quelques artistes à cette occasion pour fêter dignement son anniversaire. Le connaissant, le chanteur offrira aux heureux privilégiés des moments inoubliables, en réinterprétant ces tubes intemporels tels que « Fiaran-dalamby », « Fitiavan’ankizy », « Ianao », « Indro tazako », ou encore le fameux « Lamba blanc », sans oublier les nombreux autres titres, exactement comme on les a vus et entendus il y a des décennies.
Hit-parade
Comme il disait, « je continuerai de chanter jusqu’à mon dernier souffle », Henri ne peut pas s’éloigner du monde artistique. Puisque la musique, c’est sa vie, une passion qu’il n’a pas perdue même après plus d’un demi-siècle passé derrière le micro. Il faut savoir que ce chanteur, auteur et compositeur de renom a fait son entrée dans la sphère musicale dans les années 60. En 1962 et 1963, il a remporté deux victoires consécutives au concours « Grand prix de la chanson française à Madagascar », organisé par le Centre culturel Albert Camus et le ministère de l’Information, grâce à ses titres « Samba tyrolienne » et « Dans tes yeux ». La différence entre les autres chanteurs et Dear Henri, c’est que ce dernier n’interprète que ses propres compositions. Il a expliqué que c’est par crainte de commettre l’irréparable, c’est-à-dire faire une fausse interprétation, qu’il ne chante pas les morceaux des autres artistes. Le chanteur possède à son actif plus de 200 chansons. Bref, malgré son âge, avec une longue carrière artistique, Henri Ratsimbazafy se veut toujours d’étonner le public et n’hésite pas à se produire sur scène.
Sitraka Rakotobe

Vers 22h le 11 mars dernier, un bateau qui a transporté des migrants clandestins depuis Ambilobe vers Mayotte a fait naufrage à Ankazomborona, Commune rurale de Bemaranja, District d’Ambilobe, occasionnant une véritable hécatombe. Hier, le dernier développement de l’information avance que 11 autres corps de victimes ont été repêchés de l’océan, selon l’Agence portuaire maritime et fluviale ou APMF. D’abord dans la matinée hier, les corps d’un petit garçon et d’une mère de famille ont pu être ramenés sur la terre ferme au prix d’une exploration soutenue de la mer par l’équipe de sauveteurs et les gardes-côtes malagasy. Puis, 9 autres cadavres, qui sont plutôt dans un état de décomposition avancée, venaient s’ajouter aux deux premiers. Parmi les onze cadavres retrouvés, deux sont ceux d’enfants, le reste étant ceux de femmes. Au demeurant, l’on dénombre donc jusque-là 33 morts et 25 rescapés sur un nombre total et initial de 57 passagers du bateau, d’après l’APMF. Et la 25e personne récemment retrouvée vivante est cette femme enceinte à Ankazomborona. Malheureusement, la victime est gravement brûlée et elle a dû être transportée d’urgence à l’hôpital d’Ambilobe. 
L’autre développement de la situation, c’est qu’après l’incarcération provisoire, le 11 mars dernier, de M.A.,  l’organisateur de cette immigration clandestine, l’on venait d’annoncer que deux suspects qui sont présentés comme étant les propriétaires de la vedette, sont désormais activement recherchés. D’abord, un certain Bema Ambroise, alias Amboro. On l’aurait aperçu la dernière fois à Ambilobe. Dans l’avis de recherche le concernant, la Gendarmerie avance que l’homme est fortement soupçonné comme ayant été l’auteur ou complice des embarquements illicites et de transport clandestin, enfin d’homicide involontaire des passagers vers Mayotte.
Be Suzette, cette femme suspecte de 45 ans est également recherchée pour les mêmes motifs que son co-accusé.
D’après une source auprès de l’APMF, l’enquête de sécurité maritime permettra d’élucider les vraies causes du drame. Mais elle servira aussi de leçon pour améliorer le service de transport maritime du pays, enfin surtout d’éviter à ce que ce genre de tragédie ne se reproduise plus à l’avenir.
Sur ce, l’APMF demande la collaboration des habitants de la zone littorale autour de laquelle l’accident s’est produit, afin de retrouver l’épave de la vedette. Cela est plus que nécessaire pour poursuivre l’enquête. La seule certitude, c’est que le bateau n’était jamais passé par aucun point de contrôle pour qu’il puisse continuer sa route, et ce, dès son départ depuis ce port nébuleux.
Les victimes viennent de différentes localités telles qu’Ambilobe, Ambanja, Antsiranana, Nosy Be, Befandriana-Nord, Vohémar ou encore Toamasina, selon l’information.

 Enfin, la récente tragédie de Bemaranja est sans doute l’une des plus graves que le pays a connue, après bien celle d’Antsiraka, à Soanierana-Ivongo en décembre 2021. A l’époque, le naufrage du M/S Francia III a fait 36 morts, une cinquantaine de disparus et 45 survivants.
Franck R.


Alors que les regards sont encore braqués sur la tragédie maritime d’Ambilobe, un autre et important fait divers lié cette fois-ci au trafic de drogue survenu chez nous, et à dimension internationale, connaît un rebondissement inattendu, hier.
Tôt dans la journée d’hier, Nadu Chinthaka, alias Harak Kata et Panadura Salidu Lakshita, alias Kudu Salindu, ont été rapatriés au Sri Lanka, selon une source policière de ce pays. Les concernés ont dû être rapatriés parce qu’ils ont été notamment « blacklistés » par Interpol.
Le rapatriement de ces Sri-Lankais, réputés comme étant des barons du trafic de drogue, aurait été planifié depuis le week-end dernier où quatre officiers de la Force spéciale et des enquêtes criminelles de la Police sri-lankaise, ont débarqué dans nos murs. Leur objectif : récupérer et ramener Harak Kata et Kudu Salindu dans leur île située au Sud du sous-continent indien.
Ces derniers ont quitté la Grande île sous bonne garde où ils étaient attendus au Sri Lanka, tôt hier matin, et ce, après une escale dans un pays du Proche-Orient, selon toujours la Police sri-lankaise.
Le 1er mars dernier, Nadun Chinthaka, connu dans le trafic transnational de drogue, et les sept autres personnes, ont été arrêtés par la Gendarmerie nationale de Madagascar à l’aéroport international d’Ivato, alors qu’ils se seraient apprêtés à partir pour Dubaï. C’est de cette localité qu’ils avaient embarqué quelques semaines plus tôt dans un avion pour Nosy Be où ils ont atterri le 12 février dernier. Ils avaient voyagé sans encombre malgré la notice rouge d’Interpol sur Harak Kata. Depuis Nosy Be, ils ont directement rallié Antananarivo. Pour tenter de détourner les regards indiscrets sur leur compte, ces Sri-Lankais ont cherché à faire croire qu’ils sont simplement des individus fortunés.
Des sources affirment que les autorités ont été alertées car Harak Kata aurait tenté d’utiliser son faux passeport où l’alerte rouge était déclenchée. D’autres sources affirment que l’arrestation a été effectuée sur la base d’une dénonciation reçue par les responsables à Madagascar. Le dénonciateur ne serait autre qu’un trafiquant de drogue en concurrence avec Harak Kata.
Interrogée hier sur ce nouveau développement de l’affaire, une source policière, côté malagasy cette fois-ci, semble être plus prudente pour s’exprimer officiellement. « Nous n’avons pas encore terminé notre investigation sur cette affaire. La seule chose que je peux vous dire, c’est que beaucoup de ressortissants asiatiques sont en passe d’être auditionnés encore en ce moment. Laissons d’abord les enquêteurs boucler le dossier avant que nous puissions dire quoi que ce soit », conclut cette source. Une manière pour notre interlocuteur de dire qu’il serait trop tôt de révéler un quelconque renseignement sur cette affaire.
Une information de dernière heure avance que le reste, c’est-à-dire les six autres suspects sri-lankais arrêtés avec leurs compatriotes à Ivato, auraient été simplement expulsés du pays.
Franck R.

%PM, %13 %968 %2023 %22:%Mar

LA UNE DU 14 MARS 2023

Vers 22h le 11 mars dernier, un bateau qui a transporté des migrants clandestins, depuis Ambilobe vers Mayotte, a fait naufrage à Ankazomborona, Commune rurale de Bemaranja, District d’Ambilobe, faisant 21 morts, 2 portés disparus ainsi que 24 rescapés sur un total de 47 passagers, selon un bilan provisoire de l’Agence portuaire fluviale et maritime (APMF). Les victimes viennent de différentes localités telles qu’Ambilobe, Ambanja, Antsiranana, Nosy Be, Befandriana-Nord, Vohémar ou encore Toamasina, selon l’information. Près de 72h après les faits, l’enquête évolue assez rapidement. 

Le cyclone Freddy a frappé deux fois les côtes malagasy. Il a engendré des dégâts énormes, notamment dans les Districts de Toliara I et II. En tout, le bilan émis par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a annoncé 17 personnes décédées, et 3 autres portées disparues dont 3 morts noyés à Mahanoro, Mananjary et Ambohimahasoa, 3 morts suite à l'effondrement d'une maison à Ambalavao, un mort noyé à Nosy Varika, un mort à Bekily, 2 à Ampanihy-ouest, 3 à Morombe et 4 à Toliara II. 189.201 personnes sont sinistrées dans les Régions d'Atsimo-Andrefana, Androy, Amoron'i Mania, Ihorombe Menabe, Atsimo-Atsinanana,  Fitovonany, Matsiatra-Ambony et Vatovavy. 15.200 cases sont totalement détruites.

« Toutes les espèces de lémuriens sont des " animaux protégés " et bénéficient d’une protection absolue sur le territoire malagasy. La chasse, la capture, la détention et la consommation des lémuriens sont interdites par la loi ». Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) le rappelle dans un récent communiqué. Ceci fait suite à l’arrestation d’un chasseur de lémuriens à Maroantsetra, la semaine dernière. « Des sources auprès de la communauté locale nous ont informés des activités de chasse effectuées par un homme à Manambolo, le 7 mars dernier. Le chausseur serait muni d’une arme à feu en quittant le village très tôt. Il y est revenu avec un sac suspect, vers 17h 30. Toutefois, nous n’avons pas pu le surprendre que le lendemain, vu que Manambolo se trouve encore loin de Maroantsetra, accessible seulement en traversant la rivière en canoë », relate Marino Joseph Ramiandrisoa, agent de contrôle forestier auprès du cantonnement de l’environnement et des forêts de Maroantsetra.

%PM, %13 %965 %2023 %22:%Mar

Transparence oblige !

Limpide. On redoute formellement la dangerosité de l’eau qui manque de limpidité pour la santé de l’homme . Elle doit être impérativement potable dans le sens que l’eau en question ne nuise pas à la santé. Ainsi, une eau est potable dans la mesure où elle répond obligatoirement aux critères de la propreté utile pour l’hygiène de la communauté.

Dans la gestion des affaires nationales, la limpidité autrement dit la transparence oblige ! Le souci encore mieux l’obligation de la transparence s’impose comme la voie incontournable vers le développement et l’épanouissement du pays. La transparence est l’un des points d’ancrage de la démocratie. Considérée comme une lumière éclatante sinon un puissant projecteur, la limpidité ou la transparence chasse les démons des malversations dans tous ses états qui en fait agissent dans le noir, dans les ténèbres et dans le non-respect des lois. 

Bon point pour la Grande île. Le représentant résidant du Fonds monétaire international (FMI), Mokhtar Benlamine, n'a pas tari d'éloges à propos de Madagascar, hier à Ambatonakanga, à l'occasion de l'annonce de l'approbation du décaissement d'un montant de 32,6 millions de dollars américains par le Conseil d'administration du FMI, dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC). Il s'agit d'un décaissement résultant des consultations et une revue effectuées par l'institution de Bretton Woods durant l'année dernière et portant  le total des décaissements de Madagascar au titre de l'accord à environ 195,5 millions de dollars. Ainsi, le FMI a salué les progrès de Madagascar dans la mise en œuvre des réformes et l'encourage également dans la poursuite de l'engagement en faveur des politiques qui favorisent une croissance durable et inclusive et renforcent la résilience des chocs. En effet, la performance de Madagascar dans le cadre du programme appuyé par le FMI a été globalement satisfaisante, malgré les retards dans les réformes structurelles et un environnement extérieur difficile. 

Pour cette diva de la chanson malagasy, il est temps de célébrer ses longues années de carrière musicale. Enfin, Poopy, la chanteuse aux 40 années de parcours musical, de son vrai nom Helianta Ramahavalisoa, a dévoilé le grand jour pour célébrer en fanfare cet évènement. Après une mûre réflexion, Poopy et son équipe invitent ainsi le public à assister au grand spectacle qui aura lieu le 30 avril prochain à partir de 14h 30 au Palais des Sports, Mahamasina. Selon les informations, les billets sont en vente depuis le week-end dernier sur la plateforme de vente en ligne Ticketplace.io et dans les boutiques Mass’in de la Capitale. 

Fil infos

  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

A bout portant

AutoDiff