A l’invitation officielle de l’université de Mahajanga, Ylias Akbaraly, président de Redland (holding du Groupe Sipromad, Thomson Broadcast, Gates – Air), animait une conférence auprès des étudiants de ladite université. En gros, 4000 étudiants, très enthousiasmés, étaient venus assister à la conférence du multimilliardaire.
En 2017, Forbes Afrique classait Ylias Akbaraly comme la première fortune à Madagasikara et le quatrième en Afrique. De la troisième génération à partir de son grand-père, Meraly Menjee, qui débarquait dans la Grande île en 1918 en provenance de Gujaratie, Ylias Akbaraly né en 1969 a repris Sipromad fondée par son père Sermamod Akbaraly et la diversifiait pour devenir un groupe voire un holding puissant à Madagasikara. Né sur le sol malagasy, Ylias Akbaraly affiche fièrement de sa nationalité malagasy. Et partout où il animait une conférence, Ylias tient toujours à faire valoir haut son identité malagasy et cela avec une fierté telle qu’il impressionne toujours l’audience.
« C’est avec une grande joie que je vous accueille aujourd’hui (ndlr : hier) auprès de la tombe de l’apôtre Pierre, vous pasteurs de l’Eglise qui est à Madagascar, venus à Rome en pèlerinage jubilaire. Cette rencontre revêt, pour moi, une signification particulière, car elle est notre première rencontre ». C’est avec ces propos que le Pape Léon XIV a accueilli, hier, les Evêques de Madagascar, à son bureau situé au Vatican, ville-Etat située au cœur de Rome (Italie), siège de l'Eglise catholique romaine et résidence du Souverain Pontife.
En cette période de l’année, de nombreux citoyens aspirent à apporter une touche d’innovation dans leurs foyers. Dans cette optique, les magasins Baolai, sis à Analakely, Soarano et Bazar-be Toamasina, répondent à leurs attentes. « Pour fêter ensemble joyeusement l’ "Independence Day" malagasy, nous offrons un Smartphone à titre gratuit pour l’achat d’un réfrigérateur. Afin d’embellir leur intérieur, les ménages ont l’embarras du choix chez nous avec nos larges gammes d’articles électroménagers neufs, de première qualité, au design "tendance" et à bons prix. On peut citer les modèles récents de téléviseurs mini-LED, écrans OLED et Smart TV de marque, allant de 17 à 120 pouces, téléviseurs LED de 12 volts ( 19 - 22 et 24 pouces) pouvant fonctionner avec une batterie, sans courant (garantie de 1 an) », d’après un responsable.
La ligne aérienne entre Antananarivo et Istanbul (Türkiye) entre dans une nouvelle ère. Turkish Airlines a annoncé l’introduction du Boeing 787-9 Dreamliner pour remplacer l’Airbus A330-300. La nouvelle a été annoncée par Ahmet Tursun, directeur régional de la compagnie, vendredi dernier lors du Salon international du tourisme 2025. Ce nouvel appareil, déjà opérationnel, a été inauguré la semaine dernière à l’île Maurice, où il effectue sept rotations hebdomadaires. « Grâce à ce vol long-courrier, plus de 350 destinations deviennent accessibles via Istanbul, avec des correspondances vers toute l’Europe en moins de trois heures », a-t-il déclaré. Le hub d’Istanbul s’impose ainsi comme un point de transit stratégique entre l’Afrique, l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient.
Après deux éditions plébiscitées, l’incontournable concert « Génération 2000's » reviendra en force le 27 juillet prochain au prestigieux Palais des Sports, Mahamasina. Organisé par SR Event, cet événement phare rend hommage à la scène musicale malagasy des années 2000, offrant aux spectateurs un plongeon nostalgique dans une décennie empreinte de souvenirs et d’émotions. Depuis son lancement en 2022, ce genre de concert est devenu un lieu de rendez-vous emblématique pour toute une génération. Il réunit des artistes qui ont marqué cette époque et dont les voix authentiques ont profondément influencé l’univers musical à Madagascar. Parmi les titres phares attendus lors ce show figureront « Ny Fiverenanao » de Spy D, « Embona » de Joy K ou encore « Ramose Tatanta » de Tempo Gaigy, des chansons ayant accompagné une jeunesse et continuant de toucher les cœurs encore aujourd’hui.
Lors de la séance de questions-réponses entre les sénateurs et les membres du Gouvernement, le doyen d’âge du Sénat, Ndremanjary Jean André, plus connu sous le surnom Iaban’i Kemba, s’est démarqué, en appelant publiquement à la suppression de l’immunité parlementaire dans les futures lois.
« Moi, je n’ai pas besoin d’immunité. C’est devenu un outil d’abus. Ce n’est pas une loi qui protège, c’est le comportement digne de chacun », a-t-il lancé, s’adressant directement au ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin Alexis au cours d’une intervention qui tranche avec la retenue habituelle de ses pairs. Pour lui, les textes de loi doivent cesser d’être des boucliers permettant à certains élus d’échapper à leurs responsabilités. « Adoptez une conduite exemplaire, c’est cela la véritable immunité », a-t-il martelé.
Hier, le Palais d’Anosikely a été le théâtre d'une session de dialogue direct entre les membres du Gouvernement et les sénateurs. L’objectif de cette rencontre était d’ouvrir un espace de discussion sur les enjeux cruciaux de la gouvernance, tout en appelant à une prise de conscience collective. Christian Ntsay a exhorté l'ensemble des responsables publics et la population à promouvoir une culture de l’intégrité, en insistant particulièrement sur l’importance de dénoncer toute forme de dérive au sein des institutions. Le Premier ministre a mis en lumière l’usage abusif des ressources publiques qu'il a qualifié d’injustice inacceptable.
Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir.
Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption (SNLCC) récemment adoptée et court jusqu’en 2030. Tout y est, enfin presque ! Mais, les résultats se font attendre … !
La bataille pour vaincre sinon pour éradiquer la corruption doit concéder en toute humilité que le chemin à parcourir reste encore long. Le bout du tunnel est encore loin. Trop d’embûches parsèment le parcours. Dans tous les cas de figures, le pays n’a pas le choix. Il faut impérativement avancer. L’ennemi est coriace. Il dispose également un ensemble de stratégies qui, jusqu’à présent, lui semble efficaces. Et l’économie nationale en pâtit lourdement. Les déficits d’ordre financier se chiffrent par des centaines de milliards d’Ar.
Pour marquer des points contre ce redoutable adversaire, la corruption, il va falloir utiliser tous les moyens du moment qu’ils respectent le cadre de la loi. En effet, il faut agir selon la loi en vigueur. Autrement dit, on sort de l’ombre pour entrer dans les ténèbres. Inutile !
Parmi les options nouvellement actées figurent les actions auprès des jeunes. Les jeunes étant et de par leur statut social présent, élèves, collégiens, lycéens ou étudiants, ne sont pas encore, en principe, mouillés dans des affaires de corruption. Et si le cas se présenterait, il se trouve que les jeunes soient facilement « réparables », perfectibles. En tout cas, se concentrer de grands efforts sur les jeunes signifie préparer de façon sérieuse l’avenir du pays en ce sens qu’on jette les bases d’un environnement sain pour les générations d’aujourd’hui et de demain.
BIANCO, l’une des entités d’attaque contre la corruption lance une offensive auprès des jeunes dans le cadre de la 13 édition de la Journée locale des Réseaux d’honnêteté et d’intégrité (RHI) au lycée moderne d’Ampefiloha. L’initiative s’inscrit dans la dynamique des missions éducatives du BIANCO visant à sensibiliser aux enjeux de l’honnêteté et de l’intégrité et cela afin d’instaurer la conscience éthique auprès de nos jeunes. Nul n’est pas sans savoir du contexte ambiant malsain, référence à la corruption, dans lequel baigne le pays. Effectivement, la corruption occupe trop de place dans toutes les activités administratives et judiciaires qui prévalent présentement. Ainsi, il fallait commencer par le commencement c’est-à-dire auprès des jeunes. Les générations ainées, pas toutes tout de même, vu l’âge avancé et les mauvaises habitudes acquises, paraissent difficilement perceptibles au changement.
Les enjeux sont complexes et les défis de taille mais il fallait le faire !
Ndrianaivo
Friedrich-Ebert ferme définitivement ses portes, un dernier adieu émouvant. La Fondation Friedrich-Ebert (FES) Madagascar a officiellement mis un terme à ses activités sur la Grande île vendredi dernier. Après des années d'engagement et de collaboration avec divers acteurs malgaches, la FES a dit adieu à ses partenaires lors d'une cérémonie intitulée « De nous à vous ! », empreinte de souvenirs et d'échanges. « Cet événement de clôture a rassemblé autour de la Fondation ses nombreux partenaires : anciens bénéficiaires des programmes de la FES, représentants d’associations, personnalités du monde politique ainsi qu’acteurs de la société civile ». Ce fut l’occasion de revenir sur les moments partagés, les projets menés à bien et l’impact des actions de la FES à Madagascar. Des archives photos exposées pour l'occasion ont permis de raviver ces souvenirs et anecdotes marquant ces années de présence. La fermeture du bureau de la FES à Madagascar n'est pas un cas isolé. Elle s'inscrit dans le cadre d'une décision globale de son parti fondateur, le parti social-démocrate allemand, de réduire la voilure internationale de la fondation. Le bureau de Tananarive fait ainsi partie des neuf représentations de la FES à travers le monde qui ont définitivement fermé leurs portes suite à cette réorientation stratégique. Cette fermeture marque la fin d'une présence de longue date et d'un soutien à la démocratie, au dialogue social et au développement à Madagascar de la part de la Fondation Friedrich-Ebert.
L'interdiction formelle des travaux de remblayage dans la Capitale, Antananarivo, a été une nouvelle fois confirmée. C'est ce qu'a déclaré le ministre de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire, Naina Andriantsitohaina, devant les députés lors de la session de questions-réponses à Tsimbazaza. Selon le ministre, cette décision "continue d'être appliquée jusqu'à présent" et a d'ailleurs été "renforcée" récemment dans un Conseil des ministres. Cette mesure vise principalement la protection de la plaine d'Antananarivo contre les risques d'inondation. Le remblayage de ces zones basses est considéré comme un facteur aggravant lors des crues, d'où la nécessité d'y mettre fin. Pour s'assurer du respect de cette interdiction, des mesures strictes seront prises à l'encontre des contrevenants. Une brigade spéciale est déjà opérationnelle pour surveiller et intervenir sur le terrain. Des sanctions ont d'ailleurs déjà été appliquées aux personnes ayant effectué des travaux de remblayage illégaux par le passé. Parmi ces mesures figurent notamment la fermeture de chantiers et la saisie de camions transportant des matériaux pour ces travaux.
La ministre Volamiranty Mara Donna fait don d'équipements informatiques pour le Vatovavy. Afin de renforcer continuellement la communication et d'assurer que les actions de développement atteignent la base dans les différentes Régions, le ministère de la Communication et de la Culture met l'accent sur cet aspect crucial. Ainsi, en tant que ministre marraine de la Région de Vatovavy, Volamiranty Mara Donna a procédé à un don important pour améliorer les outils de communication locaux. Ce don consiste en 10 ordinateurs destinés à améliorer les outils de travail liés à la communication au sein des services publics de la Région. Les bénéficiaires incluent notamment les Forces de l'ordre, les bureaux fonciers et les Communes. Ce matériel répond aux besoins spécifiques qui ont été exprimés par les députés issus des trois Districts composant la Région de Vatovavy. La cérémonie de remise de ces équipements de communication s'est déroulée au bureau du ministère, situé à Anosy. Il a été souligné que la communication est un levier essentiel du développement partant de la base. C'est précisément la raison pour laquelle la MCC accorde une importance primordiale à ce domaine. Les députés présents pour réceptionner le matériel étaient Hajanirina Dinah Manantena, élu d'Ifanadiana, Maurice Lucien Randriarison, élu de Mananjary, et Jocelyn Malain Koratsy, élu de Nosy Varika.
Un Conseil des ministres spécial et restreint pour l’adoption de la loi sur la gestion de la trésorerie. Réuni ce samedi 14 juin 2025 au Palais d'Etat d’Ambohitsorohitra, un Conseil des ministres restreint, présidé par le Chef de l’Etat Andry Rajoelina en présence du Premier ministre Christian Ntsay et de quelques membres du Gouvernement, a adopté un projet de loi d’une importance stratégique : celui encadrant la gestion de la trésorerie publique. Cette réforme, qui remplace le décret datant de 1962 et devenu obsolète au regard de l’évolution économique, technologique et institutionnelle du pays, constitue une condition essentielle pour bénéficier des financements prévus dans le cadre du programme FEC (Facilité élargie de crédit) et FRD (Facilité pour la résilience et la durabilité) avec le Fonds monétaire international en 2025. Fruit d’un accompagnement technique du FMI et de consultations menées avec les principales entités concernées — notamment le ministère de l’Economie et des Finances, la Banque centrale de Madagascar et la Cour des comptes —, ce texte vise à aligner la gestion budgétaire nationale sur les standards internationaux, en dotant l’Etat d’un cadre juridique modernisé, plus transparent, et capable de renforcer la coordination entre tous les acteurs publics.
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