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L'absence des parents laisse un grand vide  dans l’éducation et la protection des droits de l’enfant. Les parents sont occupés à travailler ou ailleurs. Par conséquent, les enfants sont privés de leurs droits. Durant la célébration nationale du mois de l'enfance qui s’est tenue hier à Ambohidratrimo, la ministre de la Population et des Solidarités, Aurélie Razafinjato insiste sur les responsabilités des parents. D'ailleurs, le thème de cette célébration s’intitule  « Des parents qui assument leurs responsabilités, des enfants protégés et jouissent de leurs droits ». Malgré les efforts du Gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et des plans stratégiques visant à protéger les enfants, la lutte commence dans le foyer. « L'éducation et l'amour des parents sont le fondement de leur avenir », dixit la ministre.

 

La Phase III du Programme de Développement Communal Inclusif et de Décentralisation (PDCID III) se concentre sur les Régions DIANA et Boeny avec l'ambition de lancer un projet pilote dans le Sud de Madagascar. Ce projet vise à améliorer l'accès aux infrastructures de base et rehausser la qualité des services de proximité dans des zones souvent isolées et vulnérables. Doté d'un budget de 25 millions d'euros financé par la coopération allemande à travers la KfW, et d'un cofinancement de 1,25 million d'euros de l'Etat malagasy, le PDCID III a pour objectif fondamental de renforcer l'accès aux services publics essentiels dans les Communes rurales et de promouvoir une gouvernance locale plus inclusive.

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Cauchemardesques

L’apocalypse ! La série noire continue. Tout comme si la galère déroutante de la JIRAMA ne suffit pas que voilà d’autres soucis poignants viennent empirer la situation déjà préoccupante. Au fait, les conditions de vie précaires et vulnérables dues à l’emprise dans le cercle vicieux de la misère et de l’insécurité se suffisent même plus que nous voilà qu’il faille ajouter d’autres faits troublants nous conduisant tout droit vers une psychose inénarrable. Et nous revenons à la charge et tirons, en appuyant cette fois-ci plus forte la sonnette d’alarme. La série noire des cauchemars ne peuvent plus continuer ainsi.

 

Révolution numérique. C’est lors de l’Assemblée générale des îles Vanille, organisée, la semaine dernière, dans le cadre du salon ITM-IHM à Ivato, que la grande annonce a été faite : le lancement imminent de la « Vanilla Islands Card », une carte exclusive pensée pour les voyageurs qui souhaitent explorer les six îles membres (Madagascar, Maurice, La Réunion, Comores, Seychelles, Mayotte). Fruit d’une stratégie de communication et de marketing repensée, cette carte proposera des réductions attractives sur les activités touristiques, les hébergements, les services et même les artisans locaux.

Ce dimanche, le temple FJKM d’Ambatonakanga vibrera au son d’un concert unique en son genre, organisé par le chœur Lehilahy Midera. Un moment musical chargé d’émotions et de profondeur spirituelle marquera les 25 années d’existence de cet ensemble emblématique. Sous le titre « Eo an-tanako » (Entre mes mains), le spectacle s’appuiera sur l’éclatante promesse tirée d’Esaïe 43.13 : « Et nul ne délivre de ma main ». La première partie du programme plongera les spectateurs dans l’histoire culturelle et religieuse de Madagascar. A travers un film documentaire poignant, les étapes marquantes de l’Eglise chrétienne malagasy seront dévoilées, des premiers fondements aux périodes de persécution, jusqu’à l’édification des monuments en l’honneur des martyrs malagasy.

Ce n’est plus une simple intoxication alimentaire. L’affaire dramatique survenue lors d’un anniversaire organisé samedi dernier dans la périphérie de la Capitale vient de prendre une tournure criminelle. Lors d’un point de presse tenu hier après-midi, le ministre de la Santé, Zely Randriamanantany, a confirmé qu’il s’agissait bien d’un empoisonnement, et non d’une toxi-infection alimentaire comme les cas récemment enregistrés à Mahajanga ou à Toamasina. Le terme malgache "famosaviana" a été employé par le ministre pour qualifier cet acte prémédité.

 

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ACTU-BREVES

Loi sur le « toaka gasy », adoptée avec amendement par le Sénat et retour à Tsimbazaza.

La loi régissant la liberté de production et de vente du « toaka gasy » (alcool traditionnel malagasy) sur le territoire de la République de Madagascar, un texte proposé par le député Liva Rason, a été adoptée à l'unanimité par le Sénat. Cependant, le Sénat a apporté sept amendements à ce texte, ce qui implique que la loi devra retourner devant l'Assemblée nationale pour une nouvelle délibération et approbation. Les sénateurs et le vice-président ont souligné que cette loi mettait en avant le caractère malagasy du produit et prenait en compte les réalités économiques des zones rurales. L'objectif est de réguler un secteur important de l'économie malagasy tout en protégeant les producteurs locaux et les consommateurs.

Plusieurs essaims de criquets migrateurs éliminés dans le Sud. 

Le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, en collaboration avec l'IFVM et ses partenaires, mène une lutte active contre les infestations de criquets migrateurs (Locusta migratoria capito). Récemment, une importante opération a permis l'éradication de nombreux essaims dans les Régions d'Ihorombe et d'Anosy. Au total, trente-deux essaims affectant 8 300 hectares ont été localisés. La Région Anosy, notamment les Communes d'Amboasary, Tolagnaro et Betroka, est la plus touchée avec dix-huit essaims, variant de 120 à 800 hectares. Quatorze essaims plus petits (60 à 300 hectares) ont été détectés dans les Districts de Sakaraha et d'Ankazoabo, dans la Région Atsimo-Andrefana. Des opérations de traitement ont été menées depuis les bases de Ranohira et Amboasary Atsimo, aboutissant à l'élimination de neuf essaims à Sakamahily, Ianakafy et Ilakakabe, et de trois autres à Ranomafana. Ces interventions conjointes visent à protéger les cultures des dégâts importants causés par ces insectes. Il est crucial de respecter les mesures de sécurité suivantes dans les zones traitées par pulvérisation : un délai de 48 heures est requis avant tout accès des personnes ou des animaux. Un lavage minutieux des mains, des vêtements et de l'équipement est indispensable. La consommation des criquets traités est strictement interdite, de même que la réutilisation des bidons ayant contenu les produits phytosanitaires.

Hygiène alimentaire : une cellule de veille mise en place à Antsiranana. 

Face à la recrudescence des cas d'intoxications alimentaires signalées à Antananarivo, Mahajanga et Toamasina, les autorités régionales d'Antsiranana ont décidé de renforcer leurs mesures de prévention. Une cellule de veille, dirigée par le gouverneur de la Région Diana, Taciano Rakotomanga, et le préfet de Diego-Suarez, Hermine Jahdà Tsirinary, a été mise en place. Son rôle principal est de coordonner les campagnes d'information et de sensibilisation auprès de la population sur les bonnes pratiques d'hygiène alimentaire. Des contrôles seront effectués sur le terrain, ciblant les marchés, les supermarchés, les restaurants, et tous les points de vente de nourriture, afin de garantir la qualité des produits et le respect des normes sanitaires. L'objectif est de  prévenir de nouvelles intoxications et assurer la sécurité alimentaire de la population de la Région Diana. Cette initiative souligne l'importance d'une responsabilité collective. Les autorités appellent chaque citoyen à la vigilance, en insistant sur le respect scrupuleux des règles d'hygiène lors de la préparation et la conservation des aliments. 

L'ouverture d'un bureau de la KfW (Banque allemande de développement) à Antananarivo marque un tournant dans l’engagement de l’Allemagne envers le développement durable à Madagascar. 

Implanté au sein de la coopération allemande, ce bureau vise à optimiser la collaboration avec la GIZ (Agence de coopération internationale allemande pour le développement), créant ainsi des synergies pour une action plus efficace sur le terrain. Cette proximité géographique permettra de mieux répondre aux défis complexes du développement, en assurant une meilleure coordination des initiatives et une allocation plus pertinente des ressources. Avec plus de 60 ans de partenariat avec Madagascar, le soutien de la KfW s’est concentré sur des secteurs clés pour le développement durable : la protection de l'environnement, la sécurité alimentaire, le développement des énergies renouvelables et le renforcement de la bonne gouvernance. L’engagement financier conséquent de la KfW, s’élevant à 330 millions d’euros en subvention, témoigne de l'ampleur de son investissement et de sa volonté d'accompagner Madagascar vers une croissance inclusive et durable. Ce soutien n'est pas seulement une réponse aux urgences actuelles, mais une contribution à la construction d'un avenir plus prospère et résilient pour la Grande île.

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La une du 18 juin 2025

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Une farce de plus !

Et voilà encore une comédie, une blague moche. Une farce de plus.

Les deux ex- locataires d’Iavoloha interpellent les dirigeants en place. A Paris, Ravalomanana Marc et Rajaonarimampianina Hery publient, ensemble, un communiqué adressé aux tenants du régime à Antananarivo, à l’intention de la presse locale, aux médias internationaux, en direction des chancelleries diplomatiques en poste à Madagasikara et également à l’intention des dirigeants de la SADC. Motif, ils font savoir leur profonde préoccupation sur la situation qui prévaut à Madagasikara et par la même occasion, les deux  ex-Chefs d’Etat jugent inopportune la tenue du sommet de la SADC qui devra se tenir à Antananarivo le mois d’août prochain et suggèrent le report sinon le déplacement de la rencontre des Chefs d’Etat vers une autre localité ou une autre capitale d’un pays membre de la SADC.

Certainement, le pays traverse en ce moment une de ces situations difficiles. La pauvreté est toujours présente partout, visible à l’œil nu, l’insécurité étouffante et les récurrents problèmes d’approvisionnement en eau et les délestages intempestifs sévissent encore et toujours, sans issue. C’est indéniable ! Le ton monté de quelque cran parfois violent qui frise les altercations durant le face-à-face entre les membres du Gouvernement et les députés à Tsimbazaza tout récemment illustre en grandeur nature le malaise social et économique qui prévaut dans le pays.

Mais lorsque les critiques proviennent d’anciens hauts dirigeants du pays — en particulier d’ex-chefs de la magistrature suprême — qui, durant leur règne sans partage, ont eux-mêmes contribué à la crise actuelle des conditions de vie, on ne peut que s’en indigner. Ils ont une énorme et certaine part de responsabilité de la décadence actuelle de la vie nationale, en général, de l’économie nationale en particulier. Tout cela pour ainsi dire que Ravalo et Rajao ne sont pas les mieux indiqués pour moraliser ni lancer des piques contre qui que ce soit ou en direction des dirigeants en place. Ils doivent, avec une dose minimale de sincérité et d’intégrité, reconnaitre leurs responsabilités et faire amende honorable devant le peuple. Un Ravalomanana Marc qui a été « chassé » du pouvoir par un peuple en furie signifie en soi qu’il ne mérite pas diriger la Nation. Un Rajaonarimampianina Rakotoarimanana Hery Martial qui n’a obtenu que 7,8 % des voix en 2018 au terme de son mandat ne pouvait rien faire, normalement, autre que se taire ! Cela dit tout. 

Et ce geste éhonté d’oser suggérer qu’il faudrait retirer de Madagasikara l’honneur d’accueillir le sommet des Chefs d’Etat de la SADC au mois d’août prochain relève d’une effronterie sans précédent. L’organisation d’un sommet de ce genre dans un pays donné se décide et se prépare des mois voire des années auparavant. Ce n’est pas parce qu’un ou deux dirigeants d’Opposition qui surgissent de nulle part et qui proposent qu’on doit changer le pays d’accueil que tout le monde va tout remettre en cause ce qui a été décidé. Quel chamboulement en résulterait-il ? Non, soyons sérieux et réfléchissons mûrement sur ce qu’on doit dire ! Assez d’enfantillages messieurs les anciens Chefs d’Etat. Avoir le cran de soumettre de telle proposition en public traduit une immaturité morale et politique. Une farce de plus !

Ndrianaivo

Les sénateurs malgaches s'accordent sur l'impératif d'établir une communication fluide et transparente avec les membres du Gouvernement, condition sine qua non pour dynamiser le développement national. C'est ce qu'a notamment souligné le vice-président du Sénat en charge de la partie Nord de Madagascar, Besoa Erick, lors du récent face- à- face entre les deux institutions. Selon ce dernier, une communication plus proactive de la part du Gouvernement est cruciale, en particulier concernant les décisions majeures prises en Conseil des ministres et dont la mise en œuvre traîne. Il a constaté que de nombreuses collectivités décentralisées éprouvent des difficultés à comprendre les modalités d'application de certaines décisions, parfois vieilles de deux ans. D'où la nécessité de fournir des explications précises sur les délais, les étapes de réalisation et les procédures à suivre. Cette clarté permettrait d'éviter les malentendus entre l'Exécutif, le Parlement et la population. Une collaboration fluide entre le Gouvernement et les représentants parlementaires est indispensable pour que ces derniers puissent relayer des informations fiables et adaptées aux réalités locales auprès des citoyens. Il a également rappelé que tous les projets n'ont pas le même calendrier de mise en œuvre, ce qui justifie une communication régulière pour gérer les attentes.

La Région d’Ambatosoa, un exemple concret

Cette exigence de clarté et de suivi se manifeste concrètement dans plusieurs Régions du pays. Le vice-président du Sénat a ainsi mis en lumière le cas de la Région d'Ambatosoa, où la nomination d'un chef de région est perçue comme un préalable urgent pour impulser le développement local. Il a cité une liste de projets d'envergure, validés en Conseil des ministres mais toujours à l'arrêt : la création d'un Tribunal de première instance, une prison à Mananara Nord, un bureau des domaines, une université régionale, ainsi que diverses infrastructures hydrauliques à Mananara et Maroantsetra. Le démarrage effectif de ces chantiers est crucial pour le désenclavement durable de cette partie de l'île. Réaffirmant la mission du Sénat, Besoa Erick a conclu : « Les sénateurs ont le devoir de proposer, de conseiller et de défendre les intérêts des collectivités décentralisées auprès du Gouvernement ». Cette action est, selon lui, fondamentale pour le renforcement de la démocratie et l'atteinte d'un développement équilibré sur tout le territoire malgache.

Nikki Razaf 

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La Une

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Editorial

  • Quelle marge de manœuvre ?
    Dans sept jours francs à compter de ce jour se tiendra le second round de la négociation relative au sort réservé des cinq îles Eparses : Juan de Nova, Europa ou Ampela, les Glorieuses ou Sambatra, Bassas da India ou Bedimaky et Tromlin ou Loza. La première phase du dialogue se tenait en 2019 à Antananarivo. D’aucuns n’ignorent que la réunion se terminait en queue de poisson. Chacun campe sur sa position.

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