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Un engagement pour la souveraineté alimentaire et la transformation du système de production agricole. Les députés ont exprimé leur soutien et volonté d’accompagner les efforts du Secrétariat d’Etat en charge de la Souveraineté alimentaire, lors d'un face-à-face entre le pouvoir exécutif et l’Assemblée nationale, les 12 et 13 juin derniers au Palais de Tsimbazaza. Durant leurs interventions, les députés ont mis un point sur l’importance de renforcer les actions en faveur de la souveraineté alimentaire, à travers le soutien au programme présidentiel « Riz hybride » ou « Vary safiotra », la distribution d’engrais et d’équipements agricoles, ainsi que la promotion et la mise en place des « Agropoles », pôles de production et d’élevage répondant aux besoins des communautés locales. 

 

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A l’épreuve du feu !

Une adolescente qui sort de nulle part erre dans le vague à une heure indue quelque part. Une autre à peu près du même âge fugue avec un autre adolescent et refuse de rentrer chez elle. Une autre retrouvée morte et jetée comme un torchon sale n’importe où. Une fillette de quatre ans violée, violentée et assassinée atrocement avec la complicité d’une … famille entière etc.! La société malagasy d’aujourd’hui serait-elle à la dérive ? Quoi qu’il en soit, notre environnement sociétal, pris entre deux feux, subit une épreuve brûlante.

 

C’est dans un contexte où la formation professionnelle reste encore largement sous-exploitée que Mamy Ravatomanga, président-directeur général du Groupe Sodiat, vient d’annoncer le lancement officiel de la « Madagascar Security Academy » (MSA). Une nouvelle qui a fait grand bruit dans le milieu économique local, tant le projet se veut ambitieux. « C’est un projet qui me tient particulièrement à cœur », a-t-il confié, insistant sur la volonté de bâtir un avenir solide, structuré et souverain pour la Grande île. 

Ce samedi, le Musée de la photographie de Madagascar, situé à Andohalo, propose une immersion captivante dans l'histoire de cette île emblématique, au gré d'une conférence qui promet révélations et réflexions critiques. L’historien Samuel Sanchez, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, se penchera sur le rôle stratégique joué par Nosy Be en tant que carrefour des réseaux commerciaux et diplomatiques reliant Madagascar, l’Afrique de l’Est, l’Inde et l’Europe, du XIXe siècle jusqu’à l’époque coloniale. 

 

Calmer les esprits, resserrer les rangs et poser un cap clair. C’est ce qui résume la prise de parole du président de l’Assemblée nationale et député élu à Sambava hier. Au milieu d’une rencontre pour le moins apaisée à l’Assemblée nationale, lors de la séance de questions-réponses entre les députés et le Gouvernement, l’intervention du numéro un de la Chambre basse a retenu l’attention. Dans son discours, ce dernier a tenu à clarifier la posture des députés et à renouveler leur engagement aux côtés de l’Exécutif.

 

Coup de boost. Le parti TGV (Tanora Gasy Vonona) a procédé à une opération de "Redynamisation" de ses structures locales dans le District d'Arivonimamo. L'événement, qui visait à redynamiser le parti dans ce District, s'est tenu à Imerintsiatosika et a réuni les membres et les responsables du TGV issus des 23 Communes composant le District. Cette rencontre a permis de dresser un bilan des activités du parti au niveau local et d'envisager les moyens d'améliorer son organisation. Au-delà de l'évaluation, cette opération de redynamisation avait pour but principal d'insuffler un nouvel élan aux militants, en les incitant à prendre pleinement leurs responsabilités au sein de leurs Fokontany, de leurs Communes et des différentes structures associatives où ils sont engagés. 

 

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La une du 13 juin 2025

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Problématique !

La Grande île se lance dans une campagne de mobilisation afin de revigorer le tourisme. Un secteur d’activités sensiblement et potentiellement prometteur pour Madagasikara. Le tourisme jouit d’une capacité de rayonnement incontestable pour un  pays comme le nôtre. Bien encadré et bénéficiant d’un ensemble  d’infrastructures opérationnelles, le tourisme peut bien être un atout pour la relance de l’économie nationale. Seulement, il n’y a pas trente-six issues pour y parvenir  autre que faire appel aux investisseurs nationaux et internationaux. Des activités touristiques de haut niveau et compétitives exigent la disposition entre les mains de gros sous.

Des pays avancés économiquement et dont le tourisme occupe une place prépondérante disposent d’importantes  infrastructures hôtelières et des réseaux de communication d’envergure. En France, le tourisme joue un rôle de premier plan dans la consolidation de la force de frappe d’une économie développée du pays. La France entretient jalousement tous les patrimoines culturels et artistiques pouvant attirer des visiteurs fortunés tous les ans. La Tour Eiffel, à elle seule, attire des centaines de milliers sinon des millions de touristes. Les responsables étatiques ne minimisent point l’entretien de ces « biens » promoteurs et pourvoyeurs de devises et d’emplois. Aux Etats-Unis d’Amérique, l’Etat fédéral et les Etats fédérés conjuguent leurs efforts pour sauvegarder les patrimoines nationaux entre autres la Statue de la Liberté qui attire d’importants visiteurs. Au Maroc, l’Etat mise beaucoup sur les attraits touristiques du Royaume. Les responsables publics et privés veillent scrupuleusement à tous les patrimoines marocains qui attirent chaque année des visiteurs non négligeables. Sécurité, accès routiers et transports aériens font l’objet de contrôle et suivi permanent. Dans tous les Etats du monde, le tourisme occupe de plus en plus de rôle important confortant l’assise de l’économie nationale. 

A Madagasikara, le tourisme, ce secteur prometteur et pourvoyeur de devises et d’emplois, concentre beaucoup les intérêts des dirigeants publics et privés. La Grande île qui dispose des richesses naturelles exotiques et surtout endémiques intéresse les visiteurs fortunés et aussi les gros investisseurs. Le pays manque d’infrastructures d’accueil de … luxe attirant les riches voyageurs ou touristes pour ne pas dire les milliardaires.

Problématiques ! Il y a gros investisseurs et gros investisseurs ! Madagasikara intéresse réellement  les grands capitaux. Mais, ce ne sont pas tous les investisseurs qui existent en « vrac » qu’il nous faut. Il faut veiller au grain et savoir distinguer le bon grain de l’ivraie. Les activités touristiques dans les pays en développement se trouvent actuellement dans le viseur des « mauvais » investisseurs. Les actions de blanchiment d’argent … sale voient dans ce type d’investissement dans les pays pauvres un terrain facile (tany malemy anorenam-pangady). Prenons garde !

C’est ici la problématique à laquelle nous devons faire beaucoup attention. Mieux vaut rester pauvres avec nos honnêtes moyens que s’enrichir indûment. 

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Actu-brèves

Le représentant des journalistes à la CNIDH connu ce jour. Ce vendredi 13 juin, les journalistes malgaches sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants à la Commission nationale indépendante des droits de l'homme (CNIDH). Huit candidats sont en lice pour ces postes : Randrianirina Mosa Denis, Ralay Hanitriniony Donas, Rakotomanana Richardson, Andriamira Ranoason, Damy Govina, Raharison Andry, Ranaivoson Mbinintsoa et Randrianarisoa Njaka Serge. L'organisation de cette élection est assurée par la "Commission paritaire centrale" au sein de l'Ordre des journalistes de Madagascar (OJM), tandis que le KMF-CNOE (Comité de suivi des élections) supervise le déroulement du scrutin, garantissant ainsi sa transparence et sa régularité. L'enjeu est de taille, car les journalistes élus joueront un rôle crucial dans la défense et la promotion des droits de l'homme au sein de la CNIDH.

 

Participation équitable des deux sexes au processus électoral. Le Sénat malgache a franchi une étape importante en adoptant, avec amendement, la proposition de loi relative au régime général des élections et référendum, une initiative portée par le Général Richard Ravalomanana. Un point saillant de cette adoption est l'accent mis sur la parité hommes-femmes. Le président du Sénat a plaidé pour une participation équitable des deux sexes au processus électoral, un impératif démocratique selon lui. L'amendement majeur contraint désormais les partis politiques à présenter des listes de candidats respectant un équilibre entre les candidatures féminines et masculines à chaque élection. Le prochain défi pour ce texte est son passage devant l'Assemblée nationale, où il devra être adopté pour entrer en vigueur.

 

L’Inde présent dans le Menabe. La visite de l'ambassadeur de l'Inde, Bandaru Wilsonbadu, à Morondava, capitale de la Région de Menabe, du 12 au 13 juin 2025, marque une volonté affirmée de renforcer les liens entre l'Inde et Madagascar. Accueilli avec les honneurs à l'aéroport André Resampa, en présence de figures clés de l'administration locale, dont le préfet de Morondava et le gouverneur de Menabe, l'ambassadeur a souligné quatre axes prioritaires : la coopération économique, l'amélioration du secteur de la santé, l'investissement dans le sport et la mise en place d'une stratégie numérique. L'amélioration de l'accès à l'emploi via le développement des compétences, notamment par la formation de fonctionnaires et le soutien au secteur agricole, a également été discutée, avec un programme de formation prévue pour septembre 2025 bénéficiant à plus de 40 personnes. Un événement marquant de cette visite sera la célébration du Yoga à l'Allée des Baobabs, un site emblématique de Madagascar, prévue pour les 13 et 25 juin 2025. L'Inde, forte de sa position de cinquième puissance économique mondiale et aspirant à devenir la deuxième dans la prochaine décennie, souhaite ainsi contribuer activement au développement de la Région de Menabe. La reconnaissance a été unanime envers le représentant du District de Morondava, Haja André Resampa, pour son rôle dans la facilitation de ce dialogue fructueux. 

« Nous ne sommes plus là pour faire un discours, mais pour travailler. » C’est par cette déclaration engagée que le Président de la République Andry Rajoelina a ouvert hier la 11e édition du salon International du tourisme de Madagascar (ITM), au Centre de conférence international d’Ivato. Plus qu’un simple événement promotionnel, cette foire est devenue, selon le Chef de l’Etat, « une vitrine stratégique pour toute la région océan Indien » et un levier assumé de développement économique.

Dès les premiers mots, le Président a rappelé l’importance stratégique accordée au secteur du tourisme, non seulement pour son potentiel économique — troisième pourvoyeur de devises du pays — mais aussi pour sa capacité à valoriser la richesse culturelle malgache, à créer des emplois pour les jeunes et les femmes, et à renforcer la visibilité internationale de Madagascar.

Parmi les annonces les plus concrètes, le lancement prochain d’au moins cinq projets hôteliers cinq étoiles figure en bonne place. Ces établissements devraient sortir de terre dans les mois à venir, à entendre le Chef de l’Etat.  L’ambition affirmée est de faire de Madagascar une destination de choix pour un tourisme haut de gamme, durable et intégré. Plusieurs réserves foncières destinées à accueillir ces futurs écolodges de luxe, éco-resorts et hôtels-clubs ont été sécurisées.  

Pour accompagner cette dynamique, les efforts se poursuivent également sur le front du climat des affaires. Le Président a réaffirmé sa volonté d’attirer de « vrais investisseurs connus et reconnus dans le monde entier », tout en marquant une ligne rouge contre les spéculateurs. « Nous ne voulons plus de spéculateurs. Il est temps d’agir avec sérieux », a-t-il martelé.

Urgence

Forte de ses 5 000 kilomètres de côtes, Madagascar ambitionne de devenir un véritable pont stratégique entre l’Afrique, l’Asie, le Moyen-Orient et l’ensemble de la région océan Indien. Les nouvelles dessertes aériennes en provenance des Emirats arabes unis sont déjà effectives, tandis que d'autres connexions sont en préparation depuis la Chine, l’Inde, l’Allemagne ou encore Israël. Cette ouverture justifie l’urgence de développer l’infrastructure hôtelière pour répondre à une demande touristique en croissance.

Placée sous le thème « Vers un tourisme plus durable », cette édition de l’ITM est également marquée par l’organisation conjointe du salon International de l’artisanat de Madagascar (IHM). Deux millions de Malgaches vivent de l’artisanat, avec 164 métiers recensés et 14 filières structurées. Une force vive que le Gouvernement entend valoriser pleinement. A ce titre, un village artisanal d’envergure sera inauguré dans les semaines à venir à proximité de l’aéroport international, destiné à regrouper les artisans et à offrir une vitrine permanente du savoir-faire malgache.

Le Royaume du Maroc, invité d’honneur cette année, a été chaleureusement accueilli, tout comme les représentants des îles Vanille et le ministre du Tourisme de Maurice. « Nous transformons notre vision en actions, nos actions en projets et nos projets en réalité », a affirmé Andry Rajoelina, dans son discours. Reste désormais à suivre la mise en œuvre effective de ces projets pour juger de la portée réelle de cette stratégie touristique.

 

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La Une

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Editorial

  • Quelle marge de manœuvre ?
    Dans sept jours francs à compter de ce jour se tiendra le second round de la négociation relative au sort réservé des cinq îles Eparses : Juan de Nova, Europa ou Ampela, les Glorieuses ou Sambatra, Bassas da India ou Bedimaky et Tromlin ou Loza. La première phase du dialogue se tenait en 2019 à Antananarivo. D’aucuns n’ignorent que la réunion se terminait en queue de poisson. Chacun campe sur sa position.

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