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La tempête avant le calme. L'élection des nouveaux membres du Conseil d’administration au sein de l’Office malagasy du droit d’auteur (OMDA) qui s'est tenue hier au Palais des Sports, Mahamasina, s'est déroulée avec succès malgré les tensions et le désordre qui l'ont précédée. Comme prévu, l'Assemblée générale aurait dû commencer à dix heures du matin. Cependant, en raison des agitations de quelques artistes, le début de la cérémonie a dû être retardé de deux heures. Bien avant même que l'organisation de l'élection ait commencé, quelques artistes dont Jaojoby et Samoëla qui n'approuvaient pas la tenue de cette AG ont commencé à élever la voix. Mais après quelques heures de discussion et de concertation, ils ont finalement trouvé un terrain d'entente avec leurs collègues et ont accepté de procéder à l’élection.
A l’issue des suffrages, huit nouveaux personnels ont été élus pour prendre les rênes du Conseil d’Administration. On peut citer Hobiana Razanajatovo (catégorie littéraire), Martial Razafindrakoto (audiovisuel), Arsène Randriamanatena alias Arikaomisa Randria  (art dramatique). Par contre, ils sont trois à être nommés au Conseil dans la catégorie « musique ». Il s’agit de Tonton Pa, Jaojoby et Zoky Vonjy. Par ailleurs, la chanteuse Meizah a été nommée représentante des jeunes artistes. Il faut noter que plusieurs artistes, toutes catégories confondues, sont venus en masse pour assister à cette Assemblée. Ces nouveaux membres du Conseil d’administration projettent de changer le cours de l’histoire au sein de l’OMDA. Ils devront se réunir dans les prochains jours pour élire un nouveau président du Conseil d’administration. Lors de l’AG, ces artistes ont suggéré au Président de la République de nommer un directeur pour gérer l'OMDA, même si ce n'est qu'un DG par intérim afin de pouvoir débloquer l’argent des artistes.
Si.R


Le tronçon sis au PK64 de la RN5 à Andranotsara, Commune d’Ampasimbe Onibe, localité sise entre Mahambo et Vavatenina, a été le théâtre d’un accident mortel de taxi-brousse, vers 10h du matin, mardi dernier. Le véhicule, une Mercedes Sprinter de la coopérative Fenosoava y a fait une embardée, faisant ainsi un mort. Il s’agit d’un nourrisson, une fillette de quelques mois. L’accident a fait également 8 blessés graves dont la mère de la petite, parmi les passagers. La dame serait dans un état critique. Comme les 7 autres victimes, elle a  été évacuée d’urgence à Toamasina. D’après une source sur place, la plupart des personnes blessées seraient en état d’urgence absolue. Quant au chauffeur, il est indemne. « Le concerné s’était rendu de son propre chef à la Gendarmerie », rapporte une source locale.
De sources concordantes, le conducteur aurait forcé un peu trop l’allure lorsque l’inattendu s’est produit. Car à un moment donné, il a dû éviter une crevasse. Déstabilisé par cette manoeuvre intempestive et trop risquée, le minibus a fait une embardée avant de partir brutalement en quelques tonneaux. Ce sont les éléments de la brigade de Gendarmerie de Foulpointe qui sont intervenus en premier sur le lieu du drame. Ils ont dû organiser les secours des victimes, et finalement leur évacuation à l’hôpital.
A part cela, ces gendarmes ont également démarré une enquête.
L’interrogatoire du chauffeur mis en cause, actuellement placé en garde à vue, permettra d’apporter davantage d’éléments de réponse pour comprendre la nature de l’accident. Des témoins rapportent que le conducteur aurait pris peur quant à un éventuel courroux de la population locale, et a préféré cette solution de s’en remettre aux Forces de l’ordre.
Certes, l’état de la route y est déplorable, du moins sur certains tronçons. Mais d’après une récolte des avis des usagers, certains chauffeurs de taxi-brousse desservant ce même axe auraient tendance à faire un excès de vitesse, souvent dans des conditions qui ne le permettraient guère.
F.R.

 




 



Le nombre de victimes de la forte tempête tropicale Cheneso dans le pays ne cesse d'augmenter. Selon le bilan provisoire du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) en date du 24 janvier à 16h 30, 7 personnes sont décédées dont un enfant d'un an et demi, lors de l'évacuation des habitants à Ambalamanasy II, Région de Sava et un élève de la classe de T3 de l'Ecole primaire publique (EPP) d’Ambodiketsa Sud, Brieville, Région de Betsiboka, suite à l'effondrement d'une maison. Son père a été sain et sauf. 14 personnes sont portées disparues dont une à Andriampamaky, Région d’Analamanga ainsi que le directeur de l'EPP d’Ambohibary, Région de Sofia.
Par ailleurs, 35.001 personnes sont sinistrées dont 183 à Alaotra-Mangoro, 71 à Analamanga, 12.650 à Analanjirofo, 478 à Betsiboka, 10.661 à Boeny, 745 à Melaky, 132 à Menabe, 5.214 à Sofia et 3.867 à Vatovavy. 14.413 d’entre elles sont actuellement accueillies au niveau de 55 sites d'hébergement répartis sur le territoire national.
Evidemment, les infrastructures routières sont également les plus touchées par le passage de cette tempête dont les RN 4 et 6. D’après le directeur général du BNGRC, le Général Elack Andriankaja, plusieurs routes et ponts sont coupés, mais certaines infrastructures sont déjà rétablies comme la RN2, la RN3 B, la RN 22.
« En attendant les grands travaux, il faut déployer tous les moyens pour rétablir la circulation au plus vite et notamment les transports des besoins urgents pour qu'il n'y ait plus aucun District délaissé ou isolé », a-t-il soutenu hier durant la présentation du bilan.
Pour Antananarivo, les quartiers bas sont les plus menacées à chaque passage d’une intempérie. Pour le moment, aucun danger ne plane dans la Capitale et ses agglomérations. Cependant, la vigilance est de mise. Le BNGRC est déjà prêt à intervenir en cas de besoin. Il suit de près l'évolution de la situation. En ce qui concerne les hautes villes, plusieurs quartiers sont déjà menacés, mais ceux qui ont reçu des drapeaux rouges courent un danger imminent.
« Il n'y a aucune pression ni recours à la force pour persuader les habitants à quitter leur domicile, mais chacun doit être responsable », poursuit le directeur général du BNGRC. Les chefs de Fokontany sont encouragés à alerter cette institution en cas de doute comme c’était le cas à Volosarika, dernièrement.
Anatra R.


L’ATR 5R-EJD de la compagnie aérienne nationale a dernièrement été foudroyé, lors de son atterrissage sur le tarmac de l’aéroport Roland-Garros. Ce qui a contraint la compagnie à réorganiser son planning des vols domestiques. En effet, c’est toute la compétitivité de Madagascar Airlines qui est mise en jeu autant sur le plan régional avec cet incident survenu à La Réunion. Les passagers du MD191 reliant La Réunion à Antananarivo ont embarqué sur Air Austral. Ainsi, ce sont les compagnies des îles voisines qui profitent de la défaillance passagère de Madagascar Airlines sans mentionner la réouverture imminente de la ligne Johannesburg-Antananarivo qui deviendra alors l’exclusivité de la compagnie sud-africaine si jamais l’ATR de Madagascar Airlines fait encore faux bond une énième fois.
Dans ce contexte, l’arrivée de l’Embraer E190-E2 est vivement attendue. La signature du contrat de partenariat entre la compagnie aérienne Madagascar Airlines et l'avionneur Embraer ainsi que la société Azorra pour la location d'un avion Embraer E190-E2 s'est tenue au Palais d'Etat d'Iavoloha au mois de décembre de l’année dernière. Une collaboration qui permettra le renforcement et la modernisation attendue de la flotte aérienne de Madagascar Airlines qui pourra alors enfin tenir tête à ses concurrentes directes dans la zone océan Indien. D’ailleurs, le Président de la République en personne s’est engagé fièrement dans ce projet de modernisation. « Je suis Malagasy, cette compagnie aérienne est malagasy, elle est un patrimoine de notre Nation et elle doit être notre fierté nationale. C’est pour toutes ces raisons que j’ai pris la décision et l’engagement de tout faire pour sauver notre compagnie aérienne nationale », a déclaré d'emblée le Président Andry Rajoelina. « La relance de notre compagnie aérienne nationale exige des changements »,  rajoutait-il à l’époque.
Gestion intègre
Une façon pour l’homme fort du pays d’encourager tous les responsables au niveau de tous les échelons et à travers leurs responsabilités respectives, à appliquer une politique de gestion basée sur une gouvernance intègre, pragmatique et performante. Ainsi à travers cet accord, Madagascar prouve qu’il se donne les moyens de concrétiser ses ambitions de devenir un pays attractif et une destination d’affaires et de tourisme dans l’océan Indien et en Afrique australe. En effet, le secteur aérien représente un fort levier de croissance en stimulant les secteurs pour Madagascar tels que le tourisme, l'industrie, le commerce et a plus large effet  et joue une part importante pour promouvoir les investissements à Madagascar. Pour rappel, Air Madagascar s’est retrouvée en défaut à cause d’une mauvaise gestion. Elle a croulé sous des dettes allant de 110 millions à 120 millions de dollars. Un changement de stratégie pour mettre un terme aux activités à perte s’est imposé. D’où l’impératif de l’acquisition de cet aéronef de nouvelle génération. A rappeler que L'E190 E2 a une capacité de 96 sièges dans une configuration de deux classes. Il a une autonomie approximative de 6 heures de vol, et peut potentiellement permettre de relier Antananarivo - Dubaï. Le nouvel Embraer E190-E2 assurera alors la liaison aérienne nationale entre Antananarivo et Nosy Be, Antsiranana, Taolagnaro, Toliara, ainsi que les vols vers La Réunion, l’île Maurice, les Comores, l’Ethiopie et Dubaï.
Hary Rakoto

 



Un nouveau pas de plus, en direction de l’effectivité du droit de vote pour la diaspora malagasy, a été franchi. Un atelier de finalisation de l’étude de faisabilité sur la mise en œuvre du droit de vote de la diaspora s’est tenu dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, selon un communiqué de département publié hier. A l’initiative du ministère des Affaires étrangères en collaboration avec l’International Centre for Migration policy development (ICMPD), depuis avril 2022, cette étude vise à préparer l’opérationnalisation du droit de vote de la diaspora malagasy. Elle détaille les objectifs, les résultats, les propositions et l’analyse comparative des coûts et avantages y afférents, selon le compte-rendu. L’atelier a vu la participation de la Présidence, de bureau du Premier ministre, du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, du ministère de la Justice, de la Commission électorale nationale indépendante, ainsi que de l’Union européenne qui finance le projet. D’après le département ministériel d’Anosy, d’autres consultations avec des acteurs comme la société civile, se suivront dans les prochains jours, les recommandations issues de cette étude seront soumises aux autorités étatiques.
Cet atelier fait suite à la déclaration du ministre de la Défense nationale et non moins ministre des Affaires étrangères malagasy par intérim de la semaine dernière. Devant la presse, le Général Richard Rakotonirina, se devait de rappeler que la participation de la diaspora aux élections est un engagement du Président de la République qu’il convient de réaliser « coûte que coûte ». Rappelons que le droit de vote pour la diaspora est une revendication ancienne.  Le Président de la République Andry Rajoelina a accédé à cette demande à son arrivée à Iavoloha pour permettre le vote à l’étranger. Il est question d’une représentation de la diaspora, non seulement, pour la présidentielle mais aussi pour les législatives. Un contre-la-montre est lancé au niveau des autorités. Le scrutin présidentiel est prévu en fin d’année. L’ambassadeur de la France, Arnaud Guillois, rappelait lors d’une conférence à la Résidence de France en début de semaine, qu’environ 100 000 ressortissants malagasy sont installés en  France, ce qui constitue le plus gros contingent malagasy à l’étranger.
L.A.


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La une du 24 décembre 2022


Pour sa première participation, Madagascar est en quarts de finale du CHAN 2022. Une soirée historique pour les Malagasy. Ce lundi, les Barea A’ ont validé leur ticket pour le prochain tour de la compétition en battant le Soudan sur le score sans appel de 3-0, au stade Chahid Hamlaoui à Constantine. C'est l’humiliation  qui se dessinait lors du choc de la journée du groupe C  à Constantine, hier soir, pour les Faucons de Jediane.
Ouverture du score par Tsiry sur une attaque placée suite à une passe décisive de Koloina dit « Ra-cool » à la 14ème. Ce dernier marque à son tour le deuxième but somptueux sur un très bon tir classé dans la lucarne soudanais à la 30ème minute. Une première mi-temps parfaite pour les Malagasy. Un incroyable scénario de Jean Yves sur une passe décisive pour Lalaina marque le troisième but à la 34ème. Grâce à ces trois points, les Barea A’ ont emboîté le pas à leurs aînés et écrit ainsi leur histoire encore une fois. Madagascar qui termine la phase de groupe avec 9 points devant le Ghana (6 points), trouvera le Mozambique en quarts de finale le samedi 28 janvier prochain à 22h.
Une force mentale décisive
Les hommes de Burhan Eldin Tia semblent complètement dépassés et ne savent pas quoi faire face aux Barea qui maîtrisaient totalement un match parfait. Le Soudan a subi une première mi-temps torride face à Madagascar. Chahutés par les Soudanais en seconde période, les Malagasy ont maintenant leur avantage jusqu’au bout du match.
Dans ce groupe composé par trois équipes, après le retrait du Maroc, deux équipes sont qualifiées. Le Ghana a déjà composté son billet pour les quarts de finale et trouvera le Sénégal. « C’est une équipe très forte. Il a des joueurs qui nous ont donné du fil à retordre dans le match à n’importe quel moment, en particulier leur numéro 10, très bon joueur dont nous nous méfions. Mais nous nous sommes bien préparés et, tout comme eux », a  fait savoir le sélectionneur malagasy.
Pour Rôrô, en plus de la préparation tactique et physique, la force mentale était le facteur décisif de la qualification pour les quarts de finale de la compétition.
Elias Fanomezantsoa




Un avion Piper PA28 de la compagnie privée Aéromarine,  immatriculé 5R AAR a fait un crash dans une zone de pinèdes, située entre le Fokontany d’Andasibe Bemasoandro et celui de Sahanindingana, dans l’Ouest de la Commune rurale d’ Andilanatoby, District d’Ambatondrazaka, vers 8h40 hier matin. Le monomoteur a décollé de l’aéroport d’Ivato pour mettre le cap sur Mananara, selon l’information. Le pilote, un homme de 25 ans, répondant au nom de Landry Razanajafy n’a pas survécu à cet accident dont la cause n’a pas été encore élucidée. Son corps déchiqueté sinon démembré a été ramassé près de l’appareil qui n’était plus qu’un amas de ferraille, ce qui témoigne la violence du choc. Il était le seul aux commandes au moment du drame.
Comme nous l’avons annoncé plus haut, le pilote a navigué seul. On ignore donc si le crash relève d’une erreur humaine sinon d’un problème mécanique sur l’avion. L’unique élément qui a filtré de ce drame, c’est que c’est la première fois que Landry a volé ainsi sans co-équipier. Et qu’il aurait eu un dernier contact avec l’Asecna, vers 7h30 du matin, soit une heure après le décollage.
A l’endroit du crash, des éléments des Forces de l’ordre y ont été dépêchés pour constater de visu les dégâts et aussi faire une éventuelle évacuation d’urgence si c’est nécessaire. On a assisté également à une mobilisation du Fokonolona mais également les responsables du quartier d’Andilanatoby.
Pour l’heure, la nature du vol n’a pas été communiqué, et que le ministère des Transports serait encore sur le point de réunir les éléments de l’enquête pour tenter d’éclairer le drame.
Il s’agit du premier accident d’avion survenu au cours de ces dernières années. En 2020, un autre petit avion a crashé en septembre, dans la ville d’Antsirabe. Les deux pilotes dont l’un, une femme, ont été blessés. Mais en 2018, le crash à Antanimeva-Ampangabe d’un avion bimoteur de la compagnie Madagascar Trans Air (MTA), a été le plus meurtrier : les 5 personnes qui étaient à bord de l’appareil ont perdu la vie.
Franck R.


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D’acier trempé !

Le navire battant pavillon « Madagasikara » navigue, en haute mer, sur des eaux particulièrement troubles. De violentes vagues frappent. Le capitaine, commandant de bord, d’un mental de fer voire d’un moral d’acier trempé ne bronche point. Il reste calme, garde un silence olympien tout en travaillant d’arrache-pied. En tout cas, il ne perd jamais le Nord. Le bâtiment continue son bonhomme de chemin pour rejoindre le cap visé.
Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, se confronte à des épreuves difficiles. A un certain moment, le navire tangue et a été même en proie à la menace d’un naufrage mais le Capitaine toujours d’un moral d’acier trempé a réussi prendre l’équilibre en le stabilisant.
L’année 2022 se termine par un séisme politique déclenchant un tsunami tandis que celle de 2023 commence par une déflagration dont les ondes de choc se font sentir, ébranlent certaines sensibilités et  créent des remous au sein de la société, de la classe politique.
La motion de censure en début décembre dernier, étouffée dans l’œuf, avait risqué de chavirer le régime. Elle a failli coûter la vie à tout l’ensemble de projets en cours pour les intérêts de toute une Nation. Une partie non négligeable de la majorité fut conquise à l’aventure sans issue de remettre en cause la pertinence du Gouvernement Ntsay et voulait le censurer. La tentative a échoué autrement  elle aurait mis en péril l’avenir du régime Orange, en premier lieu le numéro un du pays. Le Premier ministre Ntsay l’avait bien souligné que la motion de décembre visait la personne même du Chef de l’Etat. Il a fallu que Rajoelina d’une main de fer tape sur la table et remette les pendules à l’heure pour que tout revienne à la normale « à la maison ». N’empêche que certaines têtes et surtout des éléments acquis aux idées subversives de l’Opposition n’en démordent pas.
Des vagues de rumeurs tentèrent de déstabiliser les esprits. En fait, elles visaient essentiellement le fondement du régime en place. Ces histoires de planche à billets ou de la grande difficulté de la Caisse de l’Etat à honorer ses engagements dont les salaires des agents de l’Etat. Accusée d’être vide, elle aurait été prise en soins intensifs afin qu’elle se relève. Des bruits fantaisistes, dénués de tout fondement, jetaient sur la place publique de manière à créer le doute sur la crédibilité de Rajoelina à gérer les affaires nationales. L’objectif voulu consiste à secouer la personne du locataire d’Iavoloha et de faire en sorte que l’opinion remette en cause sa compétence en tant que tel. Mais, il reste de marbre et continue comme si de rien n’était dans la direction des affaires du pays.
La triste célèbre « homélie » d’Antsonjombe, déballée sur la place publique, en plein grand culte, n’en finit pas de susciter les intérêts  des observateurs. L’Opposition se frotte les mains. Le sourire moqueur d’un certain Ravalomanana en dit long. Le Président de la République, la principale cible, joue la carte de la discrétion. Il mise sur l’option silence et contrôle en hauteur la situation. D’un moral de fer sinon d’acier trempé, Rajoelina ne se laisse pas perturber. Il tient fermement la barre tel un capitaine de navire bien expérimenté sinon aguerri face à la turbulence des vagues.
Ndrianaivo

New Energy Africa, Green Yellow, Guarant Co, African Guarantee Fund et Société Générale ont conclu un financement de 47,1 milliards MGA pour soutenir l’extension de la plus grande centrale solaire de Madagascar et celle de l’océan Indien. Pour rappel, New Energy Africa (NEA) est une entreprise du groupe AXIAN spécialisée dans le secteur des énergies renouvelables et hybrides en Afrique. Green Yellow est leader de la production solaire photovoltaïque dans l’océan Indien avec plus de 100 MWc de puissance installée. Guarant Co est une branche du « Private Infrastructure Development Group » (PIDG). Toutes ces entreprises, associées à African Guarantee Fund (AGF) et Société Générale, ont remis une ligne de crédit à la centrale solaire de NEA Ambatolampy. Celle-ci sera couverte par une garantie financière et aura une durée de neuf ans, redevable à un syndicat de banques locales et régionales.
Cette facilité de crédit permet à NEA Ambatolampy de réaliser une extension de 20 MW de production et l’installation d’un système de batteries de secours de 5 MW. Société Générale a agi en tant que bailleur de fonds principal. Guarant Co et AGF ont fourni des garanties respectives de 23,6 milliards MGA et 9,4 milliards MGA. Il s’agit de la deuxième opération en faveur de la centrale solaire photovoltaïque possédant une capacité initiale de 20 MW que Société Générale, Guarant Co et AGF avaient aidé à refinancer en 2020. « La conclusion de cette transaction réaffirme l’engagement de nos partenaires financiers et leur confiance en Green Yellow et son "business model". Cette nouvelle réalisation renforce notre présence dans l’océan Indien, où nous étions déjà leader dans la production d’énergie solaire photovoltaïque », explique Pierre Marouby, DG de Green Yellow océan Indien.
Haute capacité
Désormais, le groupe AXIAN et Green Yellow exploitent la station NEA Ambatolampy avec une capacité de 40 MW et un système de batteries de 5 MWh qui en fait la plus grande centrale solaire de l’océan Indien. Ce projet va améliorer l’accès à l’électricité d’environ 285.000 personnes en phase avec l’Objectif 7 des Nations unies et réduire les émissions de CO2 de près de 34.000 tonnes, adressant ainsi l’Objectif 13 des Nations unies. Uniquement 15 % de la population à Madagascar ont aujourd’hui accès à l’électricité avec une grande disparité entre le milieu urbain (79 %) et rural (8 %).
Pour rappel, lors de la première opération en octobre 2020, Guarant Co et l’AGF avaient fourni des garanties respectives de 36,9 milliards MGA (9,3 millions USD) et 14,8 milliards MGA (environ 3,8 millions USD) pour le refinancement de NEA Ambatolampy qui, à l’époque, produisait 20 MW et était déjà la plus grande centrale solaire de Madagascar. La nouvelle extension de 20MW / 5MW de batteries prouve la réplicabilité de ce type de projets et la viabilité des financements en devises locales pour des centrales solaires à Madagascar. Guarant Co a participé de façon active à la finalisation de cette transaction à travers ses stratégies de gestion des risques et d’optimisation permettant de réduire le coût du capital emprunté. Ceci a permis la mise à disposition de capitaux locaux supplémentaires via la Société Générale Madagasikara et BNI Madagascar.
Hary Rakoto




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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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