Qui dit que le train reste bloqué à quai ? Négatif ! Il n’a jamais été question qu’il soit coincé dans une gare quelconque. Le train à grande vitesse, le TGV, roule toujours. Au figuré tout comme au propre, le Tanora MalaGasy Vanona (ou Vonona), le TGV, vit bien au féminin et au masculin en sa qualité de locomotive du régime Orange.
Mettre en relation les agents économiques détenant un excédent de capitaux et ceux qui ont des besoins de financement. C’est à partir de cette description sommaire que se tient présentement la première série de table ronde sur le développement des marchés des capitaux à Madagascar qui a débuté aujourd’hui à Alarobia en présence du ministre de l’Economie et des Finances (MEF), du gouverneur de la Banque centrale de Madagascar (BFM), du représentant résident de l’IFC (Société financière internationale), ainsi que du représentant résident du FMI (Fonds monétaire international).
Anisha est devenue une autre personne depuis qu’elle a remporté la finale de la « Star Academy 2022 ». Une finale qui a été disputée entre deux grandes voix. Mais c’est la candidate malagasy qui a touché le cœur de nombreux téléspectateurs français et a convaincu les diasporas malagasy à voter pour elle grâce à la chanson « Hallelujah » de Léonard Cohen, un morceau qu’elle a interprété avec brillance et émotion. Aussi, le résultat annoncé par l’animateur Nikos Aliagas était sans appel : 57 % des suffrages pour Anisha, 43 % pour Enola - sa concurrente.
Un scandale peut en cacher un autre. Cette expression résume ce qui se passe au sein de la JIRAMA. Alors que plusieurs affaires sombres au sein de la JIRAMA viennent de passer au niveau du Parquet du Pôle anti-corruption, notamment celle des primes exceptionnelles exorbitantes, un autre scandale vient éclabousser cette société.
Il y a trois semaines de cela, un homme d'une soixantaine d'années, propriétaire d'un cash point à Ampitatafika, avait été attaqué par des bandits au moment où la victime et sa fille de 39 ans allaient rentrer. L'agression a coûté la vie au sexagénaire qui a reçu un coup de couteau. Depuis, la Gendarmerie a ouvert une enquête et cela a abouti à l'arrestation d'un suspect dans l'affaire, deux jours après les faits. La poursuite de l'enquête a révélé que l'assassinat aurait été commandité par le propre fils de la victime. « Le suspect a refilé un renseignement à propos de son père et de sa sœur, ainsi que la somme censée être trouvée sur elle ».
Encore plus ambitieuse, l’Association Pachamama, la mère du club RCTS (Rugby Club de Soavimasoandro), sise à Imamba Soavimasoandro, sera dotée d'un complexe sportif. Cette nouvelle a été officialisée par le président du club Avotra Andrianarisoa lors de l'habituelle journée des partenaires à Soavimasoandro, chaque mois de novembre.
Cette année, la cérémonie a été honorée par l'ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois et la vingtaine de partenaires de l’association notamment les Français résidents à Madagascar. Aujourd’hui, RCTS est composé de 410 membres de 5 à 17 ans et de la catégorie senior hommes et dames. Ils sont 350 assidus à l’entraînement et aux activités éducatives organisées par le club à l’école de rugby et plus de 180 dans le club. Ces membres sont encadrés par 15 éducateurs bénévoles.
Par ailleurs, les membres sont issus de tous les quartiers de la Capitale, d’Ambohidratrimo à Tanjombato, aux alentours de Soavimasoandro, Ilafy Ambohitrarahaba ainsi qu’Ivandry et Ankorondrano.
« Nos membres sont nourris dans notre centre deux fois par semaine. Et ce sont nos partenaires qui nous aident financièrement et matériellement. Notre budget de fonctionnement tourne autour de 40 millions d’ariary tous les ans. Notre dépense hebdomadaire est de 400 000 ariary. Outre la cantine, nos membres bénéficient également de suivi éducatif grâce à nos bibliothèques, qui leur permettent de se cultiver, et celui sanitaire gratuitement », précise Mamison Ratsima, trésorier de l’Association.
Les dirigeants ne font pas de stigmatisation au recrutement des nouveaux membres. Actuellement, le centre en compte 80.
« Cette année, nous allons construire un complexe sportif. Un terrain mixte de basketball, volley-ball et handball sera bâti à côté de celui de rugby. Cela aidera les éducateurs à orienter les enfants vers d’autres disciplines en cas d’inondation de notre terrain de rugby notamment en cette saison de pluies», explique Daniel, le manager general de l’Association. En ce qui concerne le dispensaire, l’Association attend toujours son titre foncier pour pouvoir commencer la construction.
RCTS veut encore remplir son armoire de trophées. Cette année, les dames ont été sacrées championnes de Madagascar D2 et les hommes champions de la section Andrefan’Iarivo et champions de Madagascar D1. Une grande première depuis 1999. En effet, à l’époque, RCTS portait encore le nom de Akon’i Soavimasoandro Tanora Firaisan-kina avant de changer de nom en 2000. RCTS va célébrer ainsi son 25ème anniversaire en 2025.
Elias Fanomezantsoa
La culture urbaine, plus précisément le genre musical populaire « hip-hop » a connu son apothéose dimanche dernier. Une cérémonie au cours de laquelle plusieurs acteurs de la danse ont reçu des médailles d’honneur et de mérite. En effet, l’Arena Ivandry a été le lieu de rassemblement de tous les adeptes de la culture urbaine lors l'événement « African Championship Breaking ». Il s’agissait d’une compétition de danse « hip-hop » avec la participation de 11 pays d'Afrique et de l'océan Indien. Durant ce concours, bon nombre de jeunes danseurs malagasy ont représenté la Grande île. Ils ont montré leurs compétences.
La compétition a été répartie en quatre catégories bien distinctes. Dans la foulée, les représentants de Madagascar ont raflé les trois premières places dans les catégories B-Girl, B-Kid et Crew. Nicki a gagné la première place, suivie de Saphyrah et de Nomena dans la catégorie B-Girl. Dans la catégorie B-Kid, ce sont Erica, Njara et Trykking qui ont pris le podium d’assaut. En danse de groupe ou Crew, Moustik Crew et Baobab Crew ont dominé la compétition. Par contre, le Sénégalais EM a pris le premier trophée du concours B-Boy, s’ensuivent les deux Réunionnais Energy et Noahm.
A souligner que la manifestation était placée sous l'égide du ministère de la Communication et Culture. Aussi, à l'issue de cet événement, le grade de Chevalier de l'Ordre des arts, des Lettres et de la Culture a été décerné à sept danseurs et chorégraphes hip-hop. Neuf autres danseurs ont également reçu le grade d’Officier de l'Ordre des Arts, des Lettres et de la Culture et trois autres ont été intronisés au grade de Commandeur de l'Ordre des Arts, des Lettres et de la Culture, à savoir Angeluc Rehava, Herilantoniaina Ratsimbazafy et Haingomalala Ratsimbazafy.
Hip-hop
Aujourd’hui, la danse « hip-hop » qui fait partie de la culture urbaine est très appréciée par le public, surtout les jeunes. Par ailleurs, ce genre de musique populaire est pratiqué à Madagascar depuis 39 ans. Il s’agit d’une culture qui essaie toujours de prendre sa place et de réunir le monde de la danse, rendre hommage à la danse, célébrer son universalité en franchissant toutes les barrières politiques, culturelles et ethniques, rassembler l’humanité toute entière en amitié et paix autour de la danse qui est un langage universel. « La culture est un secteur qui contribue énormément au développement d’un pays. C'est pourquoi nous nous sommes fixé des visions et des objectifs à long terme, en privilégiant davantage les jeunes ayant du talent », a déclaré la ministre de la Culture et de la Communication, Lalatiana Andriatongarivo lors de la cérémonie.
Sitraka Rakotobe
Un opérateur dans la filière « vanille », domicilié à Ambondrona, situé dans le cœur de la ville d'Antalaha, a été victime de vol associé à une attaque avec des armes à feu. Cela est survenu vers 1 heure, tôt le matin du 28 novembre dernier. Selon la victime, quatre individus armés de fusils de chasse sont venus chez lui pour tirer aussitôt deux coups de feu sur le mur et la porte principale. Par la suite, ils ont fait une intrusion dans la maison et ont dérobé une somme de 10.000.000 d’ariary, 90 kg de vanille préparée, une télévision à écran plat 32 pouces et un téléphone portable de marque Samsung. Malgré cela, aucune perte de vie humaine n'a été déplorée. En revanche, deux locataires furent brutalisés. Les victimes, deux hommes âgés de 44 ans et de 50 ans, ont reçu des coups assenés à l'aide d’un gourdin.
Sitôt informés, des éléments dirigés par le commandant de compagnie se sont dépêchés sur les lieux pour la constatation d’usage et mener l'investigation. Mesure prise : une réquisition téléphonique a été établie. Parallèlement à cela, l'EPJ de la compagnie de gendarmerie d'Antalaha, poursuit l'enquête. Par ailleurs, une sensibilisation de la population locale a été effectuée pour relancer l'alerte à temps, au cas où une attaque de ce genre se reproduit. Enfin, le commandant de compagnie d'Antalaha a ordonné d'intensifier la patrouille de nuit afin de retrouver les malfrats par tous les moyens.
F.R.
La saga perturbante de la JIRAMA aura-t-elle un dénouement un beau jour ? Il n’y a pas un jour sans qu’on parle, qu’on subisse les vicissitudes de la Compagnie nationale de l’eau et de l’électricité, la JIRO sy RANO MALAGASY (JIRAMA). Des promesses aux engagements non tenus, les usagers n’en supportent plus. Les agacements et les dépits atteignent le ras-le-bol.
Les maudits délestages ne datent pas d’hier. Les coupures intempestives d’électricité existaient avant la Quatrième République. Pour Antananarivo et périphéries, elles firent apparition durant le régime de Ravalomanana Marc de 2002 à 2009. L’ancien patron de l’empire du lait voulait apporter des solutions radicales dont entre autres la privatisation pour redresser la Compagnie. Une « solution » qui butait au refus catégorique de l’intersyndicale du personnel. Ayant échoué, Ravalo actait le plan B à savoir nommer un technicien étranger supposé expert en la matière, un Allemand, au poste de Directeur général. En six mois, la JIRAMA se dégrade encore plus. Au fait, elle descend aux enfers. Un expatrié payé très cher, en devises, crevait la moribonde caisse de la Compagnie.
Durant la Transition, les dirigeants ont hérité d’une Société d’eau et d’électricité dans un état critique sinon comateux. Rajoelina et son équipe tentèrent le tout pour le tout afin de ranimer le « malade admis en soins intensifs » mais le cas reste stationnaire. Sous sérum, le pronostic vital étant déclaré, les « médecins » tentent l’impossible.
En janvier 2014, le Président de la République Rajaonarimampianina, fraîchement investi à Mahamasina, promettait qu’il supprimera en trois mois les délestages. Une promesse et un engagement déclenchant un tonnerre d’applaudissements qui avaient fait vibrer tout le Stade Municipal. Mais jusqu’à la fin de son mandat fin 2018, les ennuis de la JIRAMA n’ont jamais été dissipés. Au contraire, ils redoublent de tensions. Ce qui explique, en partie, son échec aux élections de 2018 lui barrant la route pour un second mandat.
En janvier 2019, le Président de la République Rajoelina nouvellement investi, évitait de promettre ou de s’engager à une échéance précise pour résoudre les délestages de la JIRAMA. A l’approche de la dernière année de son mandat, Rajoelina se trouve encore en plein chantier de redressement. Il y aura encore du chemin à parcourir. Les pauvres abonnés souffrent et vivent dans la tourmente.
Entre temps, la direction d’une part, le Conseil d’administration soutenu par le ministère de tutelle, de l’autre et en troisième position les deux tendances au sein de l’intersyndicale, tout ce beau monde passe le clair de leur temps à se chamailler, à se rendre la balle. Une vulgaire « passe à dix » qui, en fait, assombrit et ternit encore davantage l’image de la JIRAMA.
S’il faudrait faire table rase, une solution radicale, au niveau de la direction, CA y compris, il faut oser y passer de telle manière que cette entité de production d’électricité et d’eau puisse entamer un nouveau départ. Le curetage devra toucher aussi le ministère ! On ne discrédite ni minimise les efforts entrepris tels les évaluations seulement, il est temps de résoudre sans complaisance le problème.
A quand donc la fin sinon le dénouement de cette crise minant la Compagnie nationale et qui, parallèlement, sape le moral de la troupe.