Bryan Ratsivahiny faisait ses débuts en sport automobile « Run » cette année avec quatre manches du championnat de Madagascar au programme. Avec deux victoires (1ère et 3è manches) et quatre podiums (2nd lors des 2è et 4è manches), le bilan est plus que positif pour le jeune pilote malagasy qui n’a seulement que 14 ans.
Les armes ont retenti. Sur l'asphalte mouillé par la pluie, les corps sans vie de deux inconnus gisaient dans une mare de sang. Ces cadavres sont ceux de bandits qui ont attaqué une motocycliste qui passait à l'endroit. Les faits sont survenus en plein orage mercredi soir dernier, près du Madinox, à Ankasina 67 Ha. Tout a démarré par un renseignement ayant atterri à la Police sur le funeste projet de quatre bandits munis d'objets tranchant pour perpétrer une agression. Leur cible : une jeune femme qui allait regagner son domicile en scooter.
Le mois de décembre est là, emmenant avec lui la terreur de tout automobiliste : les embouteillages monstrueux. En effet, à l'approche des fêtes de fin d'année, les Tananariviens sortent en masse pour faire leurs emplettes et ceux des provinces en profitent aussi pour rejoindre la Capitale. Par conséquent, les bouchons vont encore s'intensifier.
En matière d’environnement, le bilan actuel pour la Grande île n’est pas rose. En effet, depuis le retour de l’indépendance en 1960, la situation environnementale à Madagascar n’a cessé de s’empirer. Les pratiques destructrices de la population et l’inconscience ont été aussi amplifiées par le changement climatique au niveau global. Ces deux facteurs, internes et externes, font qu’en matière de lutte, il reste encore tant de nouveaux défis à relever chaque année.
De l’impudence ! Du pillage ! Du saccage ! Du hold-up ! Du cynisme ! Etc. Existe-t-il un terme exact pour énoncer les délits commis par l’équipe de la direction de la JIRAMA ? Comment ose-t-on agir de cette manière à l’encontre d’une unité de production au bord de la faillite si ce n’est pas déjà le cas ? Tout comme un malfrat qui ose violer une femme à l’état comateux ! Mais quelle effronterie !
Défaillants. « Les hauts responsables de la JIRAMA qui sont passés par la case Pôle anti- corruption ne devraient plus être opérationnels à 100% » a confié Andry Ramaroson, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, hier dans la localité de Farahantsana, en marge de l’inauguration du barrage hydroélectrique homonyme. Pour rappel, une trentaine de directeurs et hauts cadres de la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité ont été entraînés dans l’engrenage des affaires de corruption récemment.
Une bonne nouvelle pour les usagers du réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Le régime a lancé le défi de doubler la production d’électricité à Madagascar en ayant recours aux énergies renouvelables. Un défi qui s’aligne avec le « Velirano » numéro deux du Président Andry Rajoelina visant à offrir une électricité pour tous et à moindre coût. En vue d’une concrétisation de cette vision ambitieuse, le Chef de l’Etat a inauguré hier la centrale hydroélectrique de Farahantsana, du côté de Mahitsy. Une centrale sur laquelle repose tous les espoirs de la population de voir enfin la lumière revenir dans les foyers et ce de manière permanente, sans la moindre coupure.
C'est une mesure qui ne passe pas forcément bien auprès des habitants d'Antananarivo. La Mairie de la Capitale a décidé une hausse de l'impôt foncier sur la propriété bâtie (IFPB). Naina Andriantsitohaina, maire d’Antananarivo, a défendu cette décision assez impopulaire lors d'une émission spéciale diffusée sur plusieurs chaînes de télévision privée de la Capitale. L’édile de la Capitale évoque une défaillance manifeste dans la communication autour de cet impôt, expliquant que l’augmentation des impôts s’accompagne de mesures d’abattement fiscal octroyées au moment du versement.
Come-back. Cela fait cinq ans que les fans ne l’ont plus vu sur la scène de la Grande île. Sur les réseaux sociaux, les fans l’attendaient et rêvaient de le revoir. Aussi, le groupe sera en concert le dimanche 11 décembre 2022 à 15h au CCESCA Antanimena. Si au début, ce groupe était connu sous l’appellation d’Alalà, cette fois-ci, il est de retour et ce, sous un nouveau nom : « Babai Lugu ». Un nom de scène adopté récemment par son leader Mandratohery « Goul » Andriamihanta. Composé dans son ensemble de six membres, il se présentera encore sous forme réduite ou en quartet. Intitulé « Miray Marotady », ce concert- événement sera des retrouvailles dans un voyage musical hors du temps avec les fans mais également de montrer que le groupe n’a l’intention de lâcher prise. Ce groupe, excellant avec le son afro-folk poétique accompagné par un univers afro-folk-groove métissé avec une sensibilité roots marquée, s’est fait connaître grâce aux titres tels que « Andro marary », « Ny Hakamoako » ou encore « Tsodrano » - pour ne citer que cela - qui figurent tous sur l’album « Masaka ». En outre, c’est certainement autour de la vidéo de la chanson « Vero », publiée sur la chaîne Youtube du groupe que l’engouement s’est le plus fait ressentir auprès des internautes. Rappelons que c’était le 21 août 2017 que Mandratohery « Goul » Andriamihanta aka Babai Lugu s’est présenté pour la première fois en concert à Madagascar sur la scène de la Teinturerie où il fait salle comble.
Griffe
Durant ce premier passage, l’artiste était loin d’imaginer que le public allait chanter avec lui, en chœur, presque tout le long du concert. Après cet exploit, en réponse à une demande grandissante de ses fans, le groupe Alalà est revenu au pays pour une série de concerts le long de la RN7 en décembre 2017. En trio, ils débutent leur périple sur la scène de Vakok’Arts à Toliara et finissent à l’Alliance Française à Antananarivo où ils font encore salle comble. Les chansons de Babai Lugu relèvent d’une écriture imagée, libre et poétique. Porteuses de messages d’humanité et de vie, elles scrutent la mémoire et l’instant, en quête de ce qui peut résonner d’intime et d’universel. Babai Lugu prépare actuellement la sortie d’un nouvel album. Il présente notamment le travail entrepris dans le cadre de la nouvelle formation et avec un invité, Belongo, artiste du Sud-Ouest de Madagascar et enfant spirituel de Régis Gizavo. A cet unique rendez-vous intitulé « Miray Marotady », quelques artistes invités partageront la scène avec le quartet, à savoir Marco Klarck, Jenny Raharivola The Family et Fifih. Comme son intitulé, « Marotady » fait également référence aux cordes dans sa multiplicité de sens qui se réfère à la voix, la sensibilité, la vibration ou encore le lien. Bref, « Miray Marotady » est aussi porteur d’un message d’unité et de diversité. Pour les fans et curieux de voir le groupe en œuvre, les tickets d’entrée sont disponibles sur la plateforme Ticketplace et dans les boutiques Mass’in de la Capitale.
Sitraka Rakotobe