Mutualisation des expériences autour des thèmes fédérateurs sur les enjeux actuels de la formation professionnelle. C’est en ce sens que le Fonds malgache de formation professionnelle (FMFP), en tant que membre actif du Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle (RAFPRO), accueille présentement la rencontre « Top Management 2022 » au Carlton, Anosy jusqu’à demain. Il s’agit d’un événement international qui regroupe les dirigeants des Institutions partenaires du réseau en Afrique. L’objectif de cette rencontre est de rechercher de nouveaux axes d’amélioration dans le secteur de la formation professionnelle, étant donné que le capital humain est une valeur clé pour la compétitivité d’une entreprise.
Dans un contexte où, d’ici quelques années, l’employabilité du capital humain sera un enjeu international, le maintien, le développement et l’acquisition de nouvelles compétences par des échanges de pratiques seront décisifs. Cette rencontre animée par le cabinet « Etude & Actions » est par définition le canal privilégié offert aux dirigeants des fonds et institutions de financement de la formation professionnelle en Afrique subsaharienne pour se ressourcer et mutualiser leur expérience avec leurs collègues du continent européen.
Par ailleurs, en ce qui concerne la problématique de l’employabilité, Rabearivelo Noelison, président du Conseil d’administration du FMFP a tenu à préciser « l’importance capitale du renforcement de capacité dans les secteurs spécialisés, à l’image d’une société d’envergure internationale œuvrant dans le secteur maritime et qui doit encore aller chercher de la main- d’œuvre spécialisée ailleurs qu’à Madagascar. Malgré un taux de chômage important, ce n’est pas normal que des situations où l’on doit encore importer de la main-d’œuvre puissent se produire. Une des raisons pour laquelle nous allons nous concerter durant ces trois jours pour trouver des solutions efficientes ».
Problématique de financement
Ces trois jours d’échange et de partage sont ainsi organisés à l’intention des élites issus des institutions de financement de la formation professionnelle en Afrique subsaharienne, mais également à tous les acteurs de la formation professionnelle qui traitent en profondeur des thèmes fédérateurs et transversaux sur les fondamentaux du management stratégique des organisations. Ainsi, le temps que durera cette rencontre, ces élites auront à se focaliser sur des thématiques d’envergure, à l’instar de « l’évolution personnelle au service du développement professionnel et l’impact sur la formation professionnelle » (FORPRO), « les actualités sur le financement de la formation professionnelle », ou encore « la transition numérique du système de formation professionnelle continue ». Au sujet des problématiques liées à la recherche de financement, N'dri Phillipe, secrétaire général du RAFPRO de souligner que « l’idée, c’est de diversifier les ressources des fonds. En ce moment, nous fonctionnons en grande partie sur la base des financements des entreprises. Mais les besoins sont énormes, les entreprises en attendent beaucoup de nous et nous devons retourner ces cotisations à travers le financement des formations. Par ailleurs, il y a aussi le secteur informel qui est un point important de l’économie pour lequel il faut tout de même libérer des fonds afin qu’il se structure, se formalise et contribue à son tour au développement économique ».
Hary Rakoto
Le service de la météo l’a annoncé, cette semaine sera encore marquée par beaucoup d’orages sur les parties centrale et sud-ouest de Madagascar. Une partie du District de Betioky Atsimo, principalement, est actuellement la proie d’une pluie diluvienne et ce, pour le grand bonheur de la population.
« On l’a espéré, et voici que nos prières ont été exaucées. Les cultures peuvent ainsi avoir beaucoup de rendement cette année », explique le chef d’un village situé le long de la RN°10 au niveau de la commune rurale d’Ejeda.
En effet, un large front situé dans le sud du canal de Mozambique affecte le temps global de la Grande île. C’est ce front qui favorise la formation des orages. Il faut aussi faire attention aux foudres qui peuvent mettre en danger la vie des personnes. Sur la partie Est et celle Sud-est, malgré un temps légèrement dégagé le matin, des vents violents sont à prévoir.
A Betioky Atsimo, le kere sera peut-être évité avec l’abondance des précipitations de ces dernières semaines. La météo a confirmé la continuité de ces précipitations dans cette partie de l’île. Espérons que la grêle ne s’en mêle pas pour tout ravager.
Néanmoins, le point noir au tableau, c’est la dégradation de la RN°10. Déjà pas en bon état et fortement érodé par les vents, la pluie ne fait qu’achever le travail. Des crevasses et des effondrements sont rencontrés tout au long des voies. La route est devenue un véritable lit de rivière. Les usagers doivent donc redoubler de vigilance surtout ceux qui n’ont pas l’habitude de cette zone.
« La pluie cache les trous et les endroits dangereux, on a préféré attendre un peu que la pluie s’arrête avant de continuer notre chemin. La visibilité est très mauvaise, il vaut mieux arriver en retard qu’être en panne au milieu de nulle part. Il faut aussi penser à la sécurité des passagers », affirma un chauffeur lors de son arrivée au stationnement avec son Karandal tout boueux.
Nikki Razaf
Pour son dernier jour de déplacement à Manakara (Région Fitovinany), le Président Andry Rajoelina a enchaîné les inaugurations d’infrastructures qui vont servir à la population locale. Le Chef de l’Etat a officiellement inauguré la « brise – lames » qui sert à protéger les côtes de Manakara Be contre l’érosion marine. Il était à la tête d’une forte délégation composée des sénateurs et des députés pro – régime dont la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa ainsi que des membres du Gouvernement dirigé par le Premier ministre, Christian Ntsay.
« L’Etat se focalise sur la mise en place d’infrastructures de proximité qui profiteront à la population », a souligné le Chef de l’Etat à l’instar de cette « brise – lames » construite en béton et s’étend sur 210 mètres, avec une hauteur de 5,10 mètres et une épaisseur de 2,4 mètres. La construction de cette infrastructure sert à pallier les éventuelles montées des eaux de mer comme ce fut le cas à la suite du passage des cyclones Batsirai et Emnati. Lors de son passage sur les lieux en 2020, le Chef de l’Etat avait déjà donné des consignes fermes afin de trouver des solutions durables. Cette infrastructure servira ainsi à protéger la ville et notamment les zones basses lors de la saison des pluies et des cyclones.
Beaucoup à faire
Au cours d’un bref discours, le Président Rajoelina a déclaré que « nous avons déjà effectué de nombreuses réalisations. Mais nous devons aussi admettre qu’il reste encore des chantiers à faire que nous n’avons pas encore pu réaliser ». Le numéro un de l’Exécutif a ainsi reconnu qu’il reste encore beaucoup à faire pour la population de Manakara comme la création d’emplois au profit des jeunes et des femmes, ou encore le soutien au secteur agricole. Autant de projets que le Président entend concrétiser avec le soutien de la population locale.
Le « jardin d'amour », ainsi que la route longeant la côte ont également été réhabilités afin d'embellir la ville de Manakara. Des éclairages solaires ont été installés le long de cette route entièrement construite en béton. Le Président Andry Rajoelina de réitérer qu'aucune Commune, aucun District, et aucune Région ne sera oublié, ni mis à l'écart en matière de développement.
S.R.
Le nombre de personnes testées positives de la Covid-19 dans le pays ne cesse d'augmenter ces deux dernières semaines. Face à cette situation, le ministère de la Santé publique encourage la population tananarivienne à appliquer à nouveau les gestes barrières et appelle à la conscientisation individuelle au respect des dispositifs dont le port du masque, le lavage des mains avec du savon ou l'utilisation du gel désinfectant. « La période des fêtes approche. Sur ce, la circulation augmente, notamment dans les endroits publics comme les marchés, les salles de fête, les églises. Afin de se protéger contre cette maladie, tout un chacun doit être vigilant », soutient le ministre de la santé publique, le Professeur Randriamanantany Zely Harivelo, durant un atelier sur la préparation et l’organisation des formations sanitaires face à cette épidémie, lequel s'est tenu hier à Ambodivona. Il a particulièrement insisté sur le port du masque dans les transports en commun. D'ailleurs, c'est l'un des endroits les plus propices à la propagation du coronavirus.
Lui de rappeler et d’inciter également la population à vouloir se faire vacciner contre la Covid-19, notamment les personnes diabétiques et ayant une maladie héréditaire qui ne pourraient pas faire un traitement avec le CVO+.
Certes, la vaccination contre le coronavirus n’est pas obligatoire sur tout le territoire national et on devrait respecter ce choix, selon le ministre. Cependant, il met l’accent sur l’importance du vaccin sur le plan social et économique. Il a rappelé le même scénario du retour progressif des nouveaux cas de Covid-19, enregistré vers mi-novembre 2021. Afin d’éviter toute risque de recrudescence de cette maladie, il est important d’accroître la résistance immunitaire. Le CVO+ est toujours disponible auprès des points de vente y afférents, conclut-il.
En rappel, d'après la situation épidémiologique datant du 12 au 18 novembre dernier, 198 nouveaux cas ont été recensés dans le pays, ce qui mène à 264 le nombre de cas actifs. 3 patients présentent la forme grave de la maladie, notamment des difficultés respiratoires.
Anatra R.
Rideau sur le tournoi international de Madagascar de judo qui s’est tenu les 26 et 27 novembre derniers au gymnase couvert d’Ankorondrano. Les judokas malagasy se sont illustrés devant les Réunionnais. Notamment chez les dames sur les sept titres mis en jeu dans les 7 catégories ( -48kg, -52kg, -57kg, -63kg, -70kg, -78kg, seule la médaille d'or des +78kg a échappé à Durianah Haingoniaina face à la Réunionnaise Mayla Bertschy.
Après plusieurs semaines de cavale, l'ancien député de Mahabo a été finalement fixé sur son sort. Car après son déferrement au Parquet du Tribunal d'Anosy, et son audition par le doyen des juges d'instruction, tard dans la soirée du vendredi dernier, l'ex-député Leva a été immédiatement placé sous mandat de dépôt à la prison de Tsiafahy pour association de malfaiteurs, selon une source auprès d'un service de la Gendarmerie du Toby Ratsimandrava.
L'humanité devrait vivre avec les conséquences du changement climatique. L'environnement et les plantations sont détruits. Les rendements agricoles ne cessent de diminuer. Ainsi, les jeunes sont des acteurs clés de la protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique.
300 bénéficiaires. La mise en œuvre du programme d’apprentissage sur les métiers spécifiques et porteurs d’emplois est désormais effective pour les jeunes de la Région d’Anosy. Ce programme, fruit du partenariat entre le Fonds malagasy de formation professionnelle (FMFP) et Rio Tinto QMM, vise à soutenir la compétitivité des entreprises locales et les initiatives entrepreneuriales dans la Région. Ceci d’autant plus que le taux de chômage y est élevé, allant de 50 à 70 % pour la Commune de Mahatalaky, prise comme exemple.
Anisha a remporté la manche. Ce samedi 26 novembre lors de la finale de la Xème saison de la « Star Academy 22 », la Malagasy Anisha a dominé et survolé la partie. D’une voix exceptionnelle, d’une prouesse extraordinaire, elle a envoûté le public. Artistes de renom d’ici ou d’ailleurs reconnaissent d’une seule voix qu’Anisha dispose en elle un immense talent. L’ensemble de la diaspora malagasy établie en France se donne le cœur et la main pour la soutenir jusqu’à la fin. Louis, Enola et Léa, les autres finalistes ce samedi soir, n’ont pu rien faire.