Publié dans Société

Zones humides - Protéger les sources d'eau de la Terre

Publié le jeudi, 02 février 2023

Les zones humides sont considérées comme une partie vitale de l'écosystème. Elles sont les premières sources de la vie et le début de la chaine alimentaire essentielle à la survie des espèces. Ainsi, il est primordial de les préserver de la destruction par les actions humaines. C'est dans cette optique que la date du 2 février a été consacrée à célébration de la Journée mondiale des zones humides (ZH). Cette année, le ministère de l'Environnement et du Développement durable a choisi Torotorofotsy, dans le District de Moramanga pour effectuer un reboisement et une campagne de sensibilisation sur l'importance des ZH.

Le site de Torotorofotsy a été créé en tant que zone d'importance pour la conservation des oiseaux à Madagascar en 1999. Il est d'ailleurs classé « site Ramsar » en février 2005 et « aire protégée » en 2015.

Le reboisement fait partie de la politique de préservation des ZH, car les arbres et les plantes évitent le comblement et la désertification de ces sources d'eau.

Il est indispensable de préserver les sites Ramsar, car non seulement, ils abritent de nombreux animaux et plantes qui ne peuvent survivre que dans des conditions particulières inhérentes aux zones humides. De ce fait, la plupart des espèces qu'on trouve sur place sont souvent endémiques à la Région. En outre, elles contribuent à maintenir un équilibre environnemental.

« Moramanga n'est plus à présenter avec ses nombreux sites naturels, et plus particulièrement le parc d'Andasibe qui constitue un véritable refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales endémiques de la Grande île. Il n'est pas étonnant que le District ait été choisi pour marquer la Journée mondiale des zones humides », selon le député élu dans ce District.

De son côté, la ministre Vina Marie Orléa, a réitéré que si on détruit ce type de site, c'est tout un écosystème qui va disparaître. En effet, les étangs et les lacs sont par exemple des sources de nourriture et de revenus pour la population locale. Mais actuellement, nombre d'entre eux sont en train de se tarir rapidement. Sans eau, il n'y aura pas de poisson. Par conséquent, on n'aura pas de quoi se nourrir et pas d'argent non plus.

Par définition, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ». Ainsi, une Région abondant en eau - que ce soit de l'eau salée ou de l'eau douce, et abritant plusieurs espèces animales et végétales dont la survie est étroitement liée à la présence d'eau - peut être qualifiée de zone humide.

Actuellement 21 parmi les 2.414 sites Ramsar dans le monde se trouvent à Madagascar. On peut citer par exemple celui de Tsimanampetsotsa, Kirindy Mite, Nosy Ve Androka, et le site d'Ankarafantsika. Les sites Ramsar malagasy représentent une superficie totale de 2.147.911 ha incluant des lacs, rivières, marais, marécages d'eau douce ainsi que des mangroves.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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