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Les fêtes de Noël et de fin d'année approchent à grand pas. Ainsi, l'achat de jouets et d'objets de décoration est devenu une tradition en cette période. A un mois et quelques jours avant les fêtes, les lampes et lumières décoratives envahissent les magasins, les centres commerciaux de la Capitale et même les étalages des commerçants de rue. D'année en année, la tendance en matière de décoration évolue.

« Nous n’allons plus manger des excréments comme avant ». Le maire de la Commune rurale de Besakoa, dans le District de Bekily Androy, l’a récemment souligné. En fait, Bekily est actuellement un District sans défécation à l’air libre (ODF ou « Open Defecation Fee »). Ses 20 Communes rurales se sont appropriées de toilettes hygiéniques et « améliorées », grâce aux efforts de la communauté à vouloir abandonner la défécation à l’air libre afin de contribuer à la propreté de leur environnement extérieur et garantir la santé de leur famille.

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Triomphe de la pluralité ! 

Pour qui sonne le glas ? 

Le rideau de la Coupe du Monde Qatar 2022 est bel et bien levé. Une cérémonie d'ouverture grandiose à la hauteur des attentes des amoureux du sport roi à travers le monde entier a eu lieu à Doha, la capitale planétaire des rencontres footballistiques de très haut niveau. Les festivités du lever de rideau n'ont pas dérogé à la règle. En dépit des boulets rouges, des flèches et des critiques de tout genre, la planète Terre a pu vivre un moment de plaisir et d'émerveillement. Un Morgan Freeman, une star du 7ème art américain, ne le démentira pas.

Coup d’envoi ce jour à 16h. C’est la décision annoncée par les autorités pour donner le feu vert à toute la chaîne de valeur de la filière « litchi » afin que cette dernière puisse se mettre à l’œuvre durant le cours laps de temps pour optimiser la rentabilité de la campagne 2022. Pour rappel, le 17 novembre dernier, le Centre technique horticole de Toamasina a effectué une dernière étude des paramètres d’évolution des fruits sur les zones de collecte dans la partie Est du pays. Cette étude a permis d’aboutir à la date d’aujourd’hui avec le calendrier de maturation des fameux fruits de Noël. Une bonne perspective pour la filière litchi, la Grande île se plaçant à la troisième position au niveau mondial en termes de volume de production. 

Fin de la rigolade. Le festival du rire « Jôkôsô » a fermé ses rideaux dimanche avec le dernier concert qui s’est tenu au Kudéta sis à Anosy. Les organisateurs ont été satisfaits de cette édition qui a été un grand succès. Durant quatre jours d’affilée, de fervents jeunes humoristes ont animé divers lieux de la Capitale tels que l’AFT Andavamamba, l’IKM Antsahavola, Kudéta ou encore Madagascar Underground.

Le rideau est finalement tombé sur la 27ème  édition de la Conférence des parties (COP27) qui s'est tenue pendant deux longues semaines à Charm-el-Cheikh, en Egypte. Malgré un dénouement difficile, les participants ont réussi à trouver une entente. En effet, tous se sont convenus, entre autres sujets, sur la mise en place d'un fonds destiné à compenser les pertes et les dommages provoqués par le changement climatique. En gros, cela consiste à aider les pays victimes du changement climatique à se relever suite à différents catastrophes inhérentes à ce fléau mondial.

L’Akademia Malagasy compte désormais deux membres titulaires de plus à savoir Pr Jonah Ratsimbazafy, un éminent primatologue, et Pr Vaovolo Dimby, enseignant-chercheur à l’université de Toliara et non moins ancien maire de la Cité du soleil. Le président de cette auguste institution, le Pr François Rajaoson, a fait savoir la nouvelle dans des lettres officielles adressées aux concernés le 16 novembre.

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La une du 21 novembre 2022


Dans l’émission hebdomadaire Tsy ho tompon-trano mihono, la porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, pointe du doigt certaines prises de position récentes de certaines entités qui se disent être de la société civile. Des prises de position qui, selon la ministre de la Communication et de la Culture, « manquent clairement d’objectivité ». La porte-parole cite particulièrement Transparency International MG qui, par son attitude dernièrement, se fait l’instrument et le porte-parole de l’Opposition.
La ministre prend pour exemple notamment sur un récent communiqué de quelques organisations de la société civile dans lequel cette dernière « exige » le maintien en place des magistrats siégeant au sein du Pôle anti-corruption. Une prise de position incompréhensible car « absurde et illogique » en plus d’être « illégale », selon un juriste contacté. La société civile est censée proposer et non exiger, d’une part. Et d’autre part, maintenir des magistrats dont le mandat est arrivé à terme est illogique, car d’éventuels futurs jugements de ces magistrats au mandat arrivé à terme seraient nuls et de nuls effet.  En tant que force de proposition, la société civile aurait pu sensibiliser les autorités compétentes plusieurs mois en avant pour inciter ces dernières à entamer les procédures pour la nomination des nouveaux magistrats siégeant au sein du PAC. Pour rappel, le ministre de la Justice a mis fin officiellement au mandat des actuels magistrats au sein du PAC, dont la mission est d’ailleurs arrivée à terme, le 8 novembre dernier.
Transparency International – Initiative Madagascar a également enjoint dernièrement les députés et sénateurs d’adopter un texte pour protéger les lanceurs d’alerte. Ce faisant, l’Organisation non gouvernementale met la charrue avant les bœufs. La porte-parole du Gouvernement rappelle en effet que l’important serait d’abord de légiférer sur le statut des lanceurs d’alerte. Elle rappelle également que les lanceurs d’alerte au sens défini par ces entités de la société civile se rapportent à une catégorie de personnes déjà protégées par la législation en vigueur, citant notamment la loi 2016-020 du 22 août 2016, relative à la lutte contre la corruption, qui offre une protection aux dénonciateurs et aux témoins des actes de corruption. Et de se demander ainsi quel intérêt de légiférer une seconde fois pour un même individu déjà protégé par les textes en vigueur. Outre ces deux cas, le groupement des exportateurs de litchis avait déjà pointé du doigt la semaine passée cette tendance du TI-IM à se faire l’instrument de l’Opposition.
La rédaction


Renforcement des actions pour le développement humain. Selon le document portant sur la loi de Finances 2023, le développement de Madagascar passe inévitablement par l’amélioration des conditions de vie de sa population comme l’accès à l’éducation, à la formation, et aux services de santé ou encore la possibilité pour tous de saisir les opportunités économiques à l’instar des emplois décents et entrepreneuriat, surtout pour les plus vulnérables. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du PEM, le Gouvernement travaillera à améliorer la
couverture géographique et le plateau technique des infrastructures de santé. Similairement, les actions
veilleront à faciliter l’accès de tous à une éducation de qualité et à des offres de formation en adéquation
avec les besoins du marché du travail. De ce fait, l’Etat poursuit sa politique de création d’emplois au sein des secteurs prioritaires. En 2023, les secteurs prioritaires (Education, Santé, Sécurité publique et Justice) bénéficieront de 9 498 nouveaux postes budgétaires dont 3 488 par voie de concours administratifs et
6 010 recrutements directs. L’objectif est de garantir l’accès à l’éducation et aux soins de santé à toute
la population malagasy, élément clé de la lutte contre la pauvreté, et d’assurer la sécurité et le respect
de l’exécution des lois à travers tout le pays. Le renforcement du rôle de l’Etat, à travers ces secteurs
prioritaires, est une condition indispensable à la réussite du Plan émergence Madagascar. Les
recrutements directs sont automatiquement programmés parmi l’effectif payé au titre de 2023. En
revanche, ceux réalisés par voie de concours administratifs seront budgétisés uniquement au moment
de leur sortie de formation.
Perspective économique
Selon les concepteurs de la loi de Finances, les nombreux investissements qui débuteront ou s’achèveront en 2023 dont les investissements publics et projets en PPP devraient soutenir la croissance économique. Ces projets concernent à la fois les secteurs productifs et les secteurs sociaux. Les projets d’aménagement et d’irrigation des périmètres agricoles devraient augmenter la capacité de production agricole, notamment le riz avec une hausse attendue de la production à 9%. La poursuite des actions d’industrialisation comme la mise en place d’usines de sucre et de ciment, et création d’une zone d’émergence industrielle notamment, permettrait de réduire la dépendance à l’importation. Enfin, la construction et la réhabilitation des infrastructures de transport et de communication, ainsi que le développement de l’offre d’énergie instaureraient un environnement plus favorable aux investissements privés. Pour les mines particulièrement, le nouveau Code minier devrait être mis en vigueur et permettrait de soutenir un regain d’activités en 2023 et d’attirer de nouveaux investissements sur le moyen terme. Concernant les secteurs sociaux, l’Etat poursuivra ses actions pour améliorer l’accès de la population à une éducation de qualité et aux services de santé essentiels. La construction d’école et de campus universitaires est prévue, ainsi que le développement de l’offre de santé comme les constructions de centres de santé et d’hôpitaux avec des plateaux techniques avancés.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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