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Sur les starting-blocks. Toute la chaîne de valeur de la filière « litchis » se prépare au début imminent de la campagne 2022. Depuis les producteurs aux exportateurs, en passant par les collecteurs ainsi que les responsables du processus de conditionnement, entament ainsi les dernières préparations avant l’ouverture. A l’instar du ministre du Commerce, qui s’est rendu lui-même à Toamasina pour voir la situation sur place. L’occasion pour ce responsable d’annoncer quelques impératifs à l’endroit des opérateurs, notamment le prix minimum d’un kilo de litchis jusqu'à la fin de la saison de récolte, qui a été fixé à 1.300 ariary si cela était de 1.200 ariary auparavant. Il s'agit d'une mesure prise pour protéger les acteurs de la filière, principalement les agriculteurs qui sont une priorité pour le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation. De plus, une visite des stations de traitement des litchis à Toamasina a eu lieu, notamment chez Litchis SCIM et Quality MAD. Cela a été une occasion pour le ministre de rencontrer et de discuter avec les agriculteurs et d’être à l'écoute des problèmes qu’ils rencontrent au quotidien. Ensuite, ce fut le tour des collecteurs car la chaîne de valeur de la filière est importante pour le bon déroulement de la campagne. Ainsi, la date du début de la saison des récoltes sera connue sous peu. D’ailleurs, l'un des deux navires pour l’acheminement des produits vers l’étranger est déjà amarré au port de Toamasina.
Dernière ligne droite
Pour rappel, la production annuelle de litchis à Madagascar est d’environ 100 000 tonnes par an. Notre pays occupe la 3ème place des producteurs mondiaux derrière la Chine et l’Inde. Le quart de la production malagasy est exportée, principalement vers l’Union européenne, ce qui représente 80 % de ses importations de litchis. Seulement 20 % des litchis frais sont exportés en Europe chaque année au moment des fêtes de fin d’année. Environ 45.000 travailleurs sont nécessaires pour récolter la quantité de litchis exportés et 4.000 autres pour les transporter entre l’exploitation et la ville, tandis qu’environ 25 000 travailleurs œuvrent dans les stations de traitement et de transformation, des opérations qui s’étendent sur cinq à dix jours pour les fruits frais et trois semaines pour les litchis traités.
L’emploi est par nature saisonnier, à l’exception des entreprises qui ont plusieurs activités et qui gardent leurs employés durant le reste de l’année. Ainsi, pas moins de 500 véhicules s’apprêtent à rejoindre les champs de litchis. Ils doivent s’enregistrer auprès du guichet unique chargé de délivrer entre autres les documents nécessaires à la réalisation de la campagne. Les chiffres sont en hausse par rapport à l’année dernière, selon le gouverneur de la région. Considéré comme un fruit star des fêtes de Noël et de fin d’année en Europe, le litchi de Madagascar figure parmi les fruits les plus recherchés au monde.
Hary Rakoto

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Engouement planétaire

Le « Mundial Qatar 2022 » ouvrira ses portes ce dimanche 20 novembre. Le rideau tombera définitivement le dimanche 18 décembre 2022.
Le quadriennal rendez-vous footballistique d’importance mondiale sinon planétaire organisé par la FIFA (Fédération internationale de football association) se tiendra cette année 2022 au Qatar. Une grande première dans les annales de la Coupe du monde de football où les compétitions se tiennent dans un pays arabe. On a trop l’habitude de voir passer les joutes footballistiques mondiales dans des pays latino-américains, américain du Nord, européens, africain ou asiatique de telle sorte qu’un Mondial se tenant dans un pays arabe nous choque un peu !
L’esprit de la compétition internationale de football trouve sa naissance en 1904 avec la création de la Fédération internationale de football association (FIFA) dont les premiers pays membres en même temps Etats pères fondateurs étaient le Pays-Bas, la Belgique, la Suède, le Danemark, la Suisse, l’Espagne et la France. D’autres pays allaient se joindre pour grossir les rangs. Ce ne fut qu’en 1930 sous l’impulsion d’un certain Jules Rimet pour que des compétions mondiales s’organisent. Ainsi, le premier Mondial du football se tenait en Uruguay (Amérique latine). L’Uruguay, le pays hôte ravit le premier titre de Champion du monde arborant la première Coupe du Monde. Et depuis, tous les quatre ans le « Football Mundial Cup » se tient d’un pays à l’autre en … Occident, en Amérique latine, en Afrique…
Le pays hôte, Qatar, est fin prêt pour accueillir les stars du football mondial. Doha, le principal site du rendez-vous planétaire, se fait des pieds et des mains pour recevoir ces honorables hôtes. Tamil ben Hamad Al Thani, l’émir du Qatar, fait de ce Mondial sur son sol un défi personnel. Il prend à cœur l’organisation et mise sur l’épanouissement et le rayonnement de son pays à travers ce Mundial Cup Qatar 2022. Accédant au trône en 2013, à l’âge de 33 ans, suite à l’abdication de son père, ce jeune monarque brave toutes les critiques à l’endroit de son pays, le premier pays arabe à accueillir un mondial. Il incarne le vent nouveau qui souffle dans le monde arabe touchant de grandes monarchies comme l’Arabie saoudite avec l’arrivée au pouvoir du prince héritier Mohamed Ben Salah (MBS).
Côté FIFA, le calendrier des matches et l’échafaudage des groupes sont déjà bien établis. Il ne reste que le coup d’envoi qui aura lieu ce dimanche 20 novembre. Une grandiose et solennelle cérémonie d’ouverture au cours de laquelle autorités qataries, sportifs, athlètes, gymnastes et artistes de diverses nationalités feront montre de leur art et ce pour émerveiller le monde entier. La cérémonie d’ouverture sera suivie par toutes et tous les férus du sport roi dans le monde entier. En tout cas, c’est un évènement universel jouissant d’un engouement planétaire.
Malgré les critiques sans cesse croissantes de certains pays occidentaux, la Coupe du Monde Qatar 2022 aura lieu. Certaines presses européennes ou américaines jettent l’opprobre à tout vent au pays hôte. Le monde occidental se disant avancé ou développé doit apprendre à accepter les uns et les autres selon leur culture et leur identité.
Iraniens, Français, Allemands, Africains, Asiatiques, Américains, Arabes ou autres vivront et joueront ensemble au nom du fair-play sportif. Vive le sport roi !


Coup d’envoi dans 24 heures de l’édition 2022 de la Coupe du monde de la Fédération internationale de football association (FIFA) au Qatar. L’événement ne prendra fin que le 18 décembre prochain avec un total de 64 matchs diffusés en direct sur des chaînes télévisées. Suivi par 5 milliards de personnes, spectateurs et téléspectateurs, le Mondial de la FIFA demeure l’événement sportif  le plus regardé. Madagascar ne sera pas en reste. La Télévision malagasy (TVM), par exemple, diffusera tous les matchs de la compétition ainsi que des chaînes cryptées. La population de Madagascar pourra ainsi vibrer tout comme celle des autres pays de la planète terre avec le sport roi pendant un mois. Seulement, les doutes sont permis avec la coupure intempestive du courant dans la Grande île, ces derniers jours. La JIRAMA pourrait ainsi gâcher, totalement ou partiellement, la fête à moins qu’elle fasse un effort surhumain comme ses employés en ont l’habitude de faire. 
Le Qatar demain face à l’Equateur ouvre le bal de la compétition. Tous les acteurs sont sur place depuis le début de la semaine pour s’acclimater d’un côté et affiner les armes de l’autre. Une édition inédite dans la mesure où c’est la première fois dans l’histoire, du moins de l’ère moderne, que la compétition se déroule en plein championnats des grandes nations footballistiques. C’est inhabituel également de voir les rencontres de la Coupe du monde qui se tiennent dans des stades modernes et surtout climatisés. Mais dans un pays où l’argent coule à flots, rien n’est impossible. Cette capacité financière sans limite fait pâlir d’envie certaines Nations qui criaient au scandale. Un scandale qui a démarré dès l’attribution, il y a 10 ans, de l’événement planétaire au Qatar.
Attaques médiatiques
Les perdants du vote effectué par le comité exécutif de la FIFA, et non par les présidents des fédérations nationales membres de l’association internationale comme l’ont insinué des médias européens, mettaient le paquet pour hurler sur le toit à une suspicion de corruption. L’orage de la corruption passé, le ciel bleu du Mondial au Qatar  a été de nouveau dépeint par d’autres sujets phares, l’impact environnemental et les droits humains à travers les conditions de vie des travailleurs immigrés qui ont réalisé les travaux pharaoniques dans le pays hôte du Mondial. Au moindre mouvement des dirigeants qataris, c’est le tir groupé venant des pays « civilisés ». Et la présence sur terrain des journalistes étrangers qui, en attendant le début de la compétition, perdent leur temps à chercher la petite bête, ne font qu’aggraver et noircir l’image du Qatar vis-à-vis du monde entier. Même la loi et la culture du pays sont passées au crible et qualifiées d’archaïques ne respectant pas la liberté du droit humain. Effectivement, les autorités du Qatar viennent de sortir les « interdits » que les étrangers en déplacement dans leur territoire doivent respecter scrupuleusement au risque d’emprisonnement pour les contrevenants. Ces mesures font hurler des soi-disant défenseurs de la liberté mais qui s’apparentent  plutôt à des adeptes de la débauche.
« Je peux être d’accord ou pas avec leurs idées mais je dois du respect au pays hôte de la compétition.  Lorsqu'on accueille des étrangers en France, on a souvent l'envie qu'ils se prêtent à nos règles et respectent notre culture. J'en ferai de même », rétorque le gardien de but Hugo Loris, capitaine de l’équipe de France, championne en titre. Voilà une des réponses être censées entendues ces derniers jours à l’endroit de ceux qui veulent imposer leur « culture » au Qatar…
La Rédaction




« La majorité de la population malagasy n’a pas les moyens de couvrir les dépenses liées à sa prise en charge sanitaire. La pandémie de Covid-19 a aggravé les choses, avec la vulnérabilité économique des ménages ». Lydia Lethicia Yasmine, secrétaire générale du ministère de la Santé publique (MSP) confirme ce fait. « Seuls 10 % de la population disposent d’une protection financière en santé. Ils sont contraints de le faire en tant que salariés d’entreprises ou fonctionnaires. Les travailleurs du secteur informel en sont privés », ajoute le Dr Diana Ratsiambakaina.
En fait, les Malagasy n’économisent pas pour une éventuelle maladie. En cas de complications de leurs maux, nécessitant par exemple des interventions chirurgicales ou des évacuations sanitaires, certains vendent leurs biens. Tout cela pour recouvrir la santé. Fenohery A., collecteur agricole, en témoigne. « J’ai été frappé par la Covid-19 l’année dernière, avec des complications. Hospitalisé pendant 6 semaines à Antananarivo, j’ai dû céder ma voiture 4L pour pouvoir payer les dépenses, notamment les frais médicaux. Je suis rétabli, en étant convaincu que la santé est la première richesse. Depuis, je mets de côté de l’argent pour assurer la couverture sanitaire de ma famille », nous confie ce père de famille, qui a su tirer des leçons de son vécu.
Plus d’un millier de travailleurs soutenus
« Presque 95 % des travailleurs à Madagascar œuvrent dans l’informel, avec une grande partie en milieu rural. Notre défi actuel étant de leur permettre de jouir de leur droit d’accès aux services médicaux de travail. Ceci d’autant plus que la santé et la sécurité au travail sont devenus des droits fondamentaux depuis juin 2022 », rappelle Bernard Foe Andegue, chef du projet « Vision Fonds Zéro » au sein de l’Organisation internationale du travail (OIT). Grâce aux activités entreprises dans le cadre du projet « SDJ Fund », dudit organisme onusien, plus de 1.000 travailleurs ont pu être affiliés aux services médicaux de travail pour être protégés des risques de leurs activités et permettre à leurs familles de bénéficier des mêmes droits, selon les informations recueillies.
D’un autre côté, l’OIT et ses partenaires appuient les plateformes du secteur informel. Un atelier de concertation s’est tenu cette semaine pour identifier les mécanismes adaptés, permettant à ces travailleurs de bénéficier des prestations de services de santé au travail. « Des pistes d’intervention ont déjà été identifiées, dont la nécessité de mettre à contribution les services, quel que soit leur catégorie. Aussi, il faudrait que les offres existantes puissent être adaptées et ajustées, en tenant compte de la durée de travail. Un travailleur œuvrant dans l’informel pendant 6 mois ne devrait pas payer une cotisation annuelle », ajoute notre source. Quoi qu’il en soit, du chemin reste à faire pour améliorer la couverture sanitaire des Malagasy, en particulier celle des travailleurs…
Patricia Ramavonirina




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LA UNE DU 18 NOVEMBRE 2022

Crime passionnel. Après de longs atermoiements et une restriction totale du canal d’information sur l’affaire se rapportant sur le meurtre de Ntsoa, de son vrai nom Andriatiana Rabemanantsoa, ex-chanteur du groupe VHF, l’enquête a évolué. Quatre suspects ont été arrêtés dont la petite amie de la victime. Hier, ils ont été déférés au Parquet d’Anosy, sitôt après l’enquête préliminaire menée conjointement par la brigade de Gendarmerie de Tanà-ville et du poste de Gendarmerie de Talata-Volonondry. Par ailleurs, d’autres suspects sont encore recherchés.

La baisse de niveau d'eau dans les trois principaux barrages exploités par la JIRAMA était telle que les centrales hydrauliques ne produisent plus que 30 % de leur capacité. Cela représente une perte considérable pour la société qui doit recourir à l'utilisation du fuel pour faire fonctionner les centrales thermiques. Ce problème a renforcé le recours aux délestages.

Les citoyens se plaignent de la hausse exorbitante de l'impôt foncier sur la propriété bâtie (IFPB). Depuis la distribution des bordereaux, les bureaux des doléances au niveau des 6 Arrondissements de la Capitale ont reçu 30.000 plaintes. Ces dernières ont été étudiées une par une par le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina. Par la suite, des ajustements et déclassements ont été effectués par la Commission municipale des impôts. Dorénavant, beaucoup parmi les plaignants ont pu payer leur impôt foncier. 

La file d’attente des malades ne cesse de s’allonger au Centre hospitalier universitaire (CHU Mère - Enfant) de Tsaralalàna. Dans les rangs, on peut lire l’inquiétude des parents emmenant leurs enfants à se faire ausculter par les médecins. Tous les petits malades présentent une forte fièvre et un état grippal avancé.

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Absentéisme légendaire

Démission de la raison. Inconscience générale. Irresponsabilité partagée. Abandon collectif de poste. Ou autre ! Les termes manquent pour désigner correctement l’absentéisme légendaire qui prévaut chez nos Chambres parlementaires en particulier à l’Assemblée nationale en défrayant la chronique. 

Fil infos

  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle
  • Tensions à la JIRAMA - Le Président Rajoelina tend la main aux employés
  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée
  • ACTU-BREVES
  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée

La Une

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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