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Plus que deux ans avant l’échéance présidentielle de 2023. Un rendez – vous qui intéresse au plus haut point l’Union européenne. Le sujet a ainsi été abordé lors du 9ème dialogue politique entre Madagascar et l’Union européenne, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, sous la houlette du Président Andry Rajoelina aux côtés du Premier ministre, Christian Ntsay et de plusieurs ministres. Ce fut l’occasion pour l’UE de souligner « l'importance de la fluidité et du bon déroulement des élections présidentielles de 2023 ». Ainsi, en prélude au processus électoral, l’institution prévoit de réaliser une mission de suivi de la mission d’observation électorale qui a eu lieu pendant les élections présidentielles en 2018 au mois de mars 2022. Ladite mission aura comme objectif de discuter des recommandations faites par la mission 2018 dans son rapport final.
L’UE de reconnaître que les institutions telles que la Haute Cour constitutionnelle et la CENI ont été mises en place conformément à la Constitution et aux lois en vigueur, et leur indépendance est garantie par ces textes. A l’issue du dialogue, l’Etat malagasy a été encouragée à « privilégier les échanges d’expériences avec les institutions similaires étrangères pour partager les bonnes pratiques, le renforcement de capacités des acteurs à tous les niveaux et de leurs moyens pour assurer une plus grande transparence et de professionnalisme dans l’exercice de leurs missions ». Selon l’UE, le système électoral de Madagascar est « en cours de maturité ». Par conséquent, les deux parties se sont accordées à reconnaître qu’il est temps de privilégier la stabilité des normes juridiques pour ne pas laisser place aux querelles partisanes et politiques.
Relance économique
La relance économique liée à la période post-Covid-19 a également été au cœur des échanges lors de ce 9ème dialogue politique. L’Etat malagasy a exposé sa politique de relance économique et de développement social qui se traduit par le Plan multisectoriel d’urgence et du Plan de relance économique post Covid s’articulant autour de la bonne gouvernance, le renforcement des mesures relatives à la protection sociale ainsi que le soutien à la résilience économique et l’appui au secteur privé. La réouverture des frontières s’inscrit d’ailleurs dans cette optique en vue de la relance du tourisme et donner de la vigueur à ce secteur clé de l’économie nationale. Cette réouverture s’accompagne d’une campagne de vaccination initiée par différentes entités et soutenue par les partenaires à travers l’initiative COVAX et le mécanisme AVAT. La partie européenne a encouragé Madagascar à reconnaître mutuellement les certificats de vaccination, facilitant ainsi les procédures d'entrée et encourageant la venue des touristes européens. L'UE a également souligné la nécessité d'une campagne d'information à grande échelle sur la vaccination afin d'atteindre l'objectif du gouvernement de Madagascar d'un million de personnes vaccinées d'ici la fin de l'année.
D’autres sujets importants comme le changement climatique, la lutte contre la malnutrition aiguë et la sècheresse dans le Sud ont été abordés au cours de cette rencontre. La délégation européenne a été représentée par Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, les ambassadeurs de France et d’Allemagne. Les ambassadeurs de Finlande et du Portugal, ainsi que des représentants de la Belgique, de la République tchèque, de l'Espagne et de l’Italie, quant à eux, ont assisté au dialogue par visioconférence.
La Rédaction

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LA UNE DU 19 NOVEMBRE 2021

Les jeunes ciblés sur la protection de l’environnement. Cette année, le tournoi de football à 7, Orange Kitra Change, édition 2021, dédié aux jeunes de moins de 13ans met l’accent sur les gestes écoresponsables. Le but est de sensibiliser les enfants dès leurs jeunes âges sur la protection de l’environnement. Effectivement, pour pouvoir participer au tournoi, les jeunes devront apporter 10 bouteilles en plastique en guise de droit d’inscription. Une collaboration entre Orange et le projet Kopakelatra de la société Star.

Un fait. La situation au sein du Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) se détériore d’année en année, si l’on tient compte de la dégradation des infrastructures et du piteux état de certains animaux. Bon nombre de visiteurs confirment ce fait, tandis que les responsables du parc se disculpent. Pour sa part, le Professeur Jonah Ratsimbazafy, éminent chercheur et primatologue, dénonce les magouilles et les injustices dans le traitement des animaux au sein du PBZT.

Noël approche. A un peu plus d'un mois avant la célébration de la naissance de Jésus, les objets de décoration et les jouets envahissent les magasins et centres commerciaux d'Antananarivo. Certains produits ont disparu des étalages pour céder la place aux accessoires de Noël. Déjà, depuis le début de ce mois de novembre, beaucoup de gens se ruent dans les magasins pour l'achat de ces articles.

En cours de création. Après la promulgation de la loi n° 2021-024 du 29 septembre dernier concernant la création du Fonds souverain malagasy (FSM), la prochaine étape sera la création de l’entreprise qui gérera le fonds. D’après une décision prise, avant-hier lors du Conseil des ministres, « une société anonyme assurera donc la gestion du Fonds souverain malagasy.

 Stimuler l’activité économique par l’investissement. C’est sur ce principe que se base le concept même de l’instauration du régime des zones et entreprises franches à Madagascar. Avec sa situation géographique stratégique, Madagascar dispose d’un potentiel économique considérable lui permettant de s’ouvrir au commerce international. Ainsi, pour inciter les investisseurs et rattraper son retard économique, la mise en place d’un régime franc est devenue une priorité pour Madagascar. Des mesures fiscales, favorisant l’investissement qui sont susceptibles de subir quelques modifications radicales lors de l’adoption du projet de loi de Finances pour l’année prochaine, ont été changées. Modification de mesure fiscale qui pourrait faire gagner un peu plus de vingt milliards d’ariary d’impôt, l’année prochaine. En effet, dans le projet de loi n° 018-2021 portant loi de Finances 2022, les détails des mesures fiscales pour la PLFI2022 indiquent, entre autres modifications de mesure, la suppression des avantages fiscaux des Zones et entreprises franches (ZEF). La zone franche est une zone géographique où sont regroupées des entreprises franches. Par définition, une entreprise franche est une entreprise à vocation d’exportation et composée de 4 catégories : entreprise de production intensive de base, entreprise de promotion exploitation, entreprise de service et entreprise industrielle de transformation. Les produits sont dédiés à l’exportation à raison de 95% de leur production. Les secteurs d’activité éligibles pour la zone franche sont ainsi très divers, allant du textile en passant par l’informatique et les services, mais également la transformation minière, la chimie, l’agroalimentaire, l’artisanat ou encore la mécanique. Sur l’ensemble des entreprises franches à Madagascar, 56,4% d’entre elles représentent le secteur textile et la confection tandis que l’agroalimentaire et le secteur des TIC représentent respectivement 10,5% et 8,3% des entreprises franches. Les incitations fiscales sont nombreuses pour attirer les investisseurs étrangers sur le régime ZEF. A ne citer le fait que les entreprises bénéficient d'un certain nombre d'avantages fiscaux, douaniers, en termes commerciaux et de mouvement de capitaux. Pour les impôts sur les bénéfices (lBS), elles bénéficient d’une exonération totale pendant une période de grâce allant de deux à quinze ans selon le type d'entreprises, et un taux fixe de 10 % les années suivantes. Cependant, elles peuvent bénéficier d'une réduction d'impôts sur les bénéfices égale à l'impôt correspondant à 75 % du montant des nouveaux investissements. Par ailleurs, ces ZEF jouissent aussi d’une exemption de tous droits et taxes à l'exportation et à l'importation, à l'exception de la TVA qui est remboursée par la suite. De même, pour l’exemption des droits d'accise. D’autre part, les entreprises sont assujetties à l'impôt sur les dividendes distribués, au taux fixe de 10 %, contre 25 % en droit commun. Ainsi, ces mêmes entreprises sont soumises au paiement de la TVA au taux de 20 % sur les achats locaux et importés, une taxe qui est remboursée par la suite dans un délai de 40 jours. Elles bénéficient des régimes commerciaux préférentiels accordés à Madagascar. Elles ont un libre accès aux devises et une totale liberté de transfert des capitaux. Elles ne sont pas obligées de s'installer dans des zones spécifiques. Autant d’avantages que les zones et entreprises intégrées dans le régime fiscal franc seraient susceptibles de perdre avec les nouvelles dispositions fiscales. 

La rédaction 

L’heure est grave. Malgré l’appel de détresse pour le Sud de Madagascar lancé depuis l’année dernière, les besoins dans ce sens ne diminuent pas. Cette Région de l’île qui fait face à une vague de sècheresse liée à la crise climatique depuis l’année 2020. Hier, le Gouvernement malagasy et les Nations unies à Madagascar ont un nouveau « flash appeal » avec un besoin financier révisé par les deux parties.

Les liaisons aériennes commerciales entre Madagascar et Maurice avaient repris le 23 octobre dernier. Moins d’un mois plus tard, ces liaisons pourraient être suspendues. Le compte rendu du dernier Conseil des ministres indique en effet que l’Exécutif malagasy envisage de suspendre les liaisons aériennes commerciales entre les deux pays. Et ce, en raison notamment de la recrudescence de la pandémie de Covid-19 dans l’île sœur où de nombreux cas ont été enregistrés dernièrement.

Onjanirina Rakotomalala, reconnue coupable d'avoir assassiné son mari, Francesco D'Allessandro, écope de 13 ans de réclusion criminelle. C'est la décision de la Cour d'assises du Hainaut  prononcée avant-hier à l'issue du procès de cette trentenaire malagasy, accusée d'avoir porté plusieurs coups de couteau à son mari et ayant causé la mort le 12 octobre 2018 à la Louvière. 

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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