Publié dans Culture

Hommage au prince Ratsimamanga et au Général Rainandriamampandry - Une pièce théâtrale pour clôturer les festivités en beauté

Publié le lundi, 25 octobre 2021

Mémento. Pour terminer en beauté la célébration du 125ème anniversaire de l’exécution du prince Ratsimamanga et du Général Rainandriamampandry, les membres du comité d’organisation de l’évènement parrainé par le ministère de la Communication et de la Culture ont organisé une pièce théâtrale, hier dans la grande salle du centre culturel Ivokolo, Analakely. Intitulée « Singam-bolo nandavo ny vositra », la pièce était écrite et mise en scène par Herizo Randrianarison. Elle a été interprétée par les membres de la STK (« Sampana Tanora Kristiana ») Haikanto de l’église FJKM Ankadifotsy.

Une œuvre retraçant la vie et le combat que les deux héros malagasy ont mené. En résumé, la scène raconte l'apogée de la colonisation française durant la monarchie. Et le soupçon des Français aux deux héros d’avoir encouragé en secret l’insurrection contre les colonisateurs, en 1896, a mené à leur condamnation à mort par un tribunal militaire. Ils avaient été exécutés sur la place d’Antaninarenina par le Général Joseph Simon Gallieni. Une voyage dans le temps où la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo ainsi que les familles et descendants du prince Ratsimamanga et du Général Rainandriamampandry ont été conquis par la mise en scène. Pour preuve, le silence attentif de la salle et les applaudissements du public ont largement témoigné la qualité du spectacle.

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L’hommage à ces deux héros nationaux avait débuté par une exposition de photographies à la galerie d’art sise à Ambohidahy, suivie de l’installation d’une plaque commémorative à Antaninarenina, et l'inauguration de la rue portant le nom du prince Ratsimamanga. A la suite de toutes ces manifestations, la ministre de la Culture a martelé que l’Histoire ne doit pas être effacée. Mais par contre, elle doit être transmise de génération en génération. « Il est important, surtout pour les jeunes d’aujourd'hui, de leur faire savoir l’Histoire afin qu’ils puissent les transmettre aux générations futures. Il s'agit d'en faire une mission de recherche et d'éveil », a insisté la ministre de la Communication et de la Culture lors de la représentation qui s’est tenue hier. Il est à rappeler que c’était le 15 octobre 1896 que Ratsimamanga et Rainandriamampandry ont été exécutés à Antaninarenina.

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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