En effet, lors du lancement officiel de la formation cinématographique qui a démarré mardi à l’Ivokolo Analakely, la ministre a annoncé que les producteurs pourront utiliser les différents lieux tels que le « Tranoben’ny Serasera sy ny Kolontsaina », le "Ivokolo", le "Havoria" à Anosy et le "ANAC" pour la projection de leurs films. Effectivement, cette affirmation n’est valable que pour les producteurs et cinéastes inscrits dans le registre de l’Ivotoeran’ny Sarimihetsika sy ny Sarimiaina Malagasy (ISSM). Elle a également souligné que le ministère continuera d'offrir une aide financière à la production de films conformes aux normes professionnelles.
Renfort
De plus, pour soutenir les jeunes réalisateurs et producteurs, après les séances de formation, le ministère effectuera une présélection des candidats à former dans le domaine de l'entrepreneuriat culturel et artistique, au sein du « Centre d'incubation pour l'entrepreneuriat culturel et l'industrie créative ». L'une des visions majeures annoncées par la ministre est d’apporter un aide financière à ceux qui ont des projets de production cinématographique, par le biais d'un "appel à projets", et seuls les films jugés dignes d'images et professionnels seront financés par le ministère. Ainsi le ministère appuiera financièrement la production, la réalisation et la diffusion des œuvres sélectionnées. Au cours de la cérémonie marquant le début de la formation en cinéma, la ministre n’a pas oublié de martelé les efforts déployés par le ministère pour améliorer ce secteur cinématographique depuis la création en 2019 de l'ISSM. Il s'agit notamment de l'établissement d'un visa de classement, de l'organisation ou de la réglementation des installations de production, des studios de cinéma, et de l'établissement d'un registre public des acteurs du cinéma. Le MCC avec le BAP ont également mené une lutte contre le piratage dans laquelle les acteurs privés ont salué les grands résultats depuis 2020, selon les chiffres publiés aujourd'hui.
Sitraka Rakotobe