Publié dans Culture

Cinéma - Des salles de projection à la disposition des producteurs malagasy

Publié le mercredi, 16 mars 2022

Fin de calvaire. Depuis les années 90, les salles de cinéma dans la Grande île notamment celles de la Capitale ont fermé leurs portes ou encore la plupart transformées en lieux de culte et de prières. Actuellement, seuls subsistent quelques écrans privés et les salles d'organismes culturels comme les instituts. Grâce aux efforts déployés par le ministère de la Communication et de la Culture, conduit par Lalatiana Andriatongarivo, les producteurs auront à leur disposition des salles pour diffuser leurs œuvres.

En effet, lors du lancement officiel de la formation cinématographique qui a démarré mardi à l’Ivokolo Analakely, la ministre a annoncé que les producteurs pourront utiliser les différents lieux tels que le « Tranoben’ny Serasera sy ny Kolontsaina », le "Ivokolo", le "Havoria" à Anosy et le "ANAC" pour la projection de leurs films. Effectivement, cette affirmation n’est valable que pour les producteurs et cinéastes inscrits dans le registre de l’Ivotoeran’ny Sarimihetsika sy ny Sarimiaina Malagasy (ISSM). Elle a également souligné que le ministère continuera d'offrir une aide financière à la production de films conformes aux normes professionnelles.

Renfort

De plus, pour soutenir les jeunes réalisateurs et producteurs, après les séances de formation, le ministère effectuera une présélection des candidats à former dans le domaine de l'entrepreneuriat culturel et artistique, au sein du « Centre d'incubation pour l'entrepreneuriat culturel et l'industrie créative ». L'une des visions majeures annoncées par la ministre est d’apporter un aide financière à ceux qui ont des projets de production cinématographique, par le biais d'un "appel à projets", et seuls les films jugés dignes d'images et professionnels seront financés par le ministère. Ainsi le ministère appuiera financièrement la production, la réalisation et la diffusion des œuvres sélectionnées. Au cours de la cérémonie marquant le début de la formation en cinéma, la ministre n’a pas oublié de martelé les efforts déployés par le ministère pour améliorer ce secteur cinématographique depuis la création en 2019 de l'ISSM. Il s'agit notamment de l'établissement d'un visa de classement, de l'organisation ou de la réglementation des installations de production, des studios de cinéma, et de l'établissement d'un registre public des acteurs du cinéma. Le MCC avec le BAP ont également mené  une lutte contre le piratage dans laquelle les acteurs privés ont salué les grands résultats depuis 2020, selon les chiffres publiés aujourd'hui.

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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