Publié dans Culture

Evènement littéraire « La Lit Tanà » - La beauté de Madagascar déclamée par les poètes 

Publié le lundi, 11 avril 2022

« Ny Majikan'i Madagasikara ». L'édition spéciale de l'évènement littéraire baptisé « La Lit Tanà » s'est tenue sur ce thème, également le titre du livre de poésie écrit par Abhay Kumar. Traduit en malagasy par Môse Njo, ce recueil parle de la beauté de l'île, sa faune et sa flore ou encore sa culture et ses espèces endémiques. Cette 15ème édition s'est tenue le 8 avril dernier à l'auditorium de l'Ambassade de l'Inde et a été retransmise en direct sur sa page Facebook.

Une dizaine de poètes et d'écrivains, présents au rendez-vous, ont tour à tour lu et déclamé les extraits dudit livre, outre leurs propres poèmes qui parlent également de la beauté, les régions, la langue et les cultures de Madagascar. L'édition s'est démarquée par la présence du poète musicien Tana Miranty, Jean Michel Rakotomamonjy de son vrai nom, qui a joué du « Valiha » tout au long des lectures, outre la lecture de ses poèmes sur Madagascar.

Le poète-diplomate Abhay K., l'hôte de ce programme et non moins ambassadeur de l'Inde dans le pays, a clôturé la session en lisant ses poèmes dans le livre, parlant des oiseaux éléphants qui jadis existaient à Madagascar mais qui ont disparu. D'après ses dires, ce livre a été écrit pour préserver la mémoire de ces espèces endémiques qui ont disparu, mais aussi pour ouvrir les yeux sur la beauté et la richesse que la Grande île dispose. Le danger qui plane sur les espèces d'animaux endémiques du pays, à l'exemple des lémuriens au bord de l'extinction, y est aussi abordé. « Les forêts tropicales servant d'abris pour ces espèces sont en voie de disparition », a-t-il souligné. Il faut y prêter attention !

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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