Publié dans Culture

Littérature - L’histoire de Clarisse Ratsifandrihamanana refait surface

Publié le mercredi, 13 avril 2022

Du sang neuf sur les œuvres de  l’écrivaine et poétesse Clarisse Andriamampandry Ratsifandrihamanana. « Homeko làlana ianao. Rehefa folako aho, ry aiko», tel est l’intitulé du livre qui vient de sortir de sa tanière ce mois-ci. Un livre sur la biographie de cette grande  figure de la littérature malagasy, co-écrit par ses enfants Lisy Zarasoa Ratsifandrihamanana et Lila Hanitra Ratsifandrihamanana. Avec 247 pages, l’œuvre est divisée en deux parties. La première relate sa vie personnelle à savoir son enfance, ses études, les membres de sa famille ainsi que son parcours professionnel.

En outre, la deuxième partie du livre parle de ses œuvres. A titre de rappel, Clarisse Andriamampandry Ratsifandrihamanana née le 5 décembre à Fénérive-Est en 1926 est décédée le 28 juin 1987. Elle était l’une des personnalités émérites de la littérature malgache. Son style littéraire était très diversifié, il y avait pour tous les goûts tels que les romans, nouvelles, poèmes, théâtre, contes, essais, pensées... Elle s'était surtout fait connaître dans le domaine de la littérature engagée. Toutefois, elle a écrit sur des thèmes très diversifiés tels que l'amour, l'amour filial, les chroniques, la nature. Auteur inscrit au programme scolaire et universitaire, Clarisse Ratsifandrihamanana était membre de l'Académie Malagasy et a reçu plusieurs prix littéraires. Cette grande écrivaine a été également élevée au rang d'Officier de la Légion d'Honneur. Ses œuvres les plus connues restées dans les annales des lecteurs mais surtout sur le plan éducatif sont Ny Zanako, I et II (roman), Lavakombarika (nouvelles), Salohy (recueil de poèmes). Par ailleurs, l'ensemble de son œuvre, constitué de 29 ouvrages édités et d'une dizaine de manuscrits inédits, est l'une des plus riches productions de la littérature malagasy. Pour ceux qui veulent se procurer le nouveau livre, il est déjà disponible dans les librairies et bibliothèques.

Si.R

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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