Publié dans Culture

Jubilé - Dama et Bekoto continuent le « Revy Mahaleo »

Publié le lundi, 25 avril 2022

Les décennies passent. Cinq membres du groupe Mahaleo ne sont plus de ce monde. Cependant, les deux membres restants, à savoir Dama et Bekoto ne veulent pas lâcher la scène. « C’est grâce à vous, public et organisateurs d’évènements, qu’on a pu encore suivre le chemin de la scène. Cette année, nous allons célébrer les 50 années du groupe et continuer le " Revy Mahaleo" ». C’était la première phrase que Dama a prononcée durant la conférence de presse qu’ils ont donné hier. Une réponse qui va sans doute satisfaire les fans du groupe. Des fans qui pensaient déjà qu'ils ne reverraient plus jamais Mahaleo se reproduire sur une grande scène après Antsahamanitra.

Mais aujourd’hui, c’est donc officiel ! Le coup d’envoi pour la célébration du demi-siècle d’existence du groupe se tiendra dans le grand parking du Canal Olympia d’Andohatapenaka, le 28 mai prochain à partir de 15h 30. Un événement organisé par Vakoka Agency. Cerise sur le gâteau : les fils des membres du groupe, à savoir Andrianaivo Tahina (fils de Charles), Maharo (celui de Dama), Popol (fils de Bekoto), Rado (celui de Fafah) et Benaivo partageront la scène avec les deux derniers membres du groupe encore en vie, Dama et Bekoto. Sans oublier le musicien Nary qui sera également de la partie. « Ils ont travaillé dur. Moi et Dama les ont coachés. Ils ont même suivi des cours de vocal. Avant, certains d’entre eux ne savaient jouer d’aucun instrument. Mais avec des efforts et de la persévérance, ces jeunes ont accompli des exploits. Moi-même, j’ai été surpris. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. J’aimerai aussi mentionner que ces enfants seront là, non pas pour nous succéder ni remplacer les membres qui ne sont plus là, mais juste pour nous accompagner sur scène », martèle Bekoto. Une preuve que le groupe Mahaleo n’a pas encore fini d’étonner. Il est même très loin de dire son dernier mot !

Convives

Pour cette célébration en fanfare des 50 années d’existence de ce groupe légendaire Mahaleo, ce dernier a également choisi de promouvoir l'écriture des textes de la chanson malagasy pour ces gens de la nouvelle génération qui ne font plus que copier et suivre les aires acquis dans les autres pays. « Aujourd’hui, tout est donné sur Internet. Ainsi, cette nouvelle génération est devenue des destinataires prêts. Ces derniers ont donc perdu la soif de recherche et l’esprit de la curiosité malagasy se détériore. Pour nous, le groupe Mahaleo, avec ces 50 années d’existence, il serait nécessaire de revaloriser l’écriture des textes de la chanson malagasy », a déclaré Dama. Encore une fois, comme d’habitude, avec ces deux membres restants, tout au long de leurs prestations, derrière leurs instruments de prédilection, que ce soit la guitare, le clavier ou encore le « farara » pour Dama, le show ne pourra être qu’exceptionnel. De plus, les descendants du groupe qui vont les accompagner sur scène se disent déjà prêts pour offrir un immense spectacle. D’autres musiciens et chanteurs « surprises » seront aussi de la partie. Pour les découvrir tous, rendez-vous donc le 28 mai au Canal Olympia Andohatapenaka. Afin de ne pas manquer cette occasion, les tickets d’entrée sont en vente dans les magasins Mass’in, ou en ligne sur https://www.ticketplace.io/.

Sitraka Rakotobe

 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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