Publié dans Culture

Journée mondiale de la danse - Une célébration axée sur les échanges et le partage d’expériences

Publié le lundi, 02 mai 2022

Une semaine chargée. La célébration de Journée mondiale de la danse a duré cinq jours. Réparties dans plusieurs lieux et différents centres culturels, les activités ont été axées sur des rencontres, des échanges d’idées et de savoir-faire avec les différents danseurs, des débats sur différents thèmes, et également la recherche d’un projet pour l’épanouissement du monde de la danse à Madagascar. Ainsi, la semaine a été marquée par la participation active des jeunes pratiquants de la danse.

Lors des rencontres, les organisateurs ont constaté que de nombreux groupes émergents veulent évoluer et entrer dans l’arène des professionnels, tout en voulant faire de cet art un métier. A cet effet, pour répondre à ces appels, l'association « Mpandihy eto Gasikara (MEG) » a choisi de former des jeunes danseurs afin qu'ils puissent à leur tour former des professionnels dans des écoles pour générer des revenus. L’association a également organisé des rencontres entre ces jeunes danseurs et diverses maisons de production et maisons culturelles de la ville, afin que leurs activités puissent s'étendre sur d’autres différents style de danse et divers marchés.

Bravades

Depuis son invention, l’association « MEG » n’a pas cessé de lutter au profit de la danse mais surtout des danseurs de la Grande île. Aujourd’hui, elle continue sa mission de protéger l’identité de la culture malagasy à travers la danse, afin qu'elle ne soit influencée ni se détériore par l'évolution de la danse venue de l'étranger. La Journée mondiale de la danse s’est achevée vendredi dernier avec des expositions axées sur cet art. Effectivement, l’ensemble des évènements était animé par des conférences, des ateliers et surtout des spectacles de danse. A titre de rappel, l’association « Mpandihy eto Gasikara » compte aujourd’hui plus de 1 000 membres dont 70 groupes qui réalisent différents styles et variétés de danse. A noter que plusieurs groupes de danse se sont relayés sur différentes scènes lors de la célébration de cette journée mémorable, à savoir le « Gasy Makoa », « Street I dance », « Slash crew »,… Evidemment, l'objectif commun de tous ces danseurs est d'améliorer le monde de la danse à Madagascar.

Sitraka Rakotobe

 

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff