Lors des rencontres, les organisateurs ont constaté que de nombreux groupes émergents veulent évoluer et entrer dans l’arène des professionnels, tout en voulant faire de cet art un métier. A cet effet, pour répondre à ces appels, l'association « Mpandihy eto Gasikara (MEG) » a choisi de former des jeunes danseurs afin qu'ils puissent à leur tour former des professionnels dans des écoles pour générer des revenus. L’association a également organisé des rencontres entre ces jeunes danseurs et diverses maisons de production et maisons culturelles de la ville, afin que leurs activités puissent s'étendre sur d’autres différents style de danse et divers marchés.
Bravades
Depuis son invention, l’association « MEG » n’a pas cessé de lutter au profit de la danse mais surtout des danseurs de la Grande île. Aujourd’hui, elle continue sa mission de protéger l’identité de la culture malagasy à travers la danse, afin qu'elle ne soit influencée ni se détériore par l'évolution de la danse venue de l'étranger. La Journée mondiale de la danse s’est achevée vendredi dernier avec des expositions axées sur cet art. Effectivement, l’ensemble des évènements était animé par des conférences, des ateliers et surtout des spectacles de danse. A titre de rappel, l’association « Mpandihy eto Gasikara » compte aujourd’hui plus de 1 000 membres dont 70 groupes qui réalisent différents styles et variétés de danse. A noter que plusieurs groupes de danse se sont relayés sur différentes scènes lors de la célébration de cette journée mémorable, à savoir le « Gasy Makoa », « Street I dance », « Slash crew »,… Evidemment, l'objectif commun de tous ces danseurs est d'améliorer le monde de la danse à Madagascar.
Sitraka Rakotobe