Publié dans Culture

Infrastructure - Le « Hira gasy » aura son propre terrain

Publié le dimanche, 04 septembre 2022

Une grande triomphe pour la culture malagasy. Pour la première fois dans l'histoire, le « Hira gasy » ou chanson traditionnelle malagasy va avoir sa propre scène. Pour ce faire, le Gouvernement - à travers le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) - a réalisé samedi dernier une cérémonie de pose de la première pierre en marge de la construction d’une scène dédiée aux pratiquants du « Hira gasy ».

Un endroit où tous les groupes et chanteurs de cet art indémodable et intemporel, sans exception, pourront se produire, ce qui leur permettra de transmettre leurs œuvres à travers des paroles porteuses de message. Selon les informations, ce stade correspondant aux normes internationales sera construit à l'arrière de la Bibliothèque nationale située à Anosy. Les gradins pourront accueillir près de 1 000 spectateurs. Cette nouvelle infrastructure comprendra également le bureau de la Fédération des acteurs de « Hira gasy » et des vestiaires. Il faut savoir que dans le cadre de la réalisation de ce grand projet, le MCC a collaboré avec des sociétés issues du secteur privé, à savoir l'hôtel Carlton et le groupe Henri Fraise, lesquels vont contribuer dans la réalisation des travaux. Et pour le grand plaisir et la promotion de cet art typiquement malagasy, l’utilisation de la scène sera gratuite pour les chanteurs. Par contre, ces derniers n’auront juste qu’à participer au frais d’entretien des lieux. 

Inscription

Durant son discours, la ministre de tutelle Lalatiana Andriatongarivo a déclaré que le « Hira gasy » représente une partie du patrimoine culturel et ne doit pas être négligé. C'est précisément pour cette raison que le ministère de la Communication et de la Culture a déposé en avril 2022 au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris le dossier de candidature pour l'inscription du « Hira gasy » au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Le but étant de montrer aux yeux du monde entier la valeur de la chanson traditionnelle malagasy qui nous distingue de tous les autres pays. Un autre exploit réalisé par le ministère qui poursuit son objectif, celui de promouvoir la culture malagasy sur la scène internationale. A rappeler que suite aux efforts effectués par la ministre et son équipe, le « Kabary malagasy » a été inscrit à la fin de l’année 2021sur la liste du patrimoine culturel établie par l’UNESCO. Si cette institution onusienne accepte notre requête, le « Hira gasy » sera ainsi le troisième patrimoine culturel immatériel de l’humanité à être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO après le « Kabary malagasy » en 2021 et l’art du bois « Zafimaniry » en 2008. En outre, la journée du samedi a été également forte en animation. Les invités ont eu droit à différentes prestations de plusieurs groupes venus pour la cérémonie. 

Sitraka Rakotobe

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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