Publié dans Culture

Formation des cinéastes - Une nouvelle ère du 7ème art se réalise

Publié le mardi, 01 novembre 2022


Un nouveau souffle pour l’art cinématographique malagasy. Effectivement, depuis un long moment, de nombreuses failles ont été constatées dans la réalisation et la production de films locaux. Un manque de compétences que le ministère tutelle compte combler à travers un renforcement de capacité et une mise en place d’un dispositif d’accompagnement pour les professionnels du cinéma. A cet effet, pour la première fois de l’histoire, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC), à travers l’« Ivontoeran’ny Sarimihetsika sy Sarimiaina Malagasy (ISSM) », a organisé une formation afin de remédier à cette situation. Ainsi, 112 stagiaires, dont des acteurs, des scénaristes et des techniciens ont été récompensés samedi dernier par le MCC à l’issue d'un stage de formation de six mois.
Lors de cette cérémonie, un soutien financier a également été remis aux 19 projets, lauréats de l’appel à projets organisé par le ministère, dont 13 longs métrages et 6 courts métrages. Une perfusion financière destinée à la production et la réalisation de films. Rappelons que cette formation s’est tenue en mars dernier au centre culturel Ivokolo situé à Analakely. La première phase s’est déroulée trois fois par semaine pendant deux mois, suivie d’une autre phase d’une même durée. Des professionnels du 7ème art ont assuré les cours, si l’on ne cite que Christophe Doyen qui possède plus de 40 ans d’expérience dans ce domaine, ainsi que Rajaonarison Oswald. Des formateurs qui sont prêts à contribuer au développement du film malagasy à travers le partage de leur savoir-faire.
Efforts
L’équipe du ministère de la Communication et de la Culture a réalisé beaucoup d’efforts et élaboré différents programmes d’appui afin de remettre le cinéma malagasy à sa juste place. L’un de ces programmes consiste à l’approbation officielle des acteurs par le « registre public du cinéma ». La ministre Lalatiana Andriatongarivo, dans son discours, a indiqué que le cinéma est un secteur que le ministère n’a pas oublié. C’est pourquoi diverses réformes ont été apportées afin de rehausser le niveau des acteurs sans exception. Il faut savoir que cette formation apportera des améliorations dans la qualité de la production cinématographique, mais surtout un meilleur accès aux méthodes standards et professionnelles requises par l’industrie cinématographique. Ces acteurs du 7ème art pourront ainsi comprendre et maîtriser l’ensemble du dispositif de production d’une œuvre cinématographique, notamment l’écriture, la réalisation et la post-production. « Cette formation dispensée aux cinéastes à Madagascar est conforme aux normes requises de nos jours et à la technologie. Cette initiative a été prise pour que les cinéastes malagasy puissent se développer à la commercialisation de produits », a-t-elle poursuivi lors de cette cérémonie.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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