Publié dans Culture

Littérature - Les écrits de « Bébé Florine » disponibles en vente

Publié le mardi, 22 novembre 2022


« Après tant de lutte et tant de courage, après tant d’angoisse et tant de souffrance, je suis à présent sortie vainqueur… ». Telle est la première phrase du poème que des admirateurs de l’écrivaine « Bébé Florine », de son vrai nom Bao Florine Gentillesse, ont publiée et partagée sur Facebook, il y presque trois mois. « Bébé Florine », cette fonctionnaire retraitée qui, selon ses dires, n’a pas reçu ses indemnités de retraite.
Bao Florine Gentillesse est une talentueuse écrivaine qui vit dans la pauvreté. Elle était presque au bout du désespoir jusqu’à ce qu’elle croise le chemin d’un admirateur qui a publié ses œuvres. Aujourd’hui, elle sort vainqueur de cette lutte et réalise son plus grand rêve : celui de faire découvrir ses écrits au grand public. Aussi, la ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Andriatongarivo a décidé d’éditer les écrits de cette grande dame. La cérémonie de présentation de son œuvre baptisée « Ny diampenin’i Bao Gentillesse » se tiendra ce vendredi à 11h au centre culturel Ivokolo sis à Analakely. Pour ceux qui désirent acquérir le livre, les responsables conseillent à chacun de faire les réservations en appelant le numéro 032 12 912 10. La remise du livre ainsi que le paiement auront également lieu au centre Ivokolo ce vendredi.
Bao Gentillesse
La particularité de Bébé Florine réside dans la beauté de son langage. Elle possède la voix ainsi que le talent dans sa façon de raconter la joie, la détresse des gens, la sienne aussi, avec une belle manière qui adoucit l’atmosphère triste qui fluide entre les lignes de ses textes. Son style d’écriture est griffé d’une délicatesse inouïe. Elle aborde sans crainte des réflexions sur l’amour interdit, la difficulté de la vie quotidienne, les autres tares humaines et surtout l’espoir que chacun devrait avoir. Cette écrivaine possède cette âme agréable qui capte tous ceux qui lisent ses œuvres.
Bébé Florine compte à son actif quelques centaine d’œuvres, composées de romans, poèmes, romans inachevés, recueils de nouvelles, de poésies, de notes et de lettres. Des œuvres qui, pour la première fois, seront éditées et publiées dans la Capitale voire dans toute la Grande île. Cette réédition sera ainsi une occasion de faire renaître les ouvrages d’antan écrits par cette éminente auteure. Souhaitons également que cet ouvrage intitulé « Ny diampenin’i Bao Gentillesse » va inciter les jeunes à aimer la lecture. Par ailleurs, on espère que d’autres œuvres de cette talentueuse auteure seront éditées dans les jours à venir.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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