Publié dans Culture

Bourse Yavarhoussen-INHA - Tsiory Razafinorovelo remporte le premier prix

Publié le mardi, 18 juillet 2023
 Tsiory Razafinorovelo, sacrée lauréate de la bourse Yavarhoussen-INHA Tsiory Razafinorovelo, sacrée lauréate de la bourse Yavarhoussen-INHA

Une femme malagasy remporte le premier prix de la Bourse Yavarhoussen. Après délibération du jury, en présence de ses membres, à savoir Hasnaine Yavarhoussen, président fondateur du Fonds Yavarhoussen ; France Nerlich, professeure d’histoire de l’art et directrice du département des études et de la recherche auprès de l’Institut national d'histoire de l'art (INHA), situé à Paris ; Claire Bloc-Tiesse et Pauline Monginot, en présence de la ministre de l'Artisanat et des Métiers Sophie Ratsiraka qui a également pris part aux délibérations. Après de longues discussions autour des projets initiés par différents candidats, le jury a déclaré Tsiory Razafinorovelo lauréate de la Bourse Yavarhoussen 2023 avec son sujet de recherche intitulé : « Le Centre Culturel Albert Camus : pépinière pour les peintres malgaches dans les années de l’indépendance, 1960-1972 ».
En effet, le sujet distingué par le jury de la Bourse Yavarhoussen  a proposé d’analyser le rôle du Centre culturel Albert Camus (CCAC), actuel Institut français de Madagascar (IFM), dans le soutien et la promotion de la peinture malagasy contemporaine après l’indépendance du pays, entre 1960 et 1972. Lors de cette période,  le CCAC a par exemple organisé en 1971 une exposition qui eût pour thème « Perspectives de la jeune peinture malgache » faisant suite à dix années de soutien à la peinture malagasy dans cette institution. Ce travail se déploiera autour de trois axes principaux qui présenteront le CCAC comme un lieu d’ancrage de la peinture malgache, un cadre de création d’un patrimoine malgache et un espace incontournable de la vie culturelle à Madagascar.
Appui
La lauréate Tsiory Razafinorovelo vient de terminer sa thèse en histoire sur « La coopération culturelle dans les relations bilatérales entre Madagascar et la France - 1960-1972 », une thèse qui sera soutenue en décembre prochain à l’université de Paris Cité sous la direction de Didier Nativel. Cette année, le jury devrait distinguer un lauréat parmi les candidatures reçues provenant de Madagascar, de France, des Comores et du Royaume-Uni. Ces candidatures  sont celles de  Bako Rasoarifetra, Marian Nur Goni,  Alexandre Girard-Muscagorry et  Juliette Trey.
Rappelons que Hasnaine Yavarhoussen a créé en 2021 le Fonds Yavarhoussen. L’enjeu de cette bourse vise à aider un pays à connaître et comprendre deux siècles de sa culture et de son patrimoine, encore trop méconnu aujourd’hui. Cette initiative peut permettre l’émergence d’un corpus de compréhension historique et patrimonial. La Bourse Yavarhoussen comprend une subvention mensuelle de 1.000 euros ainsi qu’un montant forfaitaire de 5.000 euros afin d’effectuer des voyages sur le terrain pour étudier des fonds d’archives, des fonds documentaires, des œuvres, ou éventuellement pour rencontrer des artistes vivants, des historiens de l’art, des collectionneurs,… à Madagascar et dans les autres pays. La première Bourse Yavarhoussen a été accordée à Tsiriniaina Hajatiana Irimboangy en 2021 pour son sujet de recherche : « Le Lamba, du vêtement traditionnel symbolique au vêtement manufacturé industriel ».
Si.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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