Publié dans Culture

Prix Paritana - Le rideau se lève sur la 8e édition du concours

Publié le mercredi, 03 janvier 2024
Les trois artistes lauréats de la 7e édition du Prix Paritana Les trois artistes lauréats de la 7e édition du Prix Paritana

Le compte à rebours est lancé. Les inscriptions pour le concours de la 8e édition du prix Paritana ouvrira ses portes la semaine prochaine. L’appel à candidatures pour le projet artistique démarrera le 8 janvier et va se clôturer le 25 février prochain. Les artistes malagasy ayant plus de 18 ans, qu’il soit, peintre, sculpteur, photographe, vidéaste… sont invités à remettre leurs projets ou de s’inscrire sur le site https://forms.gle/PUSUN6im5tfuqPex6. Comme lors des éditions précédentes, trois artistes verront sélectionner leurs projets par un jury international. Ce projet artistique sera évalué sur la base de sa qualité artistique, son originalité, ses perspectives d’évolution et sa faisabilité. Il est important de mentionner que le Prix Paritana est un programme de la Fondation H. Depuis sa création en 2017, le Prix Paritana soutient la scène artistique malgache (artistes de nationalité malagasy ou résidant à Madagascar) en organisant un prix d’art contemporain, remis chaque année à trois artistes. Son ambition est de mettre en lumière l’émulation créative de la scène contemporaine malagasy, et de la soutenir. Comme à chaque édition, le lauréat du Prix Paritana 2024 se verra octroyer une résidence de trois mois à la Cité internationale des arts, un billet Air France aller-retour Antananarivo et Paris. Une bourse pour permettre à l’artiste de produire son projet artistique. Des per-diem pour la durée de sa résidence à Paris. Suivi d’un accompagnement de l’équipe Fondation H Paris, pour la présentation de la scène culturelle parisienne. Durant le séjour, il y aura la visite des musées, de galeries d’art, de bibliothèques et d’autres endroits culturels. D’autres lots attendent les lauréats du concours. Pour cette année, comme lors de la 7 e édition, les lauréats exposeront leurs œuvres  dans le nouvel espace du Fondation Ambatomena. Rappelons que c’est l’artiste  Joëlle Ratovohery  dit Ashiko Ratovo  qui a été sacrée lauréate lors de la précédente édition. Elle a remporté la première place grâce à son projet « Tsy manan-kialofana » ou « Sans-abri ». Le jury a également décerné deux autres prix respectivement à Dina Nomena Andriarimanjaka pour son projet à la recherche des « Betia », et Ophélia Arilala Ralamboson  pour son projet d’installation.
Si.R

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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