Publié dans Culture

Décès d’Andry Balafomanga - Le rock malagasy perd une légende 

Publié le jeudi, 08 février 2024

Hier matin, le monde de la musique rock malagasy s’est réveillé avec une triste nouvelle. La mort d’Andry Rakotozandry, chanteur, danseur et leader du groupe Balafomanga, était annoncée sur les réseaux sociaux par sa famille. Les Américains avaient Elvis Presley,  Johnny Halliday pour les Français, tandis que la Grande île avait Andry Balafomanga comme légendes du rock. Jeudi vers 3 heures du matin, le rockeur a subitement rendu l’âme à l’âge de  57 ans, laissant derrière lui un héritage musical significatif. 

« Inona no jerijerena », même la génération d’aujourd’hui connait le refrain de cette chanson dès que le morceau passe en station radiophonique ou télévisuelle. Souvent vêtu d’un blouson noir en cuir ou d’un t-shirt au motif imprimé de paillettes avec unpantalon patte d’éléphant, il avait un sourire ravageur et un jeu de scène explosif. Il se donnait l’image d’un rocker accompli à la voix d’Elvis Presley. Andry Balafomanga a également laissé sa marque dans l'industrie musicale en fondant une école de danse où l’on peut apprendre le rock classique, le rock acrobatique, la valse, le tango,... De nombreux fans, personnalités publiques et artistes ont  partagé la triste nouvelle sur les réseaux sociaux, exprimant leur profonde tristesse, tout en saluant le musicien comme étant une légende du rock malagasy. 

Bien que les détails précis de sa disparition n'aient pas été divulgués, ces personnalités ont  adressé un message touchant à Balafomanga, le rappelant avec des souvenirs joyeux et lui souhaitant une paix dans le rock. Il a enflammé les ouïes des fans du rock malagasy depuis 1983. Balafomanga a sorti un album en 1994,  intitulé « Izahay roa iny » et un autre en 1996 (« Rock’n roll »). Ces œuvres ont été produites par l'artiste lui-même. Il a également effectué plusieurs concerts et shows, entre autres « Rock malgache 3 heures de temps en 1984 » et « Semaine de la bière » - organisée en 1985. Certes, le chanteur ne produisait plus de nouveaux morceaux depuis un long moment. Cependant, il continuait à animer de nombreux shows privés. Le chanteur rejoint les firmaments, mais les titres de Balafomanga comme « Inona no jerijerena » ou encore « Jono botry » resteront dans les bouches et les oreilles des mélomanes. La Rédaction du journal « La Vérité » s’associe au deuil de la famille et de l’équipe du chanteur à qui nous adressons également nos sincères condoléances.

 

Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Evêques de Madagascar - Mise en garde contre la vengeance et la violence
  • Infrastructures de la JIRAMA - Plusieurs sites stratégiques sous haute surveillance
  • Affaire SMGD-CNAPS - 11 personnes présentées au PAC
  • Affaire CNaPS – SMDG - L’ancien DG Rakotondraibe Mamy sort de son silence
  • Epouse de Naina Andriantsitohaina - Des activistes dénoncent sa garde à vue
  • Collectivités territoriales - Les maires de Madagascar unis contre les actes d’intimidation
  • Actu-brèves
  • Enquête de Claudia Andriantsitohaina - L’Observatoire Mahitsy Fijery interpelle sur le respect des droits humains
  • Commune urbaine d’Antananarivo - Naina Andriantsitohaina n’est pas la SMGD

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle
    Attention, danger particulier ! Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, a lancé une initiative prenant l’allure d’une véritable déclaration de guerre contre l’impunité ! Quelle bonne volonté d’assainir la gestion des affaires du pays ! Quelle louable initiative afin de mettre sur les rails la bonne gouvernance ! Nous-mêmes, à travers la colonne éditoriale du journal durant ces 10 ans qu’on est là, nous n’avions de cesse de tirer la sonnette d’alarme à l’intention des tenants du pouvoir à combattre sans fioritures contre les dérives de la mauvaise gouvernance notamment celles liées à l’impunité renforçant l’emprise de la corruption. Le Chef de l’Etat, de l’époque, Rajoelina Nirina, a donné des instructions fermes mais les ordres et les consignes se perdent et s’effondrent dans les dédales de l’administration et cela en « vertu » de la loi de l’indifférence et de la gabegie. En somme, le locataire de…

A bout portant

AutoDiff