Publié dans Culture

IFM Analakely - Mashmanjaka électrise l’assistance

Publié le dimanche, 25 février 2024
Mashmanjaka et ses compères, au talent incontestable, se sont retrouvés devant un public composé en majorité de fans Mashmanjaka et ses compères, au talent incontestable, se sont retrouvés devant un public composé en majorité de fans

Une reprise triomphale et majestueuse de la scène. Vendredi dernier, Mashmanjaka et ses musiciens ont enflammé la salle Albert Camus de l’Institut français de Madagascar (IFM), située à Analakely, dans le cadre de la présentation de leur premier album baptisé « Hazavagna », produit par le label Lamba1. Ce groupe au talent incontestable s’est retrouvé devant un public, composé en majorité de fans déjà conquis et qui connaissent par cœur ses chansons.
Effectivement, le public venu assister à ce show, composé en majorité de jeunes, lesquels ont pu connaître ce groupe grâce au site web YouTube et au réseau social Facebook, et parfois à travers les ondes des radios nationales, ont fredonné les paroles de chansons de Mashmanjaka dès le début du spectacle. Le chanteur a fait son apparition sous les salutations chaleureuses de son public, venu très nombreux, pour entamer son tour de chant avec d’abord « une intro » bien dosée, avant de gratifier ses fans avec ses tubes les plus connus, entre autres « Ivavaho tsara », « Marigny »,« Mbola mahadigny » ou encore le fameux « Hazavagna ».
Le groupe a envoûté l’assistance par ses morceaux et des extraits de son album paru en 2020. Originaire du sud-est de Madagascar, le chanteur Mashmanjaka a été bercé par les chants et les musiques traditionnelles typiques de cette Région dès son enfance. En 1997, il cofonde « Lonaky Ambanitana » et s’installe à Antananarivo en 1999. Sa rencontre avec le groupe Makua le propulse sur la scène hip-hop malagasy, en partageant des moments mythiques avec des artistes de renom comme Sean Paul, Diam’s et d’autres venus dans la Grande île au milieu des années 2000. Après avoir réalisé des tournées et noué différentes collaborations,  l’artiste décide de voler de ses propres ailes et lance une carrière solo en 2010, en développant une identité culturelle unique et captivante.
Depuis 2015, Mashmanjaka, sous le concept « Mashmanjaka Hazavagna » (Saint souverain de la lumière), fusionne le reggae new roots avec la musique malagasy, créant ainsi une représentation artistique riche et variée. L’artiste continue à conquérir le cœur des fans de la musique urbaine grâce à son style et son flow. Son influence croissante l’a transformé en une figure incontournable de la scène musicale locale, célébrant l’unité intergénérationnelle à travers sa musique engagée. Lui et ses musiciens ont ainsi convié les spectateurs présents dans  la salle Albert Camus à savourer une balade musicale aux rythmes bien urbains, présentés sous forme d’un véritable déluge électrique de rythmes et de sons, où dialoguent et se mêlent la musique reggae, le « sound system » et le ragga. C’est sur des mélodies vibrantes que le spectacle s’est parfaitement achevé. Un show vivant, un dialogue musical entre l’artiste et le public.
Si.R

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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