Publié dans Culture

Musique - IOMMa offre une opportunité aux artistes de s’exposer au monde

Publié le lundi, 26 février 2024

Les musiciens de l’océan Indien, que ce soient en groupe ou en solo, en particulier ceux venant de Madagascar, ont chaque année une grande occasion de ressortir leur savoir-faire et leur talent avec l’existence du programme IOMMa. Tous les mois de février, et ce depuis 11 éditions, l’« Indian Ocean Music Market » (IOMMa) ou le Marché des musiques de l'océan Indien invite les artistes malagasy à participer à ce programme qui se tiendra sur l’île de La Réunion du 4 au 6 juin prochain. Il s’agit d’un événement d’envergure portant sur le plus important marché des musiques de l’océan Indien et qui permet aux groupes musicaux de se produire devant des professionnels du monde entier. Il rassemble pendant 3 jours environ 400 professionnels venus des quatre coins du monde. Une grande opportunité puisque l’événement représente une belle vitrine pour les artistes et opérateurs culturels qui cherchent à établir des contacts et rencontrer ainsi des programmateurs, labels, tourneurs et managers. 

Durant les festivités, une trentaine de show cases y seront organisés, mettant ainsi en avant les artistes de l’océan Indien. Ce sera une possibilité aux groupes musicaux et artistes venus d’une vingtaine de pays, dont Madagascar, de s’exposer devant des professionnels du monde entier. Cet évènement représente également une plate-forme pour les participants de faire connaissance et de tisser des liens dans le but de créer des projets communs. Par ailleurs, des ateliers et des conférences seront aussi au programme. A noter que la date de limite d’envoi des candidatures est déjà clôturée depuis le 20 février dernier. En revanche, les inscriptions pour les professionnels sont encore ouvertes et se font en ligne  sur le lien : https : //www. iomma.net/fr/pass-pro-2/. Les informations à propos des dossiers à fournir et des conditions générales pour pouvoir participer à ce rendez-vous annuel sont également visibles sur ce site, notamment la présentation du groupe musical (genre musical, pays de résidence, nombre de musiciens, leurs noms complets et instrument(s) joué(s) par chaque membre, nombre de techniciens, leurs noms complets et la fonction de chacun, adresse e-mail…). A noter que des artistes malagasy ont déjà participé à l’IOMMa, tels que Kristel en 2018, Mami Bastah en 2019 et Olo Blaky en 2022.

 

Si.R

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !
Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff