Publié dans Culture

Festival - Nosy Boraha se redécouvre à travers les notes jazzy

Publié le mercredi, 28 février 2024

Entrainant. Depuis Antananarivo jusqu’à Sainte-Marie en passant par Andasibe, sur route, sur mer, dans les airs et sur les rails, le festival Nosy Boraha Jazz Festival (NBJF) ravira l’ouïe des passionnés tout en étonnant le voyageur lambda du 25 au 31 mars prochains. C’est ce que viennent d’annoncer, hier, au Novotel Alarobia, les membres du comité d’organisation de l’évènement qui rempile ainsi pour sa cinquième édition. Six jours durant, dont deux jours de voyage en train, en voiture, en bateau et quatre jours de festival, mélomanes et voyageurs pourront suivre un peu plus d’une quinzaine de concert et animations depuis Andasibe jusqu’à l’île paradisiaque de Sainte-Marie qui seront assurés par les plus grosses pointures nationales et quelques internationaux du monde musical.

L’on citera entre autres Rajery, Silo, Lalatiana, Monika Njava, Samy Andriamanoro, Harty Andriambelo pour les nationaux ou encore Pierre Baillot et Edmundi Carneiro pour les internationaux. Ainsi, les festivaliers pourront écouter une dizaine de groupes de jazz dans des cadres idylliques, que ce soit en plein air ou encore dans le train car dès le premier jour, celui au départ d’Antananarivo au Novotel, il y aura déjà le « Jazz Caravan » qui sera agrémenté d’un feu de camp à Andasibe animé par Rajery himself. S’ensuivra le « Jazz train » qui partira d’Andasibe pour s’arrêter aux quais de la ville du grand port. A partir de là, les festivaliers passeront une nuit à Foulpointe pour ensuite embarquer sur l’El Condor de la compagnie Blue Marine qui assure la liaison entre la terre ferme et Sainte-Marie. 

Promotion des valeurs

Une fois arrivés à bon port, les convives se délecteront alors de quatre jours de Jazz et de joie vivre grâce aux différents partenaires hôteliers, restaurateurs et artisans de Nosy Boraha. « Nous avons pour but de promouvoir l’ensemble des valeurs et culture que le jazz véhicule. Musique de tradition populaire, elle a généré par l’intermédiaire de sa riche histoire et de sa multitude de genres et musiciens, un engouement, une passion et une quantité artistique uniques au monde », explique Niry Ravelojaona, président du comité d’organisation. Ainsi, l’évènement se targue surtout d’avoir des visés d’entraide humanitaire, sociale et culturelle au-delà des objectifs pécuniaires. « En tout et pour tout, nous mettrons 120 billets à disposition de ceux qui aimerait vivre l’aventure. Ces billets ne coûteront que 200.000 ariary l’unité, et seront disponible sur ticket place à partir de vendredi. Le tarif sera en régime all-inclusive, il intègre ainsi le transport aller-retour depuis la capitale, la nourriture ainsi que les accès aux animations. En réalité, ce prix ne représente qu’un peu moins du coût réel du transport pour ce trajet mais grâce aux partenariats et autres échanges de services que nous avons initiés, il nous a été possible de rendre le festival un peu plus accessible. En contrepartie nous ne demandons aux festivaliers que de se munir d’un livre à donner aux établissements scolaires de Sainte-Marie pour remplir nos devoirs sociaux » conclut le président du comité d’organisation du NBJF

 

Si.R

Fil infos

  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff