Publié dans Culture

Exposition - « Tsy manan-kialofana » s’abrite à l’IFM

Publié le lundi, 18 mars 2024
Ashiko Ratovo vient d’ouvrir les portes de l’IFM à travers son exposition intitulée « Tsy manan-kialofana » Ashiko Ratovo vient d’ouvrir les portes de l’IFM à travers son exposition intitulée « Tsy manan-kialofana »

La lauréate de la 7ème édition du prix Paritana expose actuellement ses œuvres à l’Institut français de Madagascar (IFM). Comme promis, Ashiko Ratovo a décidé de dévoiler son projet « Tsy manan-kialofana » ou « Sans abri », l’œuvre avec laquelle l’artiste a remporté le prix Paritana 2023. En effet, les événements artistiques se bousculent à l’IFM,  mais chacun d’eux se présente toujours d’une manière aussi particulière. Après la présentation d’Andy Dominique Rak intitulée « Fractures Quantiques », depuis hier, c’était au tour des œuvres d’Ashiko Ratovo d’occuper les quatre murs de l’IFM.
« Tsy manan-kialofana », c’est neuf  toiles  réalisées à l’aquarelle. Une exposition de tableaux visant à sensibiliser et toucher l’individu pour qu’il ne se soucie plus d’autrui. Rappelons que c’était lors de sa résidence de trois mois à la Cité internationale des arts, située à Paris, que cette artiste peintre a développé ce projet. Durant sa résidence de création, Ashiko Ratovo a expérimenté plusieurs médiums, en particulier l'alliance de l'aquarelle et de l'acrylique pour représenter des paysages abstraits et organiques, rappelant l'idée d'un village de refuge ou d'un foyer. Foyer dans lequel l'artiste projette avec ambiguïté autant l'envie de s'y terrer que celle de le fuir.
A partir de ses recherches, Ashiko Ratovo aboutit à la réalisation d'une série de toiles représentant un voyage, tel un pèlerinage vers la terre de ses ancêtres, son « Tanindrazana », situé à Ambohimahasoa. Le retour dans les terres familiales éveille en elle une succession d'émotions comme l'impatience, l'espoir, le bonheur, l'émerveillement, le confort, le réconfort, allant jusqu'au doute ou encore la peur. Ashiko Ratovo pratique la peinture, l'aquarelle, puis l'acrylique. Curieuse de la multiplicité des supports et des médiums, elle intègre progressivement à sa pratique la sculpture et s'exerce à la broderie. En 2022, elle a créé sa propre marque d'aquarelle 100 % naturelle dénommée Lokorano (peinture à l’eau en malagasy). La même année, elle a intégré la licence d'arts plastiques à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Son travail a été présenté pour la première fois lors de son exposition personnelle « Vohitrin'ny Nofy » [Reliefs des songes] à Art’Home, Ankadilalana, Antananarivo en octobre 2022. Cette exposition se poursuit jusqu’au 27 avril. L’accès y est gratuit. Il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour du côté de l’Institut français de Madagascar pour vous faire votre propre avis !
Si.R

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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