Publié dans Culture

« Louis Roederer Foundation Photography Prize for Sustainability » - Pierrot Men finaliste du continent africain

Publié le vendredi, 17 mai 2024
Pierrot Men fait partie des noms qui ont été proposés pour représenter le continent africain Pierrot Men fait partie des noms qui ont été proposés pour représenter le continent africain

Un photographe malagasy se démarque dans un concours d’envergure international. Il s’agit d’une compétition dont les gagnants seront connus le 7 novembre prochain à Paris. Sur la ligne de départ, ils étaient une cinquantaine de candidats. Notre photographe Pierrot Men est ainsi parmi les six finalistes du « Louis Roederer Foundation Photography World Prize for Sustainability 2024 ». Il est le seul représentant du continent africain et figure au même titre qu’Irene Barlian (Asie), Adam Ferguson (Océanie), Maya Goded (Amérique du Nord), Monica De Miranda (Europe) et Ana Elisa Sotelo (Amérique du Sud).
Pour sa candidature à ce concours, Pierrot Men a soumis en octobre 2023 dix photos. Ces clichés, montrant le peuple malagasy de la côte-est qui sont à l'abri des éléments sous les feuilles de bananier, soulignent l'importance cruciale de préserver la planète et ses habitants pour les générations futures. Ses œuvres qui offrent une exploration de Madagascar en capturant le quotidien des Malagasy et leur culture, ont contribué à la renommée de ce photographe. Après plus de cinq décennies de carrière dans ce domaine, Pierrot Men est aujourd'hui considéré comme l'un des photographes les plus réputés de la Grande île.
Pour la petite histoire, il est né en novembre 1954 à Midongy-Sud, sur la côte Est de Madagascar. Il vit et travaille à Fianarantsoa où il dirige le plus grand laboratoire photographique de la ville, dénommé le « Labo Men ». Ses rapports avec cet art remontent à 1974, lorsqu’il ouvre son premier laboratoire. Pourtant, à cette époque et pendant de longues années, la photographie n’était rien d’autre qu’un simple support (artistique et financier) à sa passion première qu’est la peinture. Entre prise de photos d’identité, de baptême et de mariages, cette situation va durer pendant 17 ans, jusqu’au jour où une amie fait preuve d’une franchise qui va changer le cours de son activité artistique. Cette femme lui déclare sans détours que ses photographies sur lesquelles il se base pour peindre sont bien meilleures que leur résultat pictural. C’est ainsi qu’il en vient à délaisser le chevalet pour se consacrer uniquement à la photographie. Et le résultat s’est fait peu attendre : en 1995, il devenait le lauréat du concours Mother Jones qui s’est tenu à San Francisco (Etats-Unis), dont la récompense était un appareil photo de marque Leïca qui ne l’a plus quitté depuis. Il s’agissait du début d’une reconnaissance qui dépasse aujourd’hui largement les frontières de la Grande île. Récompensé par plusieurs prix (Jeux de la francophonie à Madagascar en 1997, prix UNEP/Canon en 2000,...), le travail photographique de Pierrot Men a fait l’objet de nombreuses expositions et publications.
Si.R


Fil infos

  • Andry Rajoelina chez le Père Pedro - Fin de la décharge d’Andralanitra pour bientôt
  • Actu-brèves
  • Environnement - Madagascar, tout feu, tout flamme
  • Délestage et problèmes d’eau - La sénatrice Lalatiana R. réplique aux conseillers municipaux Gangstabab et consorts
  • 80e assemblée générale des Nations unies - La voix des femmes malgaches résonnera à New York
  • Synad – Député Antoine Rajerison - Guerre déclarée !
  • Véhicules vétustes - Un danger permanent pour les usagers de la route
  • COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!
  • Mananjary - L’Opposition joue avec la détresse des sinistrés
  • Caravane médicale - Plus de 275000 bénéficiaires en cinq ans

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Cercle vicieux brisé !
    Après avoir erré, tourné en rond dans le désert de l’indifférence et de la désolation durant des décennies, Madagasikara semble avoir pu tracer le chemin de la réussite, l’issue de secours ou la voie menant vers la sortie. Comme beaucoup d’autres du continent africain notamment des pays évoluant après le joug de la puissance coloniale française, la Grande île menait une vie d’errance d’une crise politique à une autre. La dernière en date, la longue crise de 2009 à 2014 fut particulièrement meurtrière pour l’économie nationale. Le pays s’enlise dans une misère insoutenable. Prise au piège à l’intérieur d’un système qui se referme par un verrou à double tour, la Grande île étouffe par strangulation ou par apnée. Un redoutable cercle vicieux actionné par un imparable tourbillon s’enfonçant vers le fond. A partir de 2019, le retour aux affaires du jeune visionnaire Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à ……

A bout portant

AutoDiff