Publié dans Culture

Danse « Fampitaha, fampita, fampitàna » - Soa Ratsifandrihana sublime les scènes européennes

Publié le lundi, 02 septembre 2024
La carrière prometteuse de Soa Ratsifandrihana témoigne la richesse de la culture malagasy en donnant un écho puissant au-delà des frontières La carrière prometteuse de Soa Ratsifandrihana témoigne la richesse de la culture malagasy en donnant un écho puissant au-delà des frontières

En tournée européenne, la chorégraphe malagasy Soa Ratsifandrihana fait forte impression sur le continent avec sa pièce « Fampitaha, fampita, fampitàna », présentée au Kunstenfestival des Arts à Bruxelles (Belgique) du 25 au 29 mai 2024 et au Théâtre de l’Aquarium à Paris, le 6 juin dernier. L'œuvre sera à nouveau présentée sur une scène parisienne dans deux semaines. Aussi, les artistes seront présents pour le Festival d'Automne qui aura également lieu dans la capitale française du 18 au 22 septembre prochain. 
« Fampitaha, fampita, fampitàna », qui se traduit par « Comparaison, transmission et rivalité », explore des thèmes qui ont marqué l'enfance de Soa, exprimant un désir d'entendre et de voir des histoires qui résonnent profondément avec son héritage culturel. Avec cette pièce coproduite par le Fonds Yavarhoussen, elle se prépare à partir en tournée dans d’autres grandes villes européennes, notamment Berlin, Orléans, Strasbourg, Toulouse, Avignon et Genève. Cette tournée représente une belle opportunité pour faire découvrir « Fampitaha, fampita, fampitàna » à un public international.
Soa Ratsifandrihana, résidant à Bruxelles, est une artiste franco-malagasy vouée à une carrière florissante. Ayant suivi une formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMD), elle a collaboré avec des figures emblématiques de la danse comme James Thierrée, Salia Sanou et Anne Teresa De Keersmaeker. Son premier solo, « Groove », présenté en octobre 2021 à Bruxelles, a rencontré un succès retentissant, avec plus de quarante représentations à la clé. En parallèle, Soa développe un diptyque artistique en racontant une histoire qu’elle aurait aimé entendre durant son enfance. Ce projet comprend une création radiophonique intitulée « Ce n’est pas moi qui mens, ce sont les anciens » ainsi que son spectacle phare. S'appuyant sur la tradition orale malagasy et en intégrant les témoignages des défenseurs de la culture, elle donne vie à sa vision créative. Pour réaliser cette œuvre, elle a collaboré avec Joël Rabesolo ainsi qu'avec les danseurs-performeurs Audrey Merilus et Stanley Ollivier, créant ainsi un véritable chef-d'œuvre artistique.
Si.R

Fil infos

  • Impact climatique - Renforcer la résilience climatique dans les petits Etats insulaires
  • Eviction de Penjy Randrianarisoa - Marc Ravalomanana pousse dehors un maire exemplaire
  • ACTU-BREVES
  • Tanà-ville et périphéries - 7 incendies en une journée
  • Autosuffisance alimentaire - La production de riz va être boostée 
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Medium ring Tanà » - Un coup de jeune pour le réseau interconnecté d’Antananarivo
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Coopération sino-malagasy - Andry Rajoelina et Xi Jinping sur la même longueur d’onde

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • L’espoir d’un peuple
    Rajoelina Andry Nirina, le chef de l’Etat malagasy bouge et fait bouger les choses. Par ici, il plaide. Par-là, il défend la cause du peuple. Tel un avocat, pleinement conscient de sa mission, le Président malagasy prend pour cause et fait la lutte pour défendre et soutenir solennellement les intérêts des 30 millions d’hommes et de femmes vivant dans ce pays.Après avoir été à Dubaï, Emirats arabes unis, et obtenu des gains de cause afin de relancer au plus vite l’économie nationale, le chef de l’Etat Rajoelina rallie la Chine pour participer au Forum sur la coopération sino-africaine, le FOCAC 2024.

A bout portant

AutoDiff