Publié dans Culture

Slam national - Orad représentera la Grande île lors la Coupe du monde 

Publié le dimanche, 08 décembre 2024

Le slam national, événement phare de la scène littéraire malagasy, a une nouvelle fois tenu ses promesses lors de sa 15ème édition qui s’est tenue à l’Institut français de Madagascar (IFM). Dans une ambiance électrique, l’équipe d’Antananarivo, composée de VTSK, Orad et Mitsinjo, a remporté le trophée national tant convoité, suscitant l’enthousiasme et l’ovation du public présent. Ce soutien indéfectible témoigne de l’engouement croissant pour cette forme de poésie orale et publique faite pour surprendre et émouvoir l'auditoire. 

 

Parmi les performances individuelles, Orad s’est particulièrement distingué en décrochant le titre de meilleur slameur de cette édition. 

Son talent indéniable a su convaincre le jury et le public, tant sur place que sur les réseaux sociaux, où les éloges n’ont pas tardé. Avec son style unique et sa capacité à toucher les émotions, Orad a su s’imposer comme une figure montante du slam malagasy. Sa victoire lui permettra de représenter Madagascar à la Coupe du monde de slam, prévue à Paris en 2025. Il s’agit d’une étape majeure qui lui ouvrira de nouvelles perspectives sur la scène internationale. 

Cette édition du slam national a également été marquée par la présence de slameurs de renommée internationale. Le légendaire Marc Kelly Smith, originaire de Chicago et considéré comme le père du slam, a enchanté 

le public avec ses performances inspirantes. A ses côtés, Rouda, pionnier du slam français, a également apporté sa touche unique à cet événement, créant des échanges enrichissants entre artistes et amateurs de poésie. En parallèle, le slam national a également été l’occasion de célébrer l’histoire de ce mouvement artistique. La publication de « Restez vivants » de l’auteur Na Hassi a permis d’explorer les racines et l’évolution  de cette déclamation poétique publique à Madagascar. 

Cet ouvrage, qui vient enrichir la littérature malagasy, témoigne de la vitalité et de la diversité des voix qui composent cette scène. L’édition 2024 du slam national a donc non seulement été un espace de compétition, mais aussi de rencontre, de partage et de célébration de la culture locale. Alors que les applaudissements résonnent encore, une chose est sûre : le slam malagasy, porté par des artistes passionnés comme Orad, continue de s’affirmer et de se faire entendre sur la scène internationale.

 

Si.R

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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