Publié dans Culture

Prix Paritana 2025 - Chloé Soafaniry Ramanankasina sort du lot

Publié le vendredi, 11 avril 2025

Délibération. L’Institut français de Madagascar (IFM) a été le théâtre d’une célébration artistique avec la révélation des résultats du Prix Paritana, hier. C’est la jeune designeuse Chloé Soafaniry Ramanankasina, issue de la diaspora malagasy, qui s’est vue décerner ce prestigieux prix. Son projet audacieux, intitulé « Renouer les tresses de son identité », a particulièrement séduit le jury qui a reçu cette année 46 candidatures d’une qualité exceptionnelle, selon Hobisoa Raininoro, responsable de la programmation au sein de la Fondation H. 

Originaire de Madagascar mais résidant actuellement à Lyon, une ville française de la Région Rhône-Alpes, Chloé Ramanankasina est une figure montante de la scène artistique, notamment connue grâce à son blog sur le réseau social Instagram où elle partage ses réflexions et créations. Grâce au Prix Paritana, elle bénéficiera d’une dotation de 3.000 euros, lui permettant de développer son projet artistique à la Cité internationale des arts, située à Paris. Ce projet sera présenté à l’IFM en 2026, après une exposition des résultats de sa résidence artistique à la Fondation H, toujours dans la capitale française. 

Aux côtés de Chloé, deux vice-lauréats ont également été récompensés. Il s’agit du plasticien Andri Marcel, reconnu pour son inventivité, ayant présenté le projet « Fihavanana, Mitam-pihavanana », qui se composera de l’installation d’une série de portraits. Le second vice-lauréat, Rado Ramilison, a pour sa part élaboré le projet « Echo : les murmures des arbres », mettant en avant son talent de peintre. Tous deux recevront une dotation de 2,5 millions d’ariary ainsi qu’une résidence de deux mois à la Fondation H, où ils auront l'occasion d'exposer leurs œuvres. 

Cet événement a mis en lumière non seulement les talents de la diaspora malagasy, mais aussi l'engagement de la Fondation H et de l’Institut français de Madagascar à soutenir la créativité et l’innovation artistique. Chloé Soafaniry Ramanankasina et ses homologues, avec leurs projets particuliers, illustrent bien la richesse de la culture malagasy contemporaine et l’importance de l’identité dans l’art. La suite des événements promet d’être riche en découvertes et émotions, alors que ces artistes s’apprêtent à offrir au public des œuvres qui résonnent avec les histoires de leurs racines et leur parcours respectif.

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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