Publié dans Culture

Prix Développement Durable au Festival Vues d’Afrique - Lova Nantenaina récompensé 

Publié le mardi, 15 avril 2025

Le talent malagasy a encore fait sensation sur la scène internationale. Le film « Chez les zébus francophones », réalisé par Lova Nantenaina, a récemment été récompensé par le Prix Développement Durable au 41e Festival Vues d’Afrique, qui s’est tenu à Montréal (Canada). Ce prix, remis ce week-end, met en lumière non seulement la qualité du film, mais aussi son engagement envers des sujets importants comme l’environnement et les droits humains.

Lors de la cérémonie, le jury a salué la profondeur et la pertinence du film, qui faisait partie d’une sélection de 86 œuvres venant de 32 pays. Emu, le réalisateur a exprimé sa gratitude sur les réseaux sociaux : « Merci au festival d’avoir permis la diffusion du film auprès du public montréalais. A une époque où l’humanité s’interroge sur la durabilité de son environnement et l’héritage que nous laissons aux générations futures, le fait de recevoir ce prix est un immense honneur. Il est particulièrement significatif pour nous et pour Madagascar », déclare Lova.

L’œuvre cinématographique « Chez les zébus francophones » traite avec courage des réalités complexes liées à la corruption foncière à Madagascar. A travers les histoires poignantes de ses personnages, le film montre les luttes des communautés face aux défis écologiques et sociaux qu’elles rencontrent. Depuis sa sortie, ce film a captivé les spectateurs et suscité des réflexions importantes sur la gestion des ressources naturelles et la justice sociale sur l’île.

La reconnaissance de ce film ne s’arrête pas là. Avant le Festival Vues d’Afrique, « Chez les zébus francophones » avait déjà remporté le prix Vladislav Mikoshi « Victory Award », ainsi que le « Leipziger Ring », renforçant ainsi la renommée de Lova Nantenaina comme une voix importante et engagée du cinéma malagasy.

La victoire de ce film à Montréal est une avancée majeure pour le cinéma malagasy, souvent moins présent sur la scène internationale. En abordant des problématiques universelles à travers une perspective malagasy, Nantenaina montre que le cinéma peut être un instrument de changement et de sensibilisation.

Le succès de « Chez les zébus francophones » est un appel à l’action pour les cinéastes et les artistes du monde entier. Il nous rappelle que l’art peut jouer un rôle clé dans la quête d’un avenir durable, tout en célébrant la richesse et la diversité des cultures mondiales. Cette récompense est un bel hommage à la créativité et à l’engagement d’un réalisateur qui, par son œuvre, nous pousse à réfléchir et à faire preuve d’empathie.

Si.R

Fil infos

  • 80e Assemblée générale de l’ONU - Madagascar ratifie un Accord majeur pour la protection des océans 
  • Incitation à la haine sur les réseaux sociaux - La société civile devenue muette
  • Tribune des Nations Unies - Rajoelina plaide pour Madagascar et les pays de la SADC  
  • Antananarivo-Ville - Affrontement civil redouté
  • 80e AG des Nations unies à New York - Un entretien Rajoelina – Guterres en vue
  • Etudier en France - L’octroi de visa étudiant traité en toute transparence
  • Délestage et pénurie d’eau - Ron Weiss, le premier responsable
  • 80ème AG des Nations Unies - Discours attendu du Président Andry Rajoelina
  • Délestage - Des coupures à fractionner !
  • 80e AG des Nations unies - Andry Rajoelina porte-voix de l’Afrique australe 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Avenir devant
    De la philosophie et un peu de la … morale ! Un septuagénaire se plaisait à ressasser quand il s’adressait devant les jeunes « nous, les personnes âgées, les aînés, notre avenir c’est désormais derrière nous, tandis que vous les jeunes, votre avenir est devant vous ! » Pour les quinquagénaires, les sexagénaires, les septuagénaires encore pour les octogénaires, ils n’ont pas à anticiper ni à projeter pour un avenir. Ce qu’ils n’ont pas pu faire ou réaliser durant leurs années d’activité, on ne peut plus les rattraper pour les années à venir. Sauf, exception pour certains qui confirment d’ailleurs la règle. Les soixante ans passés, les soixante-dix ans vécus et les quatre-vingt ans traversés, si le sort en permet, suffisent largement pour peser lourdement sur l’avenir. On ne peut ne pas ignorer le poids de l’âge. On peut faire semblant de paraître encore jeune mais les signes et les…

A bout portant

AutoDiff