Publié dans Culture

Festival international du film d'animation de Madagascar - Remise des prix aux meilleurs talents

Publié le vendredi, 18 avril 2025
La soirée sera marquée par la remise des trophées « Ondine d'Or » et « Ondine du Jury », qui récompenseront les talents les plus exceptionnels de cette première édition La soirée sera marquée par la remise des trophées « Ondine d'Or » et « Ondine du Jury », qui récompenseront les talents les plus exceptionnels de cette première édition

Le Festival international du film d'animation de Madagascar (FIFAM) a rencontré un immense succès lors de sa première édition, marquant ainsi un jalon important pour la scène culturelle et celle artistique de l’île. Après plusieurs jours animés par des projections, rencontres et échanges d'idées, la cérémonie de clôture aura lieu aujourd'hui à l'Institut français de Madagascar (IFM), Analakely, dans une ambiance à la fois festive et inspirante.

 

Cet événement a permis de célébrer le talent et la créativité de nombreux artistes, tant locaux qu'internationaux, tout en offrant au public une opportunité unique de découvrir ou redécouvrir des œuvres d'animation exceptionnelles. Lors de cette fermeture, la soirée sera  rythmée par la remise de prestigieux prix, à savoir l'« Ondine d'Or » et L'« Ondine du Jury », lesquels vont distinguer les talents les plus remarquables de cette première édition. Ces reconnaissances mettront en avant le dynamisme et la qualité croissante du film d'animation malagasy, qui s'affirme désormais comme un véritable vivier de créativité.

 

Cette cérémonie de remise des prix sera intercalée par un concert dessiné extraordinaire, animé par Linda Volahasiniaina, Ef. et Sese Dille. Linda Volahasiniaina, musicothérapeute et éducatrice musicale, experte de la « valiha », va sans doute captiver le public avec ses compositions alliant tradition et modernité. Sa passion pour cet instrument emblématique de Madagascar a transcendé la scène, illustrant la richesse culturelle de l'île. Accompagnée de ses musiciens, elle offrira aux spectateurs un moment intense d'émotion.

 

Par ailleurs, les illustratrices Ef. et Sese Dille, quant à elles, vont magnifier la soirée en traduisant la musique en images, grâce à leurs dessins colorés et multiculturels, témoignant de leur talent autodidacte et de leur passion pour l'art. Depuis ses débuts en 2020, Ef. s'est démarquée par son style combinant peinture numérique et techniques mixtes, telles que la gouache et le collage, avec une préférence pour l'édition jeunesse. Quant à Sese Dille, son parcours varié dans divers domaines créatifs a enrichi sa démarche artistique, rendant ses illustrations à la fois vivantes, diversifiées et engagées.

 

Ce festival a ainsi été une véritable vitrine pour la scène artistique nationale, renforçant sa place sur la scène mondiale et inspirant les jeunes artistes à continuer d'explorer et d'innover. Avec un tel succès, le FIFAM promet de devenir un rendez-vous culturel incontournable, symbole de la vitalité créative de la Grande île.

 

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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