Publié dans Culture

Evénement - Un week-end pascal animé par des concerts

Publié le lundi, 21 avril 2025
Lico Kininike était présent dans trois différentes scènes, hier Lico Kininike était présent dans trois différentes scènes, hier

A l’image de chaque lundi de Pâques, le centre-ville et ses alentours ont une fois de plus résonné au rythme des concerts et spectacles, offrant aux habitants et aux visiteurs un réel festival de divertissement. Parmi les événements marquants, le fameux concert « Face à Face ny samy Ngeza » qui s’est déroulé au Coliseum d’Antsonjombe, organisé par MadaCo, a captivé les esprits avec sa programmation variée et riche. Dès les premières heures de la matinée, le stade commençait à se remplir progressivement. Une longue file d’attente a été aperçue à l’extérieur, illustrant ainsi l'enthousiasme du public. Sur place, les organisateurs s’activaient à peaufiner les derniers préparatifs, tandis qu’une atmosphère de fête imprégnait les lieux.

 

Le spectacle a démarré vers 11h, dans une ambiance à la fois festive et conviviale. Sur scène, des artistes comme Raouto, Wada & Yoongs ou encore Parish et Mopcaan ont enflammé le public avec leurs chansons entraînantes, accompagnés de danseurs et danseuses dont chaque mouvement résonnait au rythme de la musique. La scène vibrait déjà grâce à l’énergie contagieuse des performers, préparant ainsi le public à accueillir les têtes d'affiche : Dadi Love et Lico Kininike. Ces derniers ont su faire monter la température, enchaînant leurs tubes phares qui ont fait danser et crier la foule dans une ambiance électrique.

 

Pendant ce temps, au stade annexe Barea de Mahamasina, une autre scène battait son plein avec le concert « Gasy Mifety », organisé par SR Event. La scène a accueilli Wawa, incontournable figure du « salegy », ainsi que d’autres stars comme Agrad, Mr Sayda et Tence Mena. Ce mélange des genres - allant du coupé décalé au « salegy », en passant par l’Afro, le slow et le R&B - a captivé le public, qui chantait en chœur, emporté par la diversité musicale proposée. La performance de ces artistes renommés a maintenu l’ambiance et l’énergie jusqu’au coucher du soleil, créant une atmosphère festive très intense. Même si quelques spectateurs ont montré un excès d’enthousiasme, l’événement a tenu toutes ses promesses, témoignant du succès populaire de ce spectacle. En résumé, cette fête de Pâques a été une nouvelle fois réussie, rassemblant toute la communauté dans une ambiance chaleureuse.

 

Si.R

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff