Publié dans Culture

Miss Monde - Cyria Temagnombe sublime lors de la cérémonie d’ouverture

Publié le dimanche, 11 mai 2025

En l'honneur de ses racines, Cyria Temagnombe a choisi de porter le costume traditionnel antandroy lors de l'ouverture de la 72e édition du Festival Miss Monde, qui a eu lieu au stade couvert de Gachibowli à Hyderabad, en Inde. Originaire de l'extrême sud de Madagascar, elle a sublimé ses origines à travers ce défilé inaugural, vêtue d'une tenue traditionnelle qui révèle la richesse artisanale de sa Région. 

 

Pour sa première apparition, Cyria était vêtue du « lamba firake », un pagne en soie sauvage teinté naturellement avec des extraits de manioc, de racines et d’écorces d’arbres. Son ensemble était rehaussé d'une élégante écharpe en soie blanche servant de ceinture, et ornée d'une calebasse traditionnelle, symbole emblématique des femmes cherchant l'eau. Sa coiffure était composée de « dokodoko » - petites boules de cheveux entrelacés, rassemblées en haut de la tête - et de tresses décorées de coquillages et de raphia, ajoutant une note authentique à son allure. Sur son front brillait l’emblème solaire « masoandro », affirmant son lien avec la nature et la culture antandroy. Pieds nus, elle a exécuté la danse « tsinjake » durant le défilé, une prestation empreinte de grâce et de fierté. 

Dès cette première performance, Cyria a su charmer son auditoire par sa prestance et sa détermination. Mesurant 1,73 m, elle rêve de faire briller Madagascar sur l'échiquier international, en mettant en avant la beauté, la culture et la force de sa Nation. Toutefois, le parcours est semé d'embûches, notamment avec le redoutable « Head to Head Challenge », une épreuve évaluant aisance verbale, vivacité et intelligence. Avec son charme naturel et son audace, Cyria perçoit ces défis comme des opportunités afin de valoriser ses qualités humaines et sa nature compétitive. 

Au-delà de l'apparence, ce concours souligne également des causes essentielles. Notre candidate, quant à elle, a décidé de soutenir la protection des enfants atteints d’albinisme, une problématique souvent négligée mais cruciale. Par cette initiative, elle aspire à éveiller les consciences mondiales sur cette réalité et représente une beauté porteuse de sens, alignée aux valeurs de Miss World. 

Pour cet événement, Cyria était habillée par la créatrice Lovatsara, qui a mis en lumière l’authenticité de ses racines avec élégance. La maison Symply By Mi a également contribué à renforcer la fierté et l'identité nationale de cette présentation. Par cette démarche, Cyria Temagnombe incarne la beauté, mais également l'engagement et la culture malagasy, et fait ainsi rayonner Madagascar sur la scène internationale.

 

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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