Publié dans Culture

Exposition - Dynarah Ralaison illumine la capitale française

Publié le lundi, 02 juin 2025

Au cœur du célèbre 59 Rivoli, bastion de l’art contemporain situé au cœur de Paris, une nouvelle étoile a commencé à scintiller. Il s’agit de Dynarah Ralaison, une prodigieuse artiste malagasy âgée de seulement 15 ans. Elle présente pour la première fois ses œuvres en dehors de son île natale. 

Cet événement remarquable se déroule dans le cadre du festival « MadaGasyArt 2025 », célébrant cette année son dixième anniversaire sous le thème marin « Manga Lavitra ». Initié en 2012 avec le soutien du collectif artistique du 59 Rivoli, le festival réunit 25 artistes originaires de Madagascar aux talents divers, tels que la peinture, la performance et la musique, sous l’égide du célèbre chanteur Jaojoby. La participation exceptionnelle de Dynarah, invitée par le peintre Dina Rabearivelo et approuvée par l’équipe du 59 Rivoli, souligne la reconnaissance croissante de son talent émergent, même si la tradition réservait cet honneur aux artistes professionnels. 

 

Née en 2010, Dynarah a déjà impressionné le public avec sa première exposition en août 2022 au Cercle germano-malagasy (CGM), Analakely, à seulement 12 ans. Elle y révélait 17 tableaux acryliques et une peinture sur vitre, démontrant une étonnante maturité artistique pour son jeune âge. A présent, elle revient dans la capitale française avec trois œuvres inspirées par le monde marin et ses riches multiples cultures. Son premier tableau « Cap sur Madagascar », combine acrylique, papier mâché, ficelle et tissu pour illustrer les fameux lémuriens King Julian et Mort naviguant autour de l’île rouge, le drapeau national flottant fièrement. La seconde œuvre, intitulée « Haenyo (La plongeuse de Jeju) », rend hommage aux intrépides plongeuses sud-coréennes des années 1950 avec une combinaison d’acrylique et de pastel gras, rehaussée de coquillages et de plastique, évoquant la force et la résilience des femmes. Enfin, « La Sirène », réalisée en impasto, montre une créature endormie sur la plage de Montauk, bercée par les vagues sous une lune rose, créant une atmosphère mystique entre rêve et réalité. 

A travers ces créations, Dynarah célèbre ses racines malagasy tout en embrassant une ouverture sur le monde, particulièrement l’Asie et la culture coréenne qu’elle adore, nourrie par ses passions pour les séries et la K-pop. Le vernissage du 29 mai dernier a été un moment d’émotion palpable. En plus de présenter ses œuvres, la jeune artiste a captivé le public en jouant à la « valiha », un instrument symbolique de la Grande île. Cette alchimie entre peinture et musique incarne parfaitement une jeunesse connectée à ses racines, tournée vers l’avenir, mais profondément enracinée dans ses traditions. Plus qu’une simple prestation artistique, la participation de Dynarah au « MadaGasyArt 2025 » symbolise l’avenir de la création malagasy.

 

Si.R

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Editorial

  • Cauchemardesques
    L’apocalypse ! La série noire continue. Tout comme si la galère déroutante de la JIRAMA ne suffit pas que voilà d’autres soucis poignants viennent empirer la situation déjà préoccupante. Au fait, les conditions de vie précaires et vulnérables dues à l’emprise dans le cercle vicieux de la misère et de l’insécurité se suffisent même plus que nous voilà qu’il faille ajouter d’autres faits troublants nous conduisant tout droit vers une psychose inénarrable. Et nous revenons à la charge et tirons, en appuyant cette fois-ci plus forte la sonnette d’alarme. La série noire des cauchemars ne peuvent plus continuer ainsi.

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