Publié dans Culture

Groupe « Voanio » - Les descendants reprennent le flambeau

Publié le vendredi, 04 juillet 2025

Relève assurée. Les enfants du légendaire groupe « Voanio » reprennent les rênes pour faire revivre une musique qui a marqué toute une génération. Après plusieurs décennies de silence et le décès de quelques membres du groupe, la relève familiale s’apprête à redonner vie à Antananarivo avec un mélange harmonieux de nostalgie et de modernité. Fondé dans les années 1960 sous le nom initial de « Les Cocos », Voanio avait conquis les cœurs avec des morceaux mémorables comme « Je ne peux pas t’oublier », « Ramez, ramez » et « Faly aho ». Piloté par Randrianasolo, le groupe réunissait des artistes talentueux tels que Dédé, Max, Clarisse, Monique, Pâquerette et Fara. 

 

Leur reconnaissance fut consacrée par un premier prix au concours musical organisé par « Ny Railovy » en 1960 et une collaboration fructueuse avec la prestigieuse maison de production Discomad. L’empreinte musicale qu’ils ont laissée se reflète dans une riche discographie, comprenant notamment deux compilations publiées en 2005 et un album en 2007. Suite à la disparition progressive des membres, Voanio a sombré dans un silence prolongé. Mais l’héritage familial n’a jamais perdu sa force. Aujourd’hui, les descendants des fondateurs se tiennent prêts à prendre le relais avec fierté. Sous les noms de Cynah, Holy, David, Toky, Nata et Jocyah, tous héritiers directs, la nouvelle génération partage le même talent et le même amour du patrimoine musical malagasy. 

Ce renouveau artistique se dévoile déjà à travers des clips modernes disponibles sur YouTube, comme « Je ne peux pas t’oublier », « Faly aho » et « Bazar kely ». Leur démarche illustre un subtil équilibre entre fidélité à leurs racines et adaptation aux sensibilités contemporaines. Le groupe compte également renouer avec la scène lors d’un concert prévu le dimanche 24 août à 15h au CCESCA d’Antanimena. Ce premier spectacle marque une étape cruciale pour renouer avec les fans, réactiver la joie de vivre propre à leurs chansons intemporelles et insuffler une dynamique familiale unique. 

Doté d’un riche répertoire de 28 chansons, le groupe « Voanio » promet un concert exceptionnel en collaborant avec des invités illustres, dont Henri Ratsimbazafy. Cet événement promet une ambiance conviviale et chaleureuse dans un cadre intime offrant une capacité de 846 places, parfait pour accueillir un public varié comprenant anciens admirateurs et curieux. Entre respect des racines et projection optimiste vers l’avenir, cette initiative symbolise l’amour indéfectible d’une famille pour son héritage musical. Ce rendez-vous est une occasion précieuse de célébrer non seulement la musique et les souvenirs partagés, mais aussi l’importance de transmettre cet art aux générations futures, dans une atmosphère où nostalgie et joie se marient harmonieusement.

 

Si.R

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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