Publié dans Culture

« Tanà Design Week » - La remise du Prix du meilleur créateur à Lovatsara K suspendue

Publié le mardi, 22 juillet 2025

Une tempête médiatique secoue depuis hier le monde du design et de la mode à Madagascar. Cela fait suite à la révélation d’un incident majeur lors de la dernière édition de « Tanà Design Week », en partenariat avec le Festival Manja. La remise du Prix du meilleur créateur à Lovatsara K a été suspendue, après la découverte que la création primée n’était pas une œuvre originale, mais une reproduction fidèle d’un travail déjà existant. Les organisateurs ont publié un communiqué officiel, exprimant leur profonde consternation face à cette révélation. « Nous avons été récemment alertés qu’un problème sérieux est survenu concernant la pièce récompensée.

Il s’avère que cette œuvre n’était pas originale, mais une reproduction d’une création existante, sans notre connaissance au moment de l’évaluation. Le plagiat est une violation grave des principes d'originalité et d'intégrité que notre organisation défend. En conséquence, le prix attribué à Lovatsara K pour le meilleur créateur est retiré avec effet immédiat », ont expliqué les organisateurs de l’événement. 

La décision a été immédiate : le trophée attribué à Lovatsara K a été retiré, en accord avec leur engagement à valoriser l’authenticité, l’innovation et la propriété intellectuelle. A la suite de ces faits, la maison de mode Lovatsara K a elle aussi reconnu ses erreurs. Sur les réseaux sociaux, le styliste a présenté ses excuses publiques. 

« L’équipe avait, dans le cadre de la conception d’un moodboard, utilisé des visuels de référence issus de Pinterest, sans en vérifier l’origine exacte. Ce malentendu a conduit à l’attribution erronée de la création à une intelligence artificielle. C’est en menant des recherches approfondies que l’équipe a identifié la véritable créatrice de la robe d’origine. Il s’agit de Madame Mitchelle Amadi, une styliste reconnue sous le nom de @mamadicouture », s’excuse la maison de mode. 

Lovatsara K a exprimé ses regrets sincères et a présenté ses excuses à Madame Amadi, soulignant que cette erreur leur appartient entièrement. Ce geste de transparence et de responsabilité a été salué par la communauté créative. Les organisateurs de la « Tanà Design Week » et du Festival Manja ont réaffirmé leur engagement à renforcer leurs processus de vérification pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, assurant que la confiance et le respect des talents restent leurs priorités. Ce scandale rappelle que dans un domaine où l’originalité et l’éthique sont fondamentales, la vigilance et l’intégrité doivent prévaloir.

 

Si.R

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Editorial

  • A la dérive !
    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

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