Il s’avère que cette œuvre n’était pas originale, mais une reproduction d’une création existante, sans notre connaissance au moment de l’évaluation. Le plagiat est une violation grave des principes d'originalité et d'intégrité que notre organisation défend. En conséquence, le prix attribué à Lovatsara K pour le meilleur créateur est retiré avec effet immédiat », ont expliqué les organisateurs de l’événement.
La décision a été immédiate : le trophée attribué à Lovatsara K a été retiré, en accord avec leur engagement à valoriser l’authenticité, l’innovation et la propriété intellectuelle. A la suite de ces faits, la maison de mode Lovatsara K a elle aussi reconnu ses erreurs. Sur les réseaux sociaux, le styliste a présenté ses excuses publiques.
« L’équipe avait, dans le cadre de la conception d’un moodboard, utilisé des visuels de référence issus de Pinterest, sans en vérifier l’origine exacte. Ce malentendu a conduit à l’attribution erronée de la création à une intelligence artificielle. C’est en menant des recherches approfondies que l’équipe a identifié la véritable créatrice de la robe d’origine. Il s’agit de Madame Mitchelle Amadi, une styliste reconnue sous le nom de @mamadicouture », s’excuse la maison de mode.
Lovatsara K a exprimé ses regrets sincères et a présenté ses excuses à Madame Amadi, soulignant que cette erreur leur appartient entièrement. Ce geste de transparence et de responsabilité a été salué par la communauté créative. Les organisateurs de la « Tanà Design Week » et du Festival Manja ont réaffirmé leur engagement à renforcer leurs processus de vérification pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, assurant que la confiance et le respect des talents restent leurs priorités. Ce scandale rappelle que dans un domaine où l’originalité et l’éthique sont fondamentales, la vigilance et l’intégrité doivent prévaloir.
Si.R