Publié dans Dossier

Festivités au Stade Barea - Démonstration de la fierté nationale

Publié le dimanche, 05 septembre 2021

Des cris de joie, des pleurs, des danses suivant le rythme envoyé depuis la grande scène où se sont produits différents artistes. A cela se résume la grande cérémonie d'inauguration du Stade de Mahamasina rebaptisé « Stade Barea », clôturée par un spectacle de feux d'artifice. Du jamais vu !

 

Presque toutes les personnes approchées ont partagé la grandeur du travail entrepris par l'Etat malagasy afin d'acquérir un tel nouveau stade. Comme l'a bien souligné Ida, une jeune femme de 23 ans, cela a été étonnant de visionner les images partagées sur les réseaux sociaux dernièrement, mais c'est encore plus surprenant d'apercevoir en direct les différentes façades du lieu modernisé. « Quand je venais pour assister à un spectacle, il n'y avait pas assez de places. Actuellement, l'infrastructure a été agrandie, pouvant accueillir jusqu'à des milliers de personnes », s'est-elle réjouie.

Cette grande réalisation du Président de la République a aussi été fortement appréciée par ses partisans. La preuve, à 85 ans, Mama Lucie, accompagnée de deux amies, âgées respectivement d'une soixantaine d'années, toutes membres de l'association TGV Ankarabaoto, sont venues spécialement pour assister aux différentes prestations artistiques et culturelles en marge de l'ouverture officielle du Stade Barea. « Contrairement à notre époque, le stade a connu un incroyable changement. Tout a été rénové. Grâce à notre Président, nous disposons désormais d'un bien public marquant l'unité nationale », s'est lancée Mama Lucie.

Même des jeunes étrangers ont été aperçus sur les gradins au cours de cette cérémonie inaugurale. Timon, Clara et Théodore n'ont pas voulu rater cet important événement dédié à la Nation. « En plus de profiter de belles infrastructures et de découvrir un terrain de football aménagé à 100 %, nous sommes tout particulièrement venus pour supporter nos amis danseurs, membres du groupe "Les traceurs gasy" qui participent à l'animation culturelle », nous ont-il confié.

Comme il n'y a pas eu d'âge pour assister à la cérémonie du samedi dernier, Mélanie, une adolescente de 17 ans, est venue avec sa petite troupe dont Cathicia (13 ans) qui a voulu assister pour la première fois à un spectacle dans ce stade.  Maintenant que l'infrastructure a été réhabilitée, elle veut toujours y faire un tour.

Comme il s'agit d'un stade signé « Barea », de nombreux jeunes footballeurs malagasy ont honoré de leur présence à la grande festivité organisée samedi dernier.

« Vous imaginez que je n'ai jamais joué sur l'ancienne pelouse en 22 ans d'existence. Maintenant, plus que jamais, je rêve d'y mettre les pieds, et surtout d'y jouer en tant que footballeur du club Black Rotsina sis à Ambohidrapeto », s'est confié Tolotra. 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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