Publié dans Economie

Dette publique - Un espoir d’allègement pour Madagascar 

Publié le lundi, 13 avril 2020


17 214 milliards d’ariary. C’est la dette du Gouvernement central en fin décembre 2019. Cette somme est équivalente à 33,2 % du Produit intérieur brut (PIB), c’est-à-dire la somme de valeur ajoutée dans notre pays. La dette extérieure, majoritairement concessionnelle, constitue 77,5 % du portefeuille de la dette publique dont 54,8 % et 26,8 % sont exposés respectivement en dollars américains et en euros. A côté de la Banque mondiale, le Fonds d’intervention pour le développement agricole (FIDA) et la Banque africaine de développement (BAD), l’Exim Bank de Chine s’impose progressivement en tant que bailleur de fonds stratégiques du pays en finançant cinq projets structurants.
Face aux conséquences économiques de la pandémie de coronavirus, le pape François propose l’annulation de la dette des pays pauvres durant ses bénédictions de Pâques. Son message était surtout axé vers la solidarité nationale « en réduisant, sinon en annulant carrément les dettes qui pèsent sur le budget des pays pauvres ».
Pour rappel, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont déjà proposé au G20 un différé de remboursement des dettes des pays pauvres. L’Organisation des Nations unies, pour sa part, réclame 1 500 milliards de dollars pour les pays en développement et l’annulation de leurs dettes à hauteur de 1 000 milliards de dollars. « Si les dirigeants du G20 veulent respecter leur engagement de réponse mondiale dans un esprit de solidarité, des mesures devront être prises pour les six milliards de personnes qui vivent en dehors des économies de G20 », a déclaré Richard Kozulwright, un responsable de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement.
Il faut savoir que le G20 comprend l’Union européenne ainsi que 19 autres pays. On peut citer entre autres l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Arabie Saoudite, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, La France, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni, la Russie et la Turquie. Ces pays sont en majorité des partenaires de Madagascar.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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