Publié dans Economie

Aire protégée de Bombetoka - Les forêts de mangroves ravagées par les chenilles

Publié le lundi, 20 avril 2020


Situation alarmante. Les VOI (« Vondron’olona ifotony ») œuvrant dans l’aire protégée de Bombetoka viennent de signaler la présence de chenilles ravageuses de mangroves dans leur zone. « L’espèce « Avicennia Marina » est particulièrement victime de cette attaque de chenilles ces derniers jours. Selon les estimations, environ 30 % de la population de l’« Avicennia marina » dans les 4 ilots visités sont touchés, représentant plusieurs milliers d'hectares. Après les passages des chenilles, les arbres ne sont pas totalement morts mais sont dépourvus de leurs feuilles », a expliqué la Direction de l’Environnement et du Développement durable (DIREDD) de la Région de Boeny. Face à cette situation, les autorités de la région ont sollicité l’aide des experts entomologistes de l’université de Mahajanga pour un constat sur place, accompagnés des Organismes non gouvernementaux DELC et FEM. De ce fait, des échantillons ont été prélevés en vue d’identifier l’espèce de cette chenille ravageuse. Les résultats devraient sortir demain.
Effectivement, ces analyses vont permettre d’identifier à quelle espèce de chenille les forêts de mangroves en à faire. Une identification nécessaire pour adapter les moyens de lutte mais aussi pour éviter la propagation de cette invasion dans d’autres régions de la Grande île. La réaction face à ce genre de menace doit donc être immédiate, surtout que les forêts de mangroves occupent une place essentielle dans l’écosystème, mais aussi dans la vie économique de la population de la région. Il ne faut pas oublier que ces forêts abritent les crabes, faisant la bonne réputation de la région de Boeny et figurant parmi les principaux produits halieutiques d’exportation du pays. La dégradation de ces ressources naturelles pourrait ainsi avoir des effets néfastes sur la filière crabe.
Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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