Publié dans Economie

Ajournement du remboursement des prêts - Les concernés en cours d’identification

Publié le lundi, 20 avril 2020


Excécution. En application du communiqué de presse de l’Association professionnelle des banques (APB), paru le 02 avril dernier, les institutions financières procèdent aujourd’hui à l’identification des personnes les plus impactées par cette crise sanitaire. Pour ce faire, elles sont alors passées par plusieurs canaux de communication. L’objectif étant que ces gens puissent bénéficier des mesures mises en place pour alléger les charges financières pesant sur leurs épaules, plus particulièrement en temps de crise. « Dès le début du confinement, nous avons déjà cherché à identifier les secteurs immédiatement affectés par cette crise économique générée par la propagation de la pandémie à Madagascar. Une recherche qui nous a permis d’établir une cartographie de risque sectorielle, essentielle pour nous, dans la mesure où une grande majorité de nos clients particuliers sont des salariés du secteur privé. Et nous ne pouvons donc pas dissocier le sort de nos entreprises de celui de leurs salariés. Nous avons attaqué le problème sur deux fronts : les entreprises et les salariés. Nous avons ensuite contacté une à une nos entreprises en fonction de notre compréhension du niveau de risque d’impact pour évoquer leur cas respectif », a expliqué Alexandre Mey, directeur général de la BNI Madagascar, hier.
« Pour notre part, afin de recenser toutes les personnes touchées de près par cette crise, nous avons publié un communiqué sur les réseaux sociaux. Toutefois, nous allons multiplier les canaux de communication au fur et à mesure de l’évolution de la sitation. Dans tous les cas, nos clients peuvent déjà contacter leur conseiller client pour demander des informations supplémentaires et discuter ensemble du dossier à élaborer pour obtenir l’ajournement du remboursement des prêts. Toute cette démarche ne nécessitera aucun paiement ou autre », notifie une responsable auprès d’une autre banque de renom dans le pays.
Bon nombre de personnes ont soumis des prêts ou des crédits au niveau des différentes institutions financières. Mais avec cette crise, une grande partie est dans l’incapacité d’assurer le remboursement mensuel. Afin de les préserver, un moratoire sur le remboursement des crédits bancaires a été mis en place. Ainsi, toutes les banques œuvrent aujourd’hui dans l’application de ce moratoire. Par conséquent, les clients particuliers identifiés bénéficieront d’une période supplémentaire, ou d’un différé de remboursement, allant jusqu’à trois mois.  Pour les entrepreneurs individuels, les professionnels et les entreprises, ce différé de remboursement peut aller de trois à six mois selon le cas, sur les Crédits à moyen terme (CMT). Des lignes de soutien de fonds de roulement seront également à leur disposition.
Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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