Publié dans Economie

Aire protégée de Bombetoka - Les forêts de mangroves ravagées par les chenilles

Publié le lundi, 20 avril 2020


Situation alarmante. Les VOI (« Vondron’olona ifotony ») œuvrant dans l’aire protégée de Bombetoka viennent de signaler la présence de chenilles ravageuses de mangroves dans leur zone. « L’espèce « Avicennia Marina » est particulièrement victime de cette attaque de chenilles ces derniers jours. Selon les estimations, environ 30 % de la population de l’« Avicennia marina » dans les 4 ilots visités sont touchés, représentant plusieurs milliers d'hectares. Après les passages des chenilles, les arbres ne sont pas totalement morts mais sont dépourvus de leurs feuilles », a expliqué la Direction de l’Environnement et du Développement durable (DIREDD) de la Région de Boeny. Face à cette situation, les autorités de la région ont sollicité l’aide des experts entomologistes de l’université de Mahajanga pour un constat sur place, accompagnés des Organismes non gouvernementaux DELC et FEM. De ce fait, des échantillons ont été prélevés en vue d’identifier l’espèce de cette chenille ravageuse. Les résultats devraient sortir demain.
Effectivement, ces analyses vont permettre d’identifier à quelle espèce de chenille les forêts de mangroves en à faire. Une identification nécessaire pour adapter les moyens de lutte mais aussi pour éviter la propagation de cette invasion dans d’autres régions de la Grande île. La réaction face à ce genre de menace doit donc être immédiate, surtout que les forêts de mangroves occupent une place essentielle dans l’écosystème, mais aussi dans la vie économique de la population de la région. Il ne faut pas oublier que ces forêts abritent les crabes, faisant la bonne réputation de la région de Boeny et figurant parmi les principaux produits halieutiques d’exportation du pays. La dégradation de ces ressources naturelles pourrait ainsi avoir des effets néfastes sur la filière crabe.
Rova Randria

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Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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